Chapitre 19 : Je la veux vivante

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Pov Alec

La tension était palpable dans l'air, comme une tempête prête à éclater. Le cœur battant, ne pouvait contenir ma colère. J'avais toujours admiré mon père, mais aujourd'hui, je ne voyait qu'un homme avide de pouvoir, prêt à tout sacrifier pour ses ambitions.

- Oui ? répondit je, la voix tremblante d'émotion.

- Bonjour, fiston. Je suis vraiment déçu de toi. Je ne pensais pas que tu serais capable d'aller chercher cette fille, lâcha mon père, sa voix empreinte de reproche.

- Traître ! Comment oses-tu venir me parler alors que tu as fait un pacte avec les parents de Madi pour obtenir plus de terre et de pouvoir ? Qu'est-ce que tu veux vraiment ? la rage bouillonnant en moi.

- Écoute, tu ne comprends pas tout. Je veux Lilla vivante, sinon je n'hésiterai pas à m'en prendre à ses parents, rétorqua mon père, son ton se durcissant.

- Tu es vraiment qu'un gros fils de pute ! Tu crois que je vais te laisser faire ça ? Tu es prêt à sacrifier des vies pour ton pouvoir égoïste ? Ma voix était maintenant un cri de désespoir.

- Je fais ce que je dois faire ! Tu ne sais pas ce qui est en jeu ici, insista mon père, comme s'il tentait de justifier l'injustifiable.

- Non, c'est toi qui ne comprends rien ! Lilla n'est pas un objet à échanger. Tu es prêt à tout détruire pour ta soif de pouvoir ! Dit je sentait mon cœur se briser à chaque mot.

- Je fais ce qu'il faut pour protéger notre avenir. Si tu ne me soutiens pas, tu es contre moi, affirma mon père, la détermination dans sa voix.

- Contre toi ? Non, je suis contre cette folie ! Réveille toi, père, avant qu'il ne soit trop tard ! J'étais à bout de nerfs, ma voix tremblait d'une colère sourde.

- Je la veux vivante, tu as 24 heures pour venir dans la forêt de Millernora près de la cascade, ordonna mon père, son ton devenu glacial.

- Très bien, la guerre est déclarée, père. Je raccroche en balançant mon téléphone contre le mur, le fracas du verre brisé résonnant comme un écho de notre relation désormais brisée.

Je me tenait là, le souffle court, le cœur lourd. Je savait que cette conversation marquait un tournant. La colère et la trahison avaient creusé un fossé entre nous, un fossé que rien ne pourrait combler. La lutte pour Lilla n'était pas seulement une question de pouvoir, mais une question de principes, de valeurs. Il se tenait à la croisée des chemins, prêt à défendre ce qui était juste, même si cela signifiait s'opposer à son propre père.

Je me sens vraiment perdu en ce moment, et je ressens le besoin de partager ce que je ressens. Il faut que je prévienne Lilla, mais je crains qu'elle ne me déteste encore plus après cela. C'est une situation délicate, et je ne sais pas comment aborder le sujet avec elle. Chaque fois que je pense à ce qui se passe, je me sens de plus en plus frustré. Pourquoi est-ce que tant de choses horribles m'arrivent, les unes après les autres ? C'est comme si la vie s'acharnait sur moi, et cela m'énerve profondément.

Je me demande souvent pourquoi mon père agit de cette manière. Ses décisions et ses comportements me laissent perplexe. J'ai l'impression qu'il ne comprend pas ce que je ressens, ni ce dont j'ai besoin. Pourquoi fait-il tout cela ? Est-ce qu'il ne se rend pas compte de l'impact que cela a sur moi ? J'aimerais qu'il prenne un moment pour réfléchir à ses actions et à la façon dont elles me touchent. Je ressens un besoin urgent d'être soutenu, mais je ne sais pas comment lui faire comprendre cela.

𝑳𝒂 𝒎𝒂𝒍é𝒅𝒊𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒍𝒐𝒖𝒗𝒆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant