Le secret de la concubine du Roi

Chapitre 57 :

Il avait bataillé, il avait affronté l'homme qui le hantait, le manipulait car il était une erreur. C'est cette haine pour lui qui avait animé son corps. Qui le faisait bouger pour l'affronter. Mais maintenant...c'était terminé. Il l'avait vaincu. Il avait rendu son dernier souffle. Et lui maintenant qu'allait il faire ? On avait jamais voulu de lui et on l'avait coupé du monde. Il ne connaissait finalement rien. Il se sentait flotter dans le méandre. Avait-il une raison de continuer à vivre dans ce froid lointain ? Il sentit toutefois cette chaleur se diffuser. Il avait l'impression que cela le recouvrait. Il se sentait bien, cette chaleur il l'a connaissait bien. Puis il se souvient, il avait fait une promesse. Il avait promis au roi d'être à ses côtés, de lui appartenir car l'un ne pouvait vivre sans l'autre. Il avait donc une raison de vivre ! Il devait revenir vers lui, vers Hisoka, son roi et bien plus encore.

C'est là qu'il ouvrit finalement les yeux. Il faisait sombre, mais pu voir un peu de lumière orangé traversant les rideaux de ce qui ressemble à la tente royale. Cela devait être soit l'aube soit le crépuscule. C'était aussi étrangement calme. Mais pour l'heure il lui était impossible de le savoir. Son regard vagabonda un peu partout autour de lui quand il trouva le roi assis et à moitié allongé sur le lit et enserrant sa main dans la sienne. Il tenta de se redresser et il remarqua qu'il était torse nu et bandé à la taille comme à la poitrine. On l'avait soigné et lavé. Il approcha sa main vers le roi endormi et passa sa main dans ses cheveux. Il avait retiré sa couronne sûrement pour être plus à l'aise. Le contact le fit se remuer et il papillonna des yeux délicatement. Puis ses deux iris dorés trouvèrent ceux violet foncé du brun. Il se redressa d'un coup en disant :

-Illumi ?! Tu...tu es vivant ?!

Il ne put s'empêcher de le serrer contre lui, ce qui le surprit. Illumi put sentir d'ailleurs qu'il n'était pas le seul à être bandé de partout. Mais le roi se recula.

-Pardon je ne t'ai pas fait de mal ?

-Non...je vais bien. Je suis juste un peu dans le brouillard.

-Tu as quand même été inconscient durant trois jours.

-Trois...jours ? Comment cela c'est fini ?

-Après que tu te sois évanouit, Feitan t'a raccompagné au camp pour que tu ais les premiers secours. Moi j'ai mis fin à la bataille en arrêtant les plus haut dirigeants. Je ne voulais pas m'attarder pour te retrouver. Alors tous ceux qui n'étaient pas coopératif ont été exécutés. Le reste c'est mes hommes qui s'en charge. Je t'ai donc retrouvé dans la tentes des blessés et les médecins commençaient à panser et nettoyer tes plaies. On t'a bandé mais ton corps devenait de plus en plus froid. Le médecin avait peu d'espoir au vu de tes blessures et du fait que tu as largement dépassé tes limites physiquement et mentalement. Me disant que c'était à toi de te battre pour vivre. Alors j'ai laisser le temps, mais la nuit venu je n'ai pas pu trouver le sommeil sans toi pensant que tu pourrais partir finalement sans que je ne sois là à tes côtés à te partager ma chaleur que tu aimes tant. Alors je t'ai ramené ici. Mais j'avais peur d'appuyer sur tes blessures bien plus grave que les miennes alors je restais là à tes côtés espérant que tu te battes pour revenir vers moi. Tous les jours je t'ai brossé les cheveux et lavé avec un gant et changé tes bandages partageant un contact avec ta peau devenant plus froide et ma chaleur.

-Tu t'es négligé pour moi ?

-On peut voir ça comme ça. Mais tu me manquais, tu étais là pourtant j'avais l'impression que petit à petit tu allais partir loin...très loin de moi.

-J'ai eu cette impression. J'avais comme froid je ne voyais plus de raison de vivre mais j'ai eu souvenir que tu voulais de moi à jamais. Je t'ai fait la promesse d'être avec toi jusqu'à la fin, qu'on gouverne ensemble, que je t'aide pour les racines de ton propre traumatisme alors je ne pouvais pas partir et te laisser comme ça seul. J'avais une raison de vivre...et c'est toi.