Alma [Deuda]

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PDV Julio

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici mais je meurs de faim. Je suis assis sur le sol, la tête entre les mains et je respire doucement pour me calmer. Pour la première fois je pense a Alma et j'ai cette haine qui me brule l'estomac. Je ne compte pas m'eterniser ici. Il faut tout d'abord que je trouve un telephone, pour me faire aider de l'exterieur.
La grande porte s'ouvre et on me demande de sortir.

Je marche dans les couloirs noirs, le policier sur mes pas une arme a la main.

- c'est l'heure de manger. Va au refectoire.

Je suis la direction indiquer et me poste devant une grosse dame qui me regarde durement. Elle me sert une grande cuillère de poridge et un morceau de pain qui me donne envie de gerber. Je pars m'asseoir sur le regard de tous et je commence a manger a toute vitesse, avalant la nourriture pour ne pa prendre le gout.

- tu as peur que la nourriture t'echappe?

Je lève la tête surpris d'entendre cette voix. Puis un grand sourire illumine mon visage.

- Luis!

- en personne.

Je lui donne un grand accolade et il s'assoit en face de moi.

- je suis arrivé je t'ai pas vu.

- enfermé au cachot.

- ils ne t'ont pas raté.

- toi non plus dis-je en observant son oeil gauche dans un sal etat, sa bouche fendu.

- alors tu t'es fait un copain?

C'est le grand gaillard de ma cellule, devant l'agitation des gens et la passivité des gardes je comprends que c'est lui le chef ici.
Je ne reponds pas et avale mon dernier bouché de pain.

- je te parle!

- on y va! Je dis a l'attention de Luis qui me suis. On se lève et il nous regarde partir sans rien faire.

On s'assoit sur la grande cour ou les prisonniers fument, courent, parlent... je remarque un vieux monsieur au fond de la cour l'air mysterieux et passive. Je fais signe a Luis de me suivre et je vais le rejoindre.

- Bonjour je suis Julio.

- Gerardo.

- Luis.

Il nous regarde de la tête au pied avant de reculer pour se coller au mur. On fait de même alors qu'un brouhaha general se fait entendre. Le mec de ma cellule se met au milieu et demande aux autres de le defier. Un autre mec, blond, musclé aux yeux vert lui fait face en souriant.
Il se mettent en position et je comprends qu'il s'agit d'un combat a main nu. Le combat est sanglant, les coups son brusque et la foule reagit comme lors d'un combat de coq. Le mec de ma cellule soulève l'autre et monte en haut des marche menant aux cellules et le laisse tomber lourdement au sol dans un nuage de poussière. Le spectacle est ecoeurant. Incapable de se lever les autres viennent le soulever et l'enmène.

- Au suivant!

- Felix ça suffit pour aujourd'hui! Crie l'un des gardes.

- pas encore!

Il se tourne vers moi et mon sang se glace.

- toi le nouveau montre moi de quoi tu es capable!

- ne repond pas! Me dit gerardo.

- Alors t'as peur?

- j'ai jamais peur! Je dis en avançant vers lui.

- julio qu'est ce que tu fais.