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PDV julio

Quand j'ai vu ce papillon dans son dos, ça m'a fait l'effet d'une bombe. Tout coïncide tout me pousse vers cette fille que j'ai pourtant detesté du plus profond de mon ame.

" Mariposa"

La voix de Sarah resonne dans ma tête. Elle m'a donné ce bébé. Elle m'a montré Alma. Comme si Alma etait celle qui pourrait me sauver.

" elle ne t'a pa sauver?"

Oui a deux reprises... mais je n'ai rien demandé.

" je ne parle pas de ça... je parle de ton coeur."

D'un mouvement de la main je chasse la voix dans ma tête et lève la tête quand je la vois descendre les marches.

- tu vas ou? Ma voix est sévère.

- prendre l'air... elle me repond tout aussi froidement et prend la direction de la porte.

- tu ne peux pas sortir!

- et pourquoi? Dit elle en se retournant.

- c'est risqué. Tu peux nous mettre en danger.

Elle ne dit rien et remonte tout simplement.

Je sors et appèle Luis qui est postré devant la maison a parlé aux hommes que Alex avait trouvé pour l'operation.

- Jefe...

- pas tout de suite! Rentrer chez vous, je vous rapelle demain matin.
Je dis en me tournant vers eux.
Je les regarde partir dans deux camionettes et souffle.

- hermano... me dit Luis en me tapant dans le dos.

- Qué? (Quoi)

- tu fais une sale tête.

- je vais allé voir la tombe de Sarah.
Je dis tout simplement.

Il hoche la tête et part prendre une voiture.
Il s'arrête devant moi et je monte.

- Assure toi qu'on est pas suivi.

PDV Alma

Je regarde par la fenêtre la voiture s'eloigné avant d'avaler le comprimé pour la fièvre qui commence a se manifester. Heureuse ma blessure ne saigne pas et ne me fait pas mal au point de m'empêcher de marcher.

Je mets la capuche de mon sweat sur ma tête et sors de la maison.

J'ai cette folle envie de revoir la maison de mon père. Maintenant qu'on est dans cette ville que je connais par coeur. Il y a de grandes maisons alignées avec de grande cours. Des manoirs, des chateaux même. On n'y trouve que des riches, des senateurs, Député, celebrité et des dealeurs. Des trafiquant d'être humains, des assassins... c'est fou comment on peut cotoyer toute type de personne juste par le biais de l'argent.

Je continue de marcher a pas lent et essaie de garder la tête baissée. Je ne peux pas prendre de taxi je n'ai pas d'argent d'ailleurs il n'y passe pas souvent.

Apres au moins 30 minutes je vois enfin la grande barrière marron. On dirait que tout est abandonné et que personne n'y vit même apres toutes ces année. Une fois la barrière passé des larmes coulent a flots sur mes joues. On s'etait promis d'y revenir avec Veronica. Elle aurait du être la... tout comme maman d'ailleur. Ses fleurs sont mortes et leur petales sans couleur jonchent sur le sol poussiéreux de la veranda. Je tourne la tête vers le grand terrain qui autrefois etait si verte. Et la petite cabane qui tombe en ruine.

J'essuis mes larmes et avance lentement vers la porte principale.
D'une main tremblante je la pousse et rentre...

Mes larmes recommencent a coulé. Le feu qui a eut lieu n'a rien laissé, rien... tout a brulé. Je redessine avec ma mémoire les lieux.... Je monte les marches noirci par la fumée. Je monte dans les chambres. Je pousse celle de Veronica. En fait on dormait ensemble elle avait trop peur toute seule. Je me baisse pour prendre une peluche a moitié brulé au sol, et dans un geste incomprise je la ramène a moi.

Alma [Deuda]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant