J'ordonne à Jason d'aller voir Amanda. C'est la doyenne de nos « captives » et elle officie à nos côtés depuis longtemps. Le message est clair : je veux deux esclaves sexuelles, les plus jeunes de nos détenues. Parce que des petites putes en rab', on en a. Elles n'attendent que d'être utilisées. Ceci dit, cette sale petite garce ne perd rien pour attendre... Je ne pensais pas devoir faire appel à un plan B aussi rapidement.
Jason s'en va donc chercher les jeunes filles pour satisfaire les besoins les plus primaires de mes clients et, si elles répondent à leurs attentes – de toute façon elles n'ont pas le choix au risque de se prendre une balle entre les deux yeux –, ils repartiront avec elles et je m'en sortirai quand même avec le pactole prévu.
La discussion reprend entre mes clients. Continuant de fumer avec une moue satisfaite depuis qu'il a vu ma nouvelle recrue, c'est Lorenzo, le roux, et accessoirement chef d'un gang italien, assis à côté de moi qui entame le sujet.
– C'est bien la première fois que je vois une telle scène, me dit-il.
En soupirant, je masse mes yeux du pouce et de l'index d'une main, faisant abstraction du mafieux qui me parle, en plissant le front pour réfléchir et choisir quelle sera la meilleure manière de la punir.
– Même si c'était... particulier. J'ai bien aimé.
Mes oreilles se dressent. Parce que lui aussi il l'a remarqué ? Nul doute que oui.
Comme la dernière fois, alors même qu'elle se faisait rouer de coups, ses yeux noirs avaient lancé des étincelles qui avaient déstabilisé le gros homme. Mais surtout, ces mêmes yeux noirs avaient de nouveau provoqué une décharge électrique qui avait parcouru tout mon corps. C'était la deuxième fois qu'elle me faisait ressentir ce type de sensation.
J'ai parfaitement compris que son but premier était de ne pas se faire violer. C'est sans doute pour cela qu'elle avait prévu de se rendre aussi repoussante que possible pour ne pas être souillée.
Cette insolente a même tenu à me faire face et à me le faire comprendre en me lançant une œillade enflammée par-dessus son épaule, alors qu'elle se faisait traîner vers la sortie sans ménagement. Bon sang, je commence à ressentir des vibrations dans mon bas-ventre rien qu'au souvenir de ce moment...
Jamais aucune fille ou femme d'expérience n'a su provoquer en moi de telles sensations. J'ai toujours su me contrôler, mais là, je dois prendre sur moi pour ne pas laisser échapper par tous les pores de ma peau cette brusque envie de la prendre, de la torturer, de la baiser et... de la tuer.
Sale petite (et délicieuse) garce, je jure que tes prunelles ne laisseront plus jamais jaillir cette étincelle de bravade.
Mais pour le moment j'ai un autre problème à régler, car je vois bien que ce Lorenzo essaie de me la voler par tous les moyens.
Prenant un autre cigare, il m'en offre un, mais je décline et je réponds en lui lançant un regard meurtrier :
– Pourquoi ? Elle t'excite tant que ça, cette gamine ? lui dis-je, m'attendant à une réponse sans surprise.
– Hm... J'avoue que j'aime ce type de bout de femme. Et puis ça se voit qu'elle a joué un rôle pour ne pas se faire défoncer le cul, mais je n'ai eu aucune peine à l'imaginer en pleine action, avec de l'expérience. Je pourrais la dresser correctement, si vous m'en proposez un prix raisonnable bien entendu...
Cette fois-ci, mes yeux se plantent dans les siens. Un sourire narquois aux lèvres, il semble me lancer un regard de défi. Sachant que je n'ai fait venir cette fille ici que dans le but de la voir se faire pénétrer et de l'entendre pleurer et me supplier, je n'ai pas réellement l'intention de la vendre. Et ça, Lorenzo l'a bien compris. C'est pourquoi il me fait comprendre par son expression qu'il est très intéressé par Julia.
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MORSURE EMPOISONNÉE
Roman d'amourMe faire enlever le jour de mes 19 ans, ça aurait pu être une belle surprise si ça avait été dans le but de m'emmener à une fête pour mon anniversaire. Au lieu de ça, je me retrouve au milieu d'une pièce entourée d'hommes richement habillés, leur m...