Chapitre 24 - Tristan

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Confortablement assis dans mon canapé, sirotant mon verre de vin, mes pensées dérivent vers ce délicieux petit bout de femme.

J'inspire profondément en rejetant ma tête en arrière, les yeux clos, mon membre qui se durcit dans mon pantalon à la pensée de ce que j'avais éprouvé la veille, ce fameux soir où je l'avais prise entièrement.

Elle était vierge. J'étais donc son tout premier. Je n'aurais jamais imaginé avoir la primeur et l'honneur de découvrir son intérieur... Elle était si serrée, si chaude, si bonne...

C'était encore plus exquis que ce que j'avais imaginé.

Mais bon, après tout elle a bien cherché cette punition. Dès le début.

D'abord, elle m'a fait face effrontément le premier jour de notre rencontre.

Ensuite, elle a poussé le vice jusqu'à me défier ; à vouloir s'infiltrer et prendre la place de mes gars pour voler le collier et ainsi se venger d'avoir été piégée.

Oui, mais mon piège à moi avait été élaboré pour subtiliser des informations aux stups... Bon, d'accord, son but à elle était aussi de subtiliser le collier au ministre par ses propres moyens.

Mais ce qui m'a le plus exaspéré (et excité), c'est qu'elle m'a désobéi ! Elle s'est amenée comme une fleur en osant se pointer dans une robe à tomber, qui dévoilait à la fois ses épaules, ses bras et l'une de ses jambes, ce qui la rendait diablement sexy – et pas seulement aux yeux du ministre.

Quand bien même elle a réussi à dérober habilement – je dois le reconnaître – le bijou contenant la précieuse puce, cette fois-ci je ne voulais pas laisser passer son indiscipline.

Au souvenir de ses mouvements pour m'échapper et alors qu'elle me suppliait d'arrêter pendant que je la baisais violemment, je sens une vive contraction au niveau de mon entrejambe... En effet, cela n'avait fait qu'attiser un désir encore plus bestial.

J'attendais ce moment depuis si longtemps...

Non, bien sûr que je n'allais pas la tuer : j'allais la posséder, c'était bien mieux. Il fallait que je la fasse plier, que je la contrôle, qu'elle s'en remette à moi d'elle-même. Entièrement.

Tu verras, ma petite Julia. Je vais faire en sorte que tu ne puisses plus te passer de moi...

Continuant de siroter mon vin, une pensée me vient alors et je me redresse subitement.

C'est vrai que toutes les putes qui me sont dédiées ont les trompes ligaturées pour ma sécurité.

Merde, je n'ai pas pensé à ça avec Julia...

J'étais dans un tel état d'excitation que ce détail m'était sorti de la tête. Mais après tout, était-ce important ?

Je n'ai pas le temps de me pencher davantage sur la question, que la sonnerie de mon portable retentit.

Je décroche et j'attends patiemment qu'on m'apporte de bonnes nouvelles.

– Patron, tout est rentré dans l'ordre. Nous avons réussi à étouffer l'affaire du vol du collier.

– Parfait, Franck. C'est une excellente nouvelle.

– Par ailleurs, il semblerait que la Highster soit également touchée. Il faut dire que la disparition du collier alors qu'ils étaient sur les lieux ne leur a pas porté chance !!

– Ha ha ha !! Tiens donc. Parfait ! C'est bon pour nos affaires ça.

Je raccroche, le sourire aux lèvres. Je me réjouis de cette information.

Encore une fois, l'intervention de Julia a porté ses fruits, même si elle n'était pas conviée.

Elle voulait simplement me tenir tête et montrer de quoi elle était capable, sans doute pour m'impressionner. Au lieu de quoi, elle avait réussi à dérober la puce avec brio. Nous n'avions même pas eu à nous salir les mains.

Ah si, du sang avait coulé. Celui d'Amanda.

C'était sa punition pour avoir aidé cette gamine sans nous en avoir parlé, ni même tenu au courant du fait qu'elle allait se pointer à la soirée.

J'ai épargné sa vie, car malgré cet incident, Amanda reste la doyenne loyale et respectable parmi mes captives, envers et contre tous. Mais il m'a paru nécessaire de lui rappeler de qui elle tient ses ordres en lui faisant subir un châtiment exemplaire. Une oreille en moins, elle n'en sera pas sourde pour autant.

Cependant, une autre chose me dérange. Ce Xavier Lewis. Il tourne un peu trop autour de ma petite protégée. Non seulement il cherche à nous nuire, mais en plus de ça il a osé poser les yeux sur elle pendant la soirée.

Même si elle a joué un rôle crucial et qu'elle a empêché sa brigade d'agir, il n'aurait pas dû l'aborder. Il aurait dû l'ignorer. Au lieu de quoi, j'étais sûr qu'il s'était épris d'elle.

Je termine mon verre de vin jusqu'à la dernière goutte, puis je le serre entre mes doigts jusqu'à ce qu'il se brise en morceaux et tombe sur le sol en une myriade d'éclats.

– Si tu penses l'avoir, Xavier Lewis, tu te trompes lourdement.

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(Nous voilà à plus de la moitié du récit. Il va se passer beaucoup de choses dans la suite de l'histoire qui pourront vous surprendre, j'espère que ça vous plait (et plaira !) toujours autant ^^
Merci encore pour votre soutien constant, ça m'encourage tellement *cœur sur vous*)

MORSURE EMPOISONNÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant