#Maëlys
En me dirigeant vers l'hôpital ce matin, j'éprouvais une lueur d'espoir quant à l'amélioration de l'état de mon amie. En entrant dans sa chambre, je l'ai trouvée dans la même position. Mon cœur s'est serré. Je ne pouvais plus supporter de la voir ainsi, et cette sensation d'impuissance me plongeait dans un profond désarroi.
Je m'approchai lentement de son lit et m'assis sur la chaise à ses côtés, prenant sa main entre les miennes. Je pouvais sentir la froideur de sa peau, mais j'essayais de lui transmettre un peu de chaleur.
__ Tu sais, je suis ici pour toi, même si tu ne peux pas me répondre, murmurai-je, ma voix tremblante. _ Je me rappelle de tous ces moments où nous riions ensemble, de nos secrets échangés et de nos rêves fous. C’est ça que je veux garder en mémoire, ton sourire éclatant et ta force.
Je lui caressai doucement la main, me battant contre les larmes qui menaçaient de couler. __ Je sais que tu es un combat, et que même si tout semble sombre en ce moment, je crois en toi. Je crois en ta force, et je sais que tu reviendras à nous. Je veux que tu te battes, non seulement pour toi, mais aussi pour tous ceux qui t'aiment.
Je m'interrompis un instant, prenant une profonde inspiration. __ S'il te plaît, accroche-toi. J'ai besoin de toi dans ma vie. Il y a encore tant de choses à vivre, tant de souvenirs à créer. Je suis là, chaque étape du chemin.
Je serrai sa main un peu plus fort, espérant qu’elle sentirait mon soutien. ___ Je t’aime, mon amie. Rappelle-toi toujours que tu n'es pas seule dans cette épreuve. Je te promets que je serai à tes côtés, peu importe ce qu'il adviendra.
Cette situation me touchait profondément, ranimant en moi la haine que j'éprouvais pour son mari. Les larmes me montaient aux yeux, et mes pensées tourbillonnaient dans un tourbillon de désespoir, lorsque je sentis une pression douce mais distincte sur mes doigts. Étonnée, je relevai la tête, et mes yeux rencontrèrent ceux de mon amie, qui venait d'ouvrir les yeux. Une vague de soulagement et d'espoir m'envahit, me réchauffant le cœur.
__ Winnie ? Win... murmurai-je, ma voix tremblante d'émotion.
__ Théo... répondit-elle faiblement, presque inaudiblement.
"Théo ?" Mon esprit s'embrouilla à l'évocation de ce prénom. Qui était cet homme dont elle parlait ?
Malgré ma confusion, le simple fait qu’elle ait repris conscience me plongea dans une euphorie indescriptible. Mon cœur battait à tout rompre, et un sourire s'étira sur mes lèvres. Je ne pouvais pas rester là, figée dans l'incrédulité. Sans perdre une seconde, je me levai, le souffle court d'excitation, et quittai la pièce en courant.
Chaque pas me rapprochait des médecins, un mélange de peur et d'espoir pulsant en moi. J'atteignis le couloir, le son de mes talons résonnant contre le sol, alors que je lançai un appel urgent. Mon esprit était en ébullition, tout en réfléchissant à ce qui avait pu provoquer cette évanescence.
Mais une chose était certaine : elle était revenue. Et je ferais tout pour qu'elle sache qu'elle n'était pas seule dans ce combat.
Les médecins arrivèrent rapidement, l’air déterminé mais calme. Je restai dans le couloir, le cœur battant la chamade, attendant avec impatience des nouvelles. Chaque minute semblait une éternité, chaque mouvement à l’intérieur de la chambre faisait grimper mon anxiété. J’avais besoin de savoir qu’elle allait bien.
Finalement, après ce qui me parut être une éternité, l’un des médecins sortit de la chambre. Son expression était sérieuse, mais je ne pouvais pas interpréter ses traits. Je m’approchai, ma voix tremblante.
__ Comment va-t-elle ?
Le médecin prit une profonde inspiration avant de répondre :
__ Elle a ouvert les yeux et réagi aux stimuli. Nous avons effectué des examens, et tous les résultats sont rassurants. Elle est stable et devrait se rétablir.
Un immense soulagement m’envahit à ces mots. Comme un poids lourd qui se levait de mes épaules, je lâchai un soupir de gratitude. Je remerciai le médecin, une vague d’émotion m’envahissant. Les larmes qui avaient menacé de couler tout à l’heure se transformèrent en larmes de joie.
Je me précipitai dans la chambre, prête à retrouver mon amie. Elle était là, allongée sur le lit, les yeux encore fatigués mais remplis d'une lueur nouvelle. Je m'approchai d'elle, les mots se bousculant sur mes lèvres.
__ Winnie, tu es là. Je savais que tu reviendrais ! déclarai-je, une chaleur dans ma voix.
Elle esquissa un sourire faible, mais c'était suffisant. Je pris sa main dans la mienne, cette main qui avait retrouvé un peu de chaleur. __Tu m’as fait une peur bleue. Je suis tellement soulagée que tout aille bien.
Dans ce moment de réconfort, je réalisai que, malgré la tempête qui nous entourait, il y avait encore de l'espoir. Ensemble, nous allions affronter les défis à venir.
Un moment de silence s’installa, rempli de réconfort et d’émotion. Puis, Winnie tourna lentement la tête vers moi, une lueur déterminée dans ses yeux fatigués.
__ Est-ce que je peux te demander un service ? dit-elle, sa voix encore faible mais empreinte de sérieux.
__ Bien sûr, tout ce que tu veux. Qu’est-ce qu’il y a ? répondis-je, l’inquiétude reprenant le dessus.
__ Je peux utiliser ton téléphone ?
__ Pour quoi faire ? lui demandai-je, curieuse mais prudente.
__ Je veux passer un appel.
Je froncai légèrement les sourcils.
__ D'accord. Donne-moi le numéro, et je le ferai pour toi.
Elle acquiesça, une ombre de soulagement passant sur son visage.
__ Merci. Le numéro est le…
Je pris note du numéro, une pointe d’appréhension dans le ventre. Je ne savais pas à qui elle voulait parler, mais je respectais son besoin de contact. Une fois que je l'eus composé, je lui tendis le téléphone, mon cœur battant un peu plus vite, curieuse de découvrir ce qu’elle allait dire.
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Infidèles
HumorLa fidélité est un luxe que certains ne sauraient s'offrir, c'est le cas pour ce trio qui a su explorer divers horizons sexuels.