Chapitre 62

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Je me débattais, mais sa force m'écrasait, me laissant peu de place pour exprimer mes propres désirs.

— Je ne peux pas, Jeff… Je ne peux pas faire ça, pleurai-je, le cœur battant la chamade.

Il s’immobilisa un instant, et je vis un éclair de compréhension dans ses yeux, mais rapidement, il le refoula.

— Tu as besoin de moi, Maëlys. Laisse-moi t’aider, insista-t-il, sa voix devenant plus insistante.

Je tentai de me retirer, mais je me heurtais au mur. La confusion, la peur et la tristesse se mêlaient en moi. Dans un geste désespéré, je poussai contre sa poitrine, mais il avançait encore, porté par une impulsion que je ne comprenais pas.

— Jeff, s'il te plaît, arrête, répétai-je, ma voix brisée.

Ses yeux, qui avaient un instant montré de la tendresse, brillaient maintenant d'une intensité glaciale.

— Tu es là, avec moi. Oublie tout le reste. Nous pouvons recommencer à zéro, tenta-t-il, mais ses paroles ne m'apportaient aucune consolation.

D'une main, il déchira ma robe, exposant ma poitrine. Son regard devint lubrique.

— J'ai toujours eu envie de les toucher, de les sucer…

dit-il avec une intensité qui me fit trembler.

— Il n'est pas encore trop tard, tu peux arrêter ça, s'il te plaît.

Le suppliai-je, mais il n'écoutait plus. Ses lèvres saisirent mes tétons, sa langue s'y mit à jouer. C'était brutal, sans aucune douceur. Jamais je n'avais connu une telle violence, et cela me déstabilisa.

— Pitié !

dis-je en larmes.

— Laisse-toi faire, je suis sûr que tu vas adorer.

— Comment peux-tu prétendre être mon ami et me faire ça ?

— Parce que je t'aime, et tu seras mieux avec moi. Je ne te ferai jamais ce que ton époux t'a fait.

— Mais tu es en train de faire pire.

Il ne répondit pas, se contentant de faire glisser ses mains sur mon corps. Il agrippa mes fesses et me souleva avec une rapidité surprenante, me positionnant sur ses genoux.

— J'ai envie de te baiser jusqu'à ce que tu me supplie de m'arrêter.

La peur me saisit, et je tentai de me dégager, mais il serra son emprise sur moi et baissa son pantalon, sortant son sexe déjà dur. Je ressentis son membre entre mes cuisses et me figeai.

— Regarde !

ordonna-t-il, mais je refusai de lui obéir.

Il me força à le faire, et dès que mes yeux se posèrent sur son sexe, je déglutis.

— Ça, va entrer en toi et te faire revivre tout ce que tu as perdu durant tout ce temps.

— Ne fais pas ça !

Avec toute ma force, j'essayai de lui donner un coup, mais il esquiva habilement.

— Je voulais te prendre doucement, mais tu compliques les choses !

— Mon mari va te tuer si tu me fais ça !

— Tu penses qu'il te croira ? Tu es venue chez moi de ton plein gré !

Je me raidis.

Il avait raison.

— Mon père va te faire du mal, tu sais comment il est, il…

— Je dirai à ton père que tu entretiens une liaison avec moi depuis longtemps, et que cette sortie de chez toi n'était qu'une excuse pour passer la nuit avec moi.

— Salaud !

— J'aime mieux que tu me voies comme ça !

lâcha-t-il avant d'insérer deux doigts en moi. Il éclata de rire ensuite.

— La coquine, tu dis ne pas aimer, mais tu es déjà toute mouillée.

— C'est faux !

— De toute façon, ça me facilitera le travail.

Il me souleva, orientant nos corps dans la même direction, avant de s'insérer en moi d'un coup sec. Je poussai un cri de douleur, sentant mon corps se déchirer, mais ça ne l'arrêta pas. Il commença à bouger de façon sauvage, élargissant cet espace qui avait toujours été réservé à mon époux, tandis que les larmes coulaient sur mes joues.

— Je t'en supplie, arrête…

— C'est trop tard. Même si tu retournes avec ton époux, il ne pourra plus te retrouver. Je vais te briser pour que personne d'autre ne puisse profiter de toi, et tu reviendras vers moi.

Il me culbuta avec une rapidité fulgurante, ne me laissant aucune chance de reprendre mon souffle. Je tentai de crier, mais la douleur étouffait ma voix. Mon esprit se perdait dans un tourbillon de désespoir, cherchant un moyen de m'échapper de cette réalité. La pression de son corps sur le mien était suffocante, et la sensation de trahison était une lame tranchante qui me déchirait de l'intérieur.

— Jeff, je t'en prie, arrête... murmurai-je, mes larmes se mêlant à l'angoisse qui me tenait.

Il se pencha, son souffle chaud contre ma joue, et je fermai les yeux, espérant me réveiller d'un cauchemar dont je ne voulais pas croire qu'il était réel. Chaque mouvement qu'il faisait était un rappel cruel de ce que j'avais perdu. La sécurité d'un amour authentique, la tendresse d'une amitié, tout cela se transformait en une monstruosité que je n'aurais jamais imaginée.

— Ne fais pas ça, répétai-je, ma voix à peine audible.

Mais il ne semblait pas entendre. Ses mains, autrefois réconfortantes, étaient devenues des instruments de contrôle. Chaque geste de sa part me semblait comme une nouvelle trahison. Je pensais à mon mari, à tout ce qu'il avait été pour moi, à la douleur qu'il endurerait en découvrant cette trahison.

— Tu es à moi maintenant, lança Jeff avec une arrogance glaciale.

Un sentiment de colère, mélangé à la peur, commença à grandir en moi. Je ne pouvais pas le laisser gagner. Je ne pouvais pas le laisser détruire tout ce que j'étais. Je rassemblai mes forces et, dans un ultime effort, je me contorsionnai pour lui donner un coup de genou dans le ventre. Il recula légèrement , surpris mais ne me lâcha pas.

__ Tu veux jouer à ça ? Très bien ! Je vais te traiter comme tu le désires.

Il me souleva et me conduisit dans dans sa chambre en panique je me mis à le supplier de toutes mes forces.

__ Qu'est-ce que tu vas me faire ?

__ Tu verras !

Mon Dieu.

La peur me fit trembler.  Lorsque nous entrâmes dans la chambre, il me jeta sur le lit et verouilla la porte.

__ Tu sortiras de cette chambre quand je l'aurais décidé. Je vais te baiser jusqu'à épuisement Maëlys Manga !!!

Qu'est-ce que je fais ? J'étais prise au piège, j'avais aggravé mon cas et cette-fois , je vis toute forme d'humanité disparaître dans son regard.

InfidèlesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant