Chapitre 87

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#Winnie

Ma discussion terminée avec Paddy,  je me suis glissée dans le bureau de Théo. Il était au téléphone, mais dès que j'ai franchi la porte, j'ai contourné son bureau pour me positionner derrière lui. J'ai déboutonné sa chemise avec lenteur, laissant mes doigts effleurer son torse large et chaud. Il a levé les yeux vers moi, une lueur de désir immédiatement perceptible dans son regard.

__ Qu'est-ce que tu fais ? Sa voix était basse, un mélange de surprise et d'excitation, alors qu'il mettait son appel en sourdine.

Je n'ai pas répondu. À la place, je me suis penchée doucement pour mordiller son oreille, en laissant un souffle léger contre sa peau. Il a frissonné, tendant instinctivement la main pour m'arrêter, mais c'était trop tard. L'air entre nous était déjà électrique.

Je me suis dirigée vers la porte, l'ai verrouillée d'un geste assuré, avant de commencer à me déshabiller lentement sous son regard brûlant. Il me fixait sans détourner les yeux, capturant chaque mouvement de mon corps. Quand je me suis retrouvée en sous-vêtements, un juron s'est échappé de ses lèvres, lourd de désir.

__ On se rappelle, j'ai une urgence, dit-il brusquement à son interlocuteur, avant de raccrocher et de se concentrer entièrement sur moi.

Il s'est avancé d'un pas, le regard sombre et intense.

__ Tu cherches à me rendre fou, n'est-ce pas ?

Je l'ai regardé dans les yeux, un sourire espiègle aux lèvres, alors que l'air entre nous devenait de plus en plus lourd. Il n'était plus question de retenue, tout était devenu une question de désir pur et brut.

__ Peut-être que j'aime ça, ai-je répondu d'une voix douce, tout en glissant mes mains le long de son torse, sentant la chaleur qui émanait de lui.

Il a baissé son regard vers mes lèvres, un léger tremblement d'excitation parcourant son corps. Il n'a pas résisté plus longtemps, s'approchant de moi d'un pas ferme avant de m'attirer à lui, ses mains se posant sur ma taille avec force.

__ Tu sais ce que tu fais, Winnie... tu sais exactement comment me rendre dingue, a-t-il murmuré contre ma bouche, avant de m'embrasser avec une intensité que je n'avais pas anticipée.

Ses lèvres étaient brûlantes, et le baiser est rapidement devenu plus urgent, plus passionné. L'envie de tout effacer autour de nous, de ne penser à rien d'autre que cet instant, était palpable. Nous étions perdus dans une danse silencieuse, une connexion électrique qui ne demandait qu'à s'intensifier.

Il m’a soulevée avec une aisance déconcertante, et je me suis retrouvée assise sur le bureau, le souffle court. Les dossiers et les papiers éparpillés autour de moi n’avaient plus d’importance. Tout ce qui comptait, c’était la proximité de nos corps, la tension palpable entre nous, et son regard brûlant qui se fondait dans le mien.

Il s’est rapproché, se glissant entre mes cuisses, ses mains fermes ancrées sur mes hanches. Un frisson d’impatience me parcourait, et je ne pouvais plus cacher ce que je ressentais.

__ Dis-moi ce que tu veux, murmura-t-il, son souffle chaud glissant sur ma peau.

__ Prends-moi… sans retenue, répondis-je, ma voix presque un murmure, étouffée par l’envie.

Il n’a pas eu besoin d’autre invitation. Avec une assurance fiévreuse, il s’est pressé contre moi, et nos corps se sont enfin trouvés. Chaque contact, chaque geste, éveillait en moi un désir insatiable, et nous étions emportés dans une danse où le temps semblait s’arrêter, où rien n’existait au-delà de ce moment.

Je fermai les yeux, m’abandonnant à cette intensité qui nous consumait tous les deux. Nos souffles s’accéléraient, se mêlaient dans un rythme parfait, tandis que je m’accrochais à lui, savourant chaque sensation, chaque seconde de cet instant brûlant.

Les mouvements étaient brutaux, sans retenue, chaque poussée réveillant en moi un besoin encore plus grand, chaque soupir se mêlant au sien, résonnant dans la pièce. Nous étions emportés par une frénésie insatiable, les meubles grinçaient, les dossiers glissaient du bureau, tout était oublié.

Mon corps répondait au sien avec la même voracité, mes mains s'accrochaient à ses épaules, mes ongles traçaient des sillons sur sa peau. Je n'avais plus de contrôle, je ne voulais plus en avoir.

__ Ahhhh ....plus fort ....

__ Comme ça !?

Demanda t'il en soulevant ma jambe pour se loger plus profondément. Il me culbutait sans réserve et je pleurais de plaisir face à ses gestes habiles.

__ J'aime ta queue ! Elle est exquise .

__ C'est ta chatte qui l'est. Chaude, sucrée, je pourrais me perdre des heures en toi tellement tu es bonne bébé.

Il termina sa phrase en me donnant un coup sec qui me fit trembler de plaisir.

__ Ohhhh...ouuiiiiii..!!!

Le souffle haletant, nos regards se croisèrent, exprimant tout ce qui n’avait pas été dit. Le silence qui s’installait semblait lourd de promesses et de désirs inavoués. Je pouvais sentir son cœur battre aussi fort que le mien, une pulsation commune qui semblait faire écho dans tout mon être.

Sans un mot, il m’embrassa à nouveau, mais cette fois-ci, le baiser était plus tendre, presque hésitant, comme s’il savourait chaque seconde, chaque frisson que son contact faisait naître en moi. Ses mains glissèrent sur ma peau avec une douceur nouvelle, chaque caresse plus profonde, plus marquée. C’était comme s’il cherchait à mémoriser chaque détail, chaque courbe, chaque réaction.

Ce moment, suspendu dans le temps, nous appartenait. Tout le reste semblait s’effacer, laissant place à une connexion silencieuse, aussi intime que puissante. Je me sentais vulnérable, mais aussi plus vivante que jamais.

Au moment de jouir, il a poussé un grognement sourd et s'est affalé sur moi de tout son poids. C'était intense et indescriptible. Mes jambes tremblaient encore après ce moment partagé entre les quatres murs de son bureau.

InfidèlesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant