Dans un Paris contrasté par la chaleur de Laylâ et la froideur Moscovite de Yevgeniya, deux âmes que tout oppose se rencontrent.
Laylâ, douceur incarnée et pleine de vie, tente de percer la carapace glaciale de Yevgeniya, mystérieuse et distante. E...
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Des chiffres, toujours des chiffres, le tableau de bord de ma voiture affichait 19h35. Il me restait cinq minutes. Je ne vais pas prendre le risque de poireauter tél une touriste dans l'institut. Mon rendez-vous est à 40, alors je sortirais à 39. J'étais garé juste en face.
Bien que je m'accorde très peu de temps pour ma personne, cela ne me dérange pas quand l'occasion se présente. Pour le coup là, il s'agit d'un rendez-vous prit par ma grande sœur. D'après ses dires j'aurais besoin de « me détendre un peu plus ».
Voilà le problème des communs des mortels, se détendre, se laisser aller, assouvir certains besoins, phantasmes, et pour la plupart s'en mordre les doigts au final.
Malgré tout, bien que ce soit un soin, je veillerai au minimum à ne pas penser au travail. Ne m'en demander pas plus.
Trente-neuf, je coupe le moteur et sors d'un pas mesuré avant d'ouvrir la porte de cet institut baignant de différentes lumières créant une atmosphère agréable. Personnellement toutes ces lumières me donnent mal à la tête, fronçant mes sourcils.
En plus de ça, on sentait comme une légère odeur de plantes médicinales. Pour le coup, cette odeur ne me déranger pas plus que ça. Je me dirige enfin vers la réceptionniste, qui me regardait arrivée un sourire sur son visage.
Les français sont très expressifs, ça ne fait que quelques semaines que je suis en France mais c'est bien l'une des chose que j'ai pu constater. Très aigris également.
- Bonsoir, madame. Avez-vous un rendez-vous ?
Oui, répondis-je sans détour, d'un ton neutre. Au nom de Makarova. 19h40.
La réceptionniste consulta rapidement l'écran de son ordinateur et hocha la tête.
- Tout est en ordre, madame Makarova. Vous avez un soin du visage prévu avec notre esthéticienne. Si vous voulez bien patienter quelques instants, elle est en train de préparer la cabine.
J'acquiesce brièvement, jetant un regard à l'intérieur de l'institut. Ma sœur n'ayant cesser de me vanter sur la qualité des soins prodigués, étant présente je constaterai par moi-même.
Des pas de faisait entendre venant de l'espace de l'institut, quelle fut ma surprise en voyant la jeune pharmacienne en tenue d'esthéticienne. Elle travaille partout dites-moi.
Mon visage étant rester impassible, je la regarde m'accueillir.
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