Chapitre 6

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Les courses se succédaient, et, peu à peu, Maxima s'intégrait davantage dans le monde exclusif de la Formule 1. Le circuit de Monza approchait, un terrain légendaire pour Ferrari où Charles Leclerc avait souvent brillé. Maxima se rendit en Italie avec un mélange d'enthousiasme et de nervosité, déterminée à se montrer à la hauteur de la confiance que certains pilotes commençaient à lui accorder. Elle savait cependant qu'elle n'était qu'au début de son parcours, avec encore bien des sceptiques, comme Pierre et Max, à convaincre totalement.


Dans les paddocks de Monza, elle nota une présence plus marquée des pilotes Mercedes, Lewis Hamilton et George Russell. Les deux Britanniques avaient une réputation d'élégance et de charisme, un style bien différent de celui des pilotes avec lesquels Maxima avait commencé à sympathiser. Elle se retrouva rapidement face à Lewis, qui l'accueillit avec un sourire affable et une touche de curiosité dans le regard.


— Maxima Strake, la journaliste au style acéré, fit-il en croisant les bras, visiblement amusé. On dirait que tu fais enfin partie du club. Qui aurait cru ?


Elle rit, un peu surprise par la décontraction de Lewis. Elle avait rarement eu l'occasion d'interviewer des champions comme lui.


— J'essaie, répondit-elle en haussant les épaules. Ce monde est plus complexe que je l'avais imaginé.


Il acquiesça, son regard perçant détaillant chaque nuance de ses mots.


— La F1, c'est une passion qui dépasse le simple plaisir de la vitesse, répondit-il en souriant. Si tu es là pour comprendre ça, tu trouveras peut-être ta place.


À cet instant, George Russell se joignit à la conversation, son habituel sourire gentleman en place. Bien plus jeune que Lewis, George dégageait pourtant une maturité qui le démarquait des autres pilotes de sa génération. Il adressa à Maxima un regard complice.


— Et si tu as besoin d'un guide pour saisir tous ces détails, Maxima, tu n'auras qu'à m'appeler. Monza a beaucoup de secrets, certains que les journalistes découvrent rarement, dit-il d'un ton léger mais assurément charmeur.


Elle rougit légèrement, amusée par cette attention soudaine. George semblait trouver un malin plaisir à flirter de façon subtile, ajoutant un peu de jeu à cette ambiance professionnelle. Elle s'étonna elle-même d'apprécier cette légèreté.


— Merci pour l'offre, George, répondit-elle avec un sourire en coin. Mais j'ai cru comprendre que les pilotes n'étaient pas les meilleurs pour dévoiler les "secrets" de la F1.


George haussa les sourcils, faussement vexé.


— Ah, touché ! Mais tu verrais, je suis plein de surprises, ajouta-t-il, avant de lui adresser un clin d'œil.


À cet instant, Charles passa près d'eux, visiblement absorbé dans une discussion avec son ingénieur. Cependant, il ralentit en apercevant Maxima aux côtés des deux pilotes Mercedes. Un bref froncement de sourcils passa sur son visage, presque imperceptible, mais Maxima le remarqua. Charles s'approcha nonchalamment, gardant une expression neutre. Son ingénieur a ces côté. 

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