Chapitre 38

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Le lendemain matin, Maxima se réveilla en sursaut, son téléphone affichant l'heure bien plus tardive qu'elle ne l'avait anticipé. Elle n'avait pas le temps de réfléchir longtemps : elle sauta hors du lit, attrapa un jean et un t-shirt abandonné à portée de main, sans vraiment prêter attention, puis sortit en trombe de la chambre d'hôtel de Charles.Ce ne fut qu'une fois dans le hall de l'hôtel qu'elle remarqua le logo brodé sur son t-shirt. Un petit cheval cabré et le mot "Ferrari" s'affichaient fièrement sur son torse. Elle écarquilla les yeux, réalisant avec embarras qu'elle portait l'un des vêtements de Charles – probablement celui qu'il avait enfilé en vitesse pour descendre la veille au soir. Elle voulut faire demi-tour, mais il était déjà trop tard : elle était à la vue de plusieurs membres du paddock et de journalistes présents dans le hall de l'hôtel.L'un d'eux ne tarda pas à la remarquer, un sourire en coin.


— Maxima, jolie tenue ce matin, lança un journaliste avec un regard amusé. Tu veux nous dire quelque chose ?


Maxima sentit ses joues s'empourprer. Elle essaya de garder son calme, se redressant avec un sourire en coin pour cacher son malaise.


— Disons que je soutiens le rouge, répondit-elle d'un ton faussement désinvolte avant de se diriger vers la sortie.


Mais les regards et les murmures derrière elle la suivaient, et elle savait que ce simple t-shirt n'allait pas passer inaperçu, surtout dans un monde aussi scruté que celui de la F1. Maxima arriva à sa réunion avec un léger souffle, tentant de réajuster ses cheveux en désordre. Elle pénétra dans la salle où plusieurs journalistes et membres des équipes de communication étaient déjà installés autour de la table, leurs regards se tournant vers elle dès qu'elle entra.Elle vit quelques sourires et gloussements étouffés, et il ne fallut que quelques secondes pour que son choix vestimentaire attire l'attention de l'un de ses collègues.


— Eh bien, Maxima, un peu de changement d'allégeance ? dit-il en désignant le logo Ferrari sur son t-shirt d'un regard rieur.


Elle tenta de dissimuler son embarras derrière un sourire tranquille.


— Peut-être que je voulais me faire remarquer, répondit-elle avec un clin d'œil.


Mais alors qu'elle prenait place, elle sentit son téléphone vibrer dans sa poche. Elle jeta un coup d'œil discret et vit une série de messages de Charles, amusé de la situation.


> *Charles* : Tu es ravissante ce matin en rouge Ferrari. J'espère que ça va déstabiliser tes collègues 😏 > *Charles* : Je suis sûr que ce t-shirt te porte chance pour la réunion.


Un sourire échappa à Maxima malgré elle, et ses collègues la dévisagèrent un instant, intrigués.La réunion commença finalement, mais les discussions autour des stratégies de communication pour la saison prirent rapidement une tournure sérieuse. Il y avait des points à éclaircir concernant les tensions dans le paddock et le besoin de faire régner un climat plus apaisé entre les équipes. Mais alors que le sujet de la rivalité entre Charles et Verstappen fut abordé, les regards se tournèrent inévitablement vers elle.Le directeur de la réunion, un homme imposant avec un sérieux permanent, s'adressa à elle d'un ton direct.


— Maxima, avec ta proximité... professionnelle avec certains pilotes, surtout Charles Leclerc, comment comptes-tu aborder les tensions cette saison ? Ton dernier article était percutant, mais nous devons être vigilants pour ne pas déclencher davantage de conflits inutiles.

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⏰ Dernière mise à jour : 3 days ago ⏰

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