Chapitre 35

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Les jours qui suivirent furent marqués par une effusion de soutien de la part des fans, des amis, et même de certains membres de la communauté F1, touchés par cette déclaration sincère. Mais au-delà des réseaux sociaux, le couple ressentait une profonde satisfaction d'avoir montré une part authentique d'eux-mêmes, se libérant des contraintes habituelles de l'image publique.De retour dans les paddocks, Charles et Maxima entrèrent main dans la main, ce qui attira immédiatement l'attention de tous. Les murmures allaient bon train, les regards se tournaient vers eux, mais ils restaient sereins, concentrés et unis. Maxima, qui d'ordinaire gardait une certaine distance en tant que journaliste, se tenait maintenant fièrement aux côtés de Charles, assumant son rôle de soutien et de compagne. Alors qu'ils se dirigeaient vers les garages, Lando Norris ne put s'empêcher de faire un clin d'œil à Maxima.


— Alors, vous deux, prêts à conquérir le monde de la F1 en couple ? lança-t-il en riant.


— Plus que jamais, répondit Charles avec un sourire.


À quelques mètres, Max Verstappen, entouré de son équipe, observa la scène d'un œil sombre. L'officialisation de leur relation, le soutien de plus en plus fort de la communauté, tout cela semblait l'agacer profondément. Lors d'une interview improvisée, un journaliste en profita pour l'interroger sur ce qu'il pensait de ce nouveau couple très médiatisé.


— Ah, Leclerc et Strake ? fit-il en haussant les épaules. Je suppose que chacun se concentre sur ce qu'il veut. Certains se concentrent sur la victoire, d'autres sur des distractions. À chacun ses priorités, non ?


Les propos de Verstappen firent rapidement le tour des réseaux sociaux, et beaucoup comprirent qu'il tentait une nouvelle fois de provoquer Charles. Mais cette fois-ci, Charles refusa de se laisser entraîner dans la provocation. Son calme et son assurance n'échappèrent pas à Maxima, qui ressentit à la fois de l'admiration et une fierté immense.Plus tard dans la journée, alors qu'ils s'étaient un peu éloignés du tumulte, Charles attrapa doucement la main de Maxima et l'attira vers un endroit plus tranquille du paddock.


— Peu importe ce qu'il dit ou ce qu'il fait, murmura-t-il. Nous savons ce que nous voulons, et nous savons pourquoi nous sommes ici.


Maxima sourit et hocha la tête.


— Alors on reste concentrés, sur nous, sur ce que l'on veut vraiment accomplir. C'est notre course, Charles, et personne ne pourra nous en détourner.


Le sourire que Charles lui renvoya en disait long : un mélange de détermination, de gratitude et d'amour. Ensemble, ils étaient prêts à affronter les défis à venir, sur et en dehors de la piste, unis et plus forts que jamais. 


Le jour de la course, l'ambiance était électrique dans le paddock. Charles avait obtenu la pole position, et tout semblait indiquer qu'il était prêt à livrer une performance exceptionnelle. Maxima, elle, suivait l'événement depuis les stands, le cœur battant, un mélange d'excitation et d'appréhension dans chaque fibre de son être.

Les lumières s'éteignirent, et Charles bondit, s'élançant comme une flèche, parfait dans chaque virage, concentré à chaque ligne droite. Tour après tour, il distança ses adversaires. La tension montait dans les stands Ferrari, et les acclamations retentissaient alors que Charles creusait l'écart. Il restait imperturbable, déterminé à offrir cette victoire, pour lui, pour son équipe... et un peu pour elle.Le dernier tour arriva, le drapeau à damier flottait déjà dans l'air lorsqu'il franchit la ligne d'arrivée. Le cri de victoire de l'équipe Ferrari résonna dans les stands. Charles avait gagné ! C'était son moment.Sans perdre une seconde, il sauta hors de la voiture, jeta son casque dans les bras d'un ingénieur, et, presque en courant, il traversa la foule qui l'attendait pour fêter sa victoire. Tout le monde lui tendait les bras, le félicitant avec des accolades, des tapes dans le dos, mais son regard ne cherchait qu'une seule personne.Puis il la vit, un peu en retrait, un sourire ému sur les lèvres, les yeux brillants. Sans réfléchir, Charles traversa la barrière de mécanos, bousculant gentiment quelques coéquipiers, et se dirigea droit vers Maxima. Il l'attrapa par la taille, la souleva, et l'embrassa avec une passion sans retenue, sous les acclamations et les sifflets de l'équipe Ferrari et sous le regard surpris des caméras et du public entier.Ce baiser scellait tout ce qu'ils avaient traversé ensemble, toute la douleur, les doutes, et les joies. C'était leur victoire, à eux aussi. Maxima lui rendit le baiser, se fichant bien des caméras ou des regards autour d'eux, savourant cet instant de bonheur pur, ce triomphe partagé.Les réseaux sociaux s'enflammèrent instantanément. Les fans célébraient non seulement la victoire de Charles, mais aussi la romance publique qui, malgré les défis, semblait encore plus forte après tout ce qu'ils avaient traversé.

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