Chapitre 7

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Les jours suivants à Monza furent un tourbillon d'émotions et de découvertes pour Maxima. Entre les courses, les conférences de presse, et les soirées dans le paddock, elle se rapprochait de plus en plus de certains pilotes, en particulier de George. Le jeune pilote Mercedes possédait un charme naturel, une prestance qui la touchait d'une façon qu'elle n'avait pas ressentie auparavant. Avec lui, tout semblait simple, presque amusant. Leur complicité se tissait au fil des conversations et des regards échangés en secret.Charles observait souvent leurs interactions d'un œil discret, et bien que Maxima ait remarqué cette attention, elle choisit de l'ignorer pour l'instant. Elle voulait comprendre ce qu'elle ressentait pour George sans que l'opinion de Charles n'influence ses propres sentiments. Après tout, ils n'étaient rien de plus que deux professionnels qui apprenaient à se faire confiance.

Un soir, Maxima se retrouva invitée à une soirée organisée par Mercedes. George l'accueillit dès son arrivée, un sourire éclatant aux lèvres.

— Tu sais, Maxima, je suis étonné que tu sois venue, dit-il en lui tendant une coupe de champagne. Je pensais que tu aurais des obligations avec Ferrari.

Elle haussa les épaules en souriant.

— Ferrari n'a pas d'exclusivité sur mes soirées, plaisanta-t-elle. Et puis, j'avais envie de voir un autre côté de la F1 ce soir.

George lui lança un regard complice, inclinant légèrement la tête comme pour la remercier silencieusement. La soirée passa dans un mélange de discussions légères et de regards échangés. George semblait apprécier sincèrement sa compagnie, et Maxima se laissa aller à cette ambiance charmante, persuadée que, pour une fois, elle pouvait abaisser ses défenses.

Plus tard dans la soirée, elle se retrouva seule sur une terrasse, à observer les lumières de Monza. George la rejoignit, son sourire toujours aussi charmant. Leur conversation devint plus personnelle, et elle sentit leur connexion s'approfondir. Elle ne pouvait plus ignorer que quelque chose de plus fort la poussait vers lui. De son côté, Charles, bien que resté en retrait, ne put s'empêcher de la rejoindre brièvement au cours de la soirée. Lorsqu'il la trouva en compagnie de George, il s'efforça de garder une expression neutre, mais une certaine crispation transparut malgré lui.

— Alors, George, tu prends soin de notre Maxima ce soir ? lança-t-il d'un ton qui se voulait léger.George lui lança un regard espiègle.

— Toujours, Charles. Ne t'inquiète pas, elle est entre de bonnes mains, répondit-il avec un sourire entendu.

Charles força un sourire avant de se tourner vers Maxima, ses yeux s'attardant un peu plus longtemps que d'habitude.

— On se voit demain, dit-il simplement avant de s'éloigner, laissant Maxima et George seuls.

Elle sentit une étrange tension en observant Charles s'éloigner, mais se concentra sur George. Ses sentiments pour lui semblaient devenir plus clairs de jour en jour. Cependant, elle se rappelait à chaque instant qu'elle ne voulait pas précipiter les choses. Elle avait enfin trouvé un équilibre dans ce monde, et elle ne voulait pas tout risquer sur une simple impulsion.

Les jours passèrent, et Maxima et George continuèrent de passer du temps ensemble en dehors des horaires de course. Peu à peu, elle sentit son affection pour lui s'approfondir, une sorte de tendresse douce mêlée à une admiration sincère. George, par son assurance tranquille et ses attentions légères, la faisait se sentir à la fois importante et protégée, des sentiments qu'elle n'avait pas l'habitude de ressentir.Finalement, elle prit la décision de lui avouer ce qu'elle ressentait. Peut-être n'était-ce que le début de quelque chose de fragile, mais elle se sentait prête à prendre le risque. Elle savait qu'elle ne pouvait pas continuer à avancer sans savoir où elle en était vraiment avec lui.Pour l'instant, toutefois, elle ne dit rien à personne. Elle attendrait le bon moment, une occasion où elle pourrait lui parler en tête-à-tête, sans public ni spectateurs, sans l'ombre de Charles ni celle des attentes des autres. Ce qu'elle ignorait, c'est que George, malgré ses sourires et son apparente gentillesse, n'avait peut-être pas la même sincérité dans ses intentions. Ses propres sentiments, plus flous, se dévoileraient dans un éclat de vérité brutal plus tard, un éclat qui mettrait à l'épreuve tout ce que Maxima avait construit jusque-là.

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Bonjour j'espère que l'histoire vous plais je suis désolé ce chapitre est plus court que les autres 

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