Chapitre 29

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Le lendemain matin, Charles et Maxima décidèrent de retourner sur le bateau pour une autre journée sous le soleil méditerranéen. La mer était calme, et un léger vent rafraîchissait l'air. Maxima s'installa sur le pont, allongée sur un large transat, en maillot de bain, savourant la chaleur du soleil sur sa peau et la tranquillité du moment. La douce mélodie des vagues et le silence autour d'eux créaient une bulle, un cocon rien qu'à eux.Charles la rejoignit peu après, torse nu, un sourire en coin. Il la regarda un instant, amusé par la manière dont elle semblait complètement détendue, comme si le monde extérieur n'existait plus. Ses yeux se posèrent sur elle avec tendresse, appréciant ce moment de calme en sa compagnie, où il n'y avait ni chronos ni circuits, juste eux, loin de tout.Il s'approcha doucement et se laissa tomber à ses côtés sur le transat, allongé face à elle. Maxima ouvrit les yeux et esquissa un sourire en le voyant, ses yeux s'attardant un instant sur lui.


— Si quelqu'un m'avait dit que je passerais une journée pareille avec toi... je ne l'aurais jamais cru, murmura-t-elle avec un sourire espiègle.


Charles glissa doucement sa main dans la sienne, jouant avec ses doigts. Il la regarda intensément, son sourire tendre et un peu rêveur.


— Parfois, les meilleurs moments sont ceux qu'on n'avait pas imaginés, répondit-il, sa voix douce, presque un murmure.


Un silence complice s'installa entre eux. Ils se rapprochèrent lentement, leurs visages séparés par quelques centimètres seulement. Charles leva la main et caressa la joue de Maxima, la sensation de sa peau douce sous ses doigts le faisant frissonner. Leurs regards s'entrecroisaient, et tout semblait suspendu autour d'eux.Puis, doucement, leurs lèvres se rencontrèrent. Ce baiser n'avait rien de précipité ni d'impulsif ; il était tendre, empli de tout ce qu'ils n'avaient pas besoin de dire à voix haute. Charles approfondit le baiser, glissant sa main dans les cheveux de Maxima, tandis qu'elle posait sa main sur son torse, sentant les battements réguliers de son cœur.Ils restèrent ainsi, profitant de cette intimité, de cette connexion unique et précieuse. Charles rompit doucement le baiser, son front contre le sien, et la regarda avec un sourire.


— J'ai l'impression que ce moment est irréel, murmura-t-il, presque pour lui-même.


Maxima sourit, posant sa main contre sa joue, appréciant chaque détail de son visage, des cils qui encadraient ses yeux à cette étincelle qui lui était propre.


— Alors on n'a qu'à faire en sorte que ça dure le plus longtemps possible, répondit-elle en murmurant.


Ils passèrent ainsi l'après-midi à profiter de la chaleur et du silence, à échanger des confidences et des rires, entrecoupés de baisers volés et de regards complices. Pour la première fois depuis longtemps, ils vivaient pleinement l'instant présent, savourant chaque seconde comme si elle était unique. Sous le soleil déclinant, alors que la chaleur de la journée s'estompait doucement, Maxima et Charles se retrouvaient dans une intimité de plus en plus intense, comme si l'éclat de la mer et du ciel les rapprochait encore plus. Les moments passés ensemble ces derniers jours les avaient progressivement poussés à s'ouvrir l'un à l'autre, sans retenue ni réserve.Charles, allongé à ses côtés sur le transat, la fixa d'un regard empli de tendresse et de désir. Maxima lui rendit ce regard, sentant son cœur s'accélérer. Ils étaient seuls, loin des regards et du monde extérieur, enveloppés par la mer et le ciel. Ils partagèrent un long baiser, où toute la tendresse accumulée et la passion inavouée prenaient enfin leur place.Doucement, leurs gestes se firent plus intimes. Charles prit le temps de l'embrasser, de parcourir chaque centimètre de sa peau avec douceur et respect, comme s'il redoutait de briser cette bulle de sérénité qui les entourait. Maxima, répondant à chaque mouvement, se sentait libre, en confiance, prête à s'abandonner pleinement à lui.Ils se laissèrent porter par leurs émotions et par l'instant, un moment empli de douceur et d'intensité. Le temps semblait s'être arrêté autour d'eux, comme si ce moment leur appartenait à jamais, gravé dans leur mémoire.Alors que le soleil finissait de disparaître à l'horizon, ils restèrent enlacés, savourant cette intimité partagée et le calme de la mer.

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