Chapitre 27

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La soirée s'annonçait mémorable. Après cette victoire éclatante, toute l'équipe Ferrari avait décidé de se retrouver dans un restaurant chic du centre-ville pour célébrer la réussite de Charles. L'ambiance était festive, et les pilotes avaient mis de côté leurs rivalités pour un moment de détente, un verre à la main, entourés de rires et de conversations animées.Maxima arriva un peu plus tard que les autres, voulant éviter d'attirer l'attention. Elle fut accueillie par des sourires et des accolades de l'équipe Ferrari, qui commençait à l'accepter grâce à ses reportages bien écrits et son attitude toujours respectueuse envers le personnel de l'équipe. Charles, occupé à discuter avec Fred Vasseur et Carlos Sainz, tourna la tête en la voyant entrer. Son sourire s'illumina instantanément, et il trouva rapidement une excuse pour s'éclipser et la rejoindre.


— Je pensais que tu ne viendrais pas, dit-il en lui tendant un verre de champagne, son regard pétillant de bonheur.


— Comme si j'allais manquer ta victoire, répondit-elle en trinquant avec lui. Et puis, qui pourrait refuser une fête avec des pilotes de F1 et des bouteilles de champagne ?


Ils échangèrent un sourire complice, et Charles l'entraîna vers un coin plus tranquille, à l'écart de l'agitation. Cependant, ils n'étaient pas à l'abri des regards : certains de leurs collègues, dont Pierre Gasly et Lando Norris, avaient bien noté cette discrétion entre eux. Pierre s'approcha alors avec un air taquin.


— Alors, Charles, je vois que tu profites bien de ta soirée de victoire, dit-il en leur jetant un clin d'œil. Tu pourrais presque penser qu'on fête autre chose ici, non ?


Maxima rougit légèrement, tandis que Charles répondit avec humour :


— Juste heureux de fêter cette victoire avec les bonnes personnes, dit-il en passant un bras autour des épaules de Maxima, brièvement, avant de reprendre son verre.


Lando rejoignit rapidement Pierre, avec un sourire encore plus malicieux :


— Oh, mais c'est beaucoup plus intéressant que ce que je pensais ! Alors, vous deux, c'est... officiel ? Ou encore "classé confidentiel" ? plaisanta-t-il.


Maxima et Charles échangèrent un regard, hésitant entre répondre ou laisser le mystère planer.


— Officiellement, nous trinquons à une victoire, répondit-elle, esquivant élégamment. Quant au reste... ce n'est pas vraiment vos affaires, messieurs.


Pierre et Lando éclatèrent de rire, appréciant sa répartie. Ils ne poussèrent pas plus loin et s'éloignèrent, plaisantant entre eux tout en les observant à distance, amusés par ce qu'ils percevaient désormais comme une évidence.Alors que la soirée battait son plein, Charles prit la main de Maxima et l'entraîna sur la piste de danse, se fichant des regards. Ils se laissèrent emporter par la musique et les rires autour d'eux, savourant ce moment où les tensions semblaient s'être évaporées. Charles, confiant, la faisait tourner sous les lumières tamisées, leurs rires se mêlant à la musique. Ils étaient perdus dans leur propre bulle, insouciants, comme s'ils n'avaient plus rien à cacher.Fred Vasseur, qui observait la scène depuis la table principale, échangea un regard approbateur avec Carlos.


— Il a l'air heureux, commenta-t-il, un léger sourire aux lèvres. Peut-être que ça ne fera pas de mal, d'avoir quelqu'un pour lui rappeler ce qui compte en dehors de la course.


Carlos hocha la tête, satisfait, avant de lever son verre vers Charles et Maxima.Au fur et à mesure que la nuit avançait, Charles et Maxima se retrouvèrent sur une terrasse en retrait, un peu à l'écart de la fête. Les étoiles brillaient au-dessus d'eux, et la ville en contrebas semblait calme et lointaine. Charles, toujours aussi enjoué, posa sa main sur la joue de Maxima, son regard brillant d'une intensité douce.


— Merci d'être là ce soir. Je ne crois pas que cette victoire aurait eu le même goût sans toi, murmura-t-il.


— Merci de me laisser partager tout ça avec toi, répondit-elle en se rapprochant.


Ils restèrent là, dans un silence apaisant, leurs regards se parlant sans mots. Puis, Charles l'embrassa, doucement, dans la tranquillité de cette terrasse, à l'abri des regards et du bruit du monde. Ils restèrent ainsi, perdus dans leur étreinte sous les étoiles, profitant de ce moment de répit à l'abri de l'agitation de la fête. Le bruit lointain de la musique et des rires ne faisait qu'ajouter au sentiment d'intimité qui les enveloppait. Charles caressa doucement la joue de Maxima, son regard plongé dans le sien.


— On a toujours dit qu'on garderait ça discret, murmura-t-elle, souriant.


— Oui, mais ce soir, je voulais que tu saches que, quoi qu'il arrive, tu fais partie de cette victoire, répondit-il. Ce n'est pas juste Ferrari ou moi. C'est toi aussi.


Elle sentit son cœur battre plus fort. Il y avait une profondeur dans ses mots qui la rassurait, une promesse silencieuse qu'ils seraient prêts à affronter ensemble tout ce qui viendrait.Ils retournèrent ensemble à la fête, main dans la main. Leurs collègues étaient dans un état d'euphorie contagieuse, et les verres de champagne circulaient sans interruption. Pierre Gasly, l'œil vif, ne manqua pas de remarquer le sourire serein de Charles et le regard tendre de Maxima. Il s'approcha, un sourire en coin.


— Alors, vous deux, pas d'excuse demain matin pour l'entraînement. Parce que Charles, vu comme ça, tu vas devoir être en forme pour la prochaine course, et je compte sur toi, dit-il en riant, faisant allusion à l'intensité des prochaines épreuves.


Lando Norris, un verre à la main, les rejoignit en plaisantant.


— Franchement, je n'aurais jamais imaginé que notre sérieux Charles puisse être aussi romantique, ajouta-t-il, taquin.


Maxima roula les yeux, mais elle ne pouvait s'empêcher de sourire. Charles, amusé, répliqua avec un clin d'œil :


— Il y a beaucoup de choses que vous ne savez pas encore sur moi, les gars.


La soirée se prolongea dans les rires et les souvenirs partagés, chaque pilote ayant ses anecdotes de l'année écoulée. Les rivalités de la piste semblaient lointaines, remplacées par une camaraderie chaleureuse. Maxima, entourée de cette équipe qui, finalement, l'avait acceptée, se sentait chez elle.Quand la fête se dissipa finalement, Charles raccompagna Maxima jusqu'à sa chambre d'hôtel. Ils s'arrêtèrent devant la porte, pris dans un moment suspendu entre la fatigue de la fête et l'euphorie de leur victoire.


— Merci pour cette soirée, Charles. Et... pour tout le reste, murmura-t-elle en le regardant tendrement.


Il se pencha vers elle, son sourire empreint d'une douce fatigue.


— C'est juste le début, Maxima. Juste le début.Il l'embrassa une dernière fois avant de la laisser entrer. Ce soir-là, Maxima s'endormit avec la certitude apaisante qu'ils étaient prêts, quoi qu'il arrive, à affronter ensemble cette nouvelle saison et les défis qui les attendaient.

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