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Tout va se passer dans notre chambre. La télévision fonctionne dans le salon, pour faire croire à Nicolas que nous sommes affalés sur le canapé. J'espère qu'il n'entendra aucun bruit suspect ! De toute façon, il a des tas de médicaments à prendre, qui l'assomment. Pascal, Sébastien, Cyril et moi sommes donc réunis, déjà nus, dans la chambre.

— Comment vous voyez les choses ?

— Moi, je m'installe sur le fauteuil et je profite du spectacle !

— Eh bien, Sébastien, tu vas venir derrière moi et pendant ce temps, Pascal vient derrière toi.

— On est vraiment en train de franchir une grosse étape.

— Tu peux toujours dire non, on ne force personne.

Bien sûr qu'il ne va pas reculer maintenant. Il ne veut pas trop montrer que ça l'excite un maximum, mais nous savons bien qu'il en a envie.

— Tu me dis si je te fais mal, Mathieu.

— Pas de souci, je pense que tu peux y aller en toute confiance.

Je ne dis pas que j'ai l'habitude et qu'on peut entrer comme dans un moulin, mais disons qu'il est outillé tout à fait normalement, donc ça ne devrait pas poser de souci.

— Toi aussi, Sébastien, tu me dis si ça te fait mal.

J'ai confiance en Pascal, il va procurer beaucoup de plaisir à mon pote.

— Voilà, c'est parti !

Il nous faut un peu de temps pour trouver le bon rythme. Mais finalement, nous arrivons tous à nous amuser, y compris Cyril qui semble beaucoup apprécier le « spectacle ». Au début nous arrivons à rester assez calmes, mais ensuite les gémissements deviennent des cris et bien sûr, pour le grand final, nous n'arrivons pas à nous contenir. Si Nicolas n'a rien entendu, c'est qu'il est vraiment mis KO par les médicaments.

Nous nous allongeons sur le lit, transpirant, heureux.

— Waouh, c'est totalement différent de ma première expérience.

— En mieux, j'espère.

— Et comment ! Attention, je risque d'y prendre goût.

Notre amitié a encore pris une autre tournure...

La vie de Mathieu (IV)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant