Virginity Game (En correction)

Prologue

Sophie

Je fus réveillée par le soleil qui frappait mon visage par la fenêtre. Je gémis alors que je m'assis sur mon lit, le premier jour de classe. Je ne savais quelles émotions j'éprouvais pour le moment, un mélange de nerfs et d'excitation.

Je me levai et allai dans ma salle de bain pour prendre une douche rapide. Quand je sortis de la douche, je pris un moment devant le miroir, pouvant à peine me voir sans mes lunettes.

J'avais parcourut un long chemin depuis l'école secondaire.

Je souris en regardant mes dents maintenant droites et sans métal. Je plaçai mes lentilles de contact sur mes yeux, j'étais devenues une experte au cours de l'été. À l'heure actuelle, mes cheveux étaient frisés et marrons clairs en contraste avec mes vieux cheveux noirs et bouclés d'avant. Je tournai mon liseur et me redressai, faisant tomber mes cheveux plus légers devant mes omoplates.

Prenant mon maquillage, j'en mis peut-être un peu plus que nécessaire, mais j'avais besoin de chercher le meilleur de moi-même. Tout le monde se souvenait de moi comme étant la perdante de l'avant-dernière année. Dans tous les livres, si vous aimiez obtenir de bonnes notes, aviez des lunettes et des bagues, vous étiez moches.

Ce n'était plus moi.

J'allais à mon placard remplit de vêtements débordants que ma mère m'avait achetés au cours de l'été. C'était la raison pour laquelle je voulais changer. Elle avait obtenu ce nouveau travail intérimaire et elle était dans cette émission de télévision, alors nous étions assez souvent prises en photos et j'avais toujours été regardé comme l'héritière laide, alors que ma mère avait l'air absolument parfaite.

Je mis un jeans skinny blancs, mon corps avait toujours été passable, je suppose. Du moins, je n'avais jamais eu le sentiment d'avoir besoin de changer mon corps en tout cas. J'avais, ce que je pensais être bien,  j'aimais mes jambes et avais un ventre assez tonique. Je ne savais pas comment il pouvait encore l'être, je ne faisais absolument aucun exercice.

Mon corps n'avait jamais été le problème, mais tout le reste l'était ! Je mis un petit croc top bleu, qui exhibait peut-être un petit peu mon ventre puis enfilai une veste blanche.

Après m'être habillée, j'attrapai mon téléphone et descendis les escaliers. J'allais être en retard pour le bus. Je courus vers la porte ne me dérangeant pas de savoir si ma mère était là. Elle était probablement au lit ou à une séance photo, donc pas de bonjour ou de "passe une bonne journée". Je m'arrêtai à l'arrêt d'autobus, personne ne s'arrêtait ici. C'était ainsi depuis ... Eh bien, depuis toujours.

Le bus s'arrêta peu de temps après que je ne sois arrivée à l'arrêt de bus. Je montais les marches et m'assis dans le premier siège que je vis. D'accord, même après ma complète transformation, j'étais toujours légèrement timide. Je me fermais sur moi-même et cela avait peut-être quelque chose avoir avec la raison pour laquelle je n'avais pas réellement d'amis. Ouais, bien sûr, j'avais des gens avec qui parler à l'école, mais je n'avais jamais eu envie de sortir avec eux après.

Quand je quittai le bus, mon estomac fit un bon à la vue de l'école secondaire. J'avais toujours entendu parler de la façon dont les étudiants de première année étaient traités, comme des animaux, mais je n'avais jamais eu peur tant que je me retrouvais à l'extérieur de l'école en tant que jeune fille de première année. Je commençai à monter les marches du lycée, mais la seule chose qui courait dans mon esprit était : c'était ça. C'était là que tu te faisais toi-même. La première impression pouvait soit te rendre meilleur ou soit te briser. C'était mon moment.

Je rentrai dans l'école, timidement, regardant autour de moi les personnes dans le couloir, puis marchai rapidement vers le casier, que j'avais acheté pendant l'été. J'y avais mis mon porte-monnaie. Pas besoin d'une bourse, mais les filles du collège qui semblaient être bien connues parmi tous détenaient des portes-monnaies. Quand j'avançai vers ma classe, je ne rentrai même pas en contact visuel avec quelqu'un, préférant prendre le siège le plus en arrière.