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Sophie

- Je peux raccrocher maintenant ? demandai-je.

Ça faisait 20 minutes que j'étais au téléphone avec Dana.

- Non. Il est 1 heure du matin, il y a des fous qui traînent à cette heure-là.

Je levai les yeux au ciel.

- Ouais et bien, si je raccrochais tu arriverais plus vite.

J'allais raccrocher quand sa voix me revint.

- Alors qu'est-ce qu'il se passe ? Ce sera moins bizarre et inconfortable si tu me le dis au téléphone.

Je pouvais deviner son sourire.

- Je ne vais pas te le dire.

Il rit.

- Princesse, je viens te chercher dans un trou perdu, alors vaudrait mieux que tu me le dises.

Je souris sans le vouloir.

- Bien...

Je respirai un bon coup tandis que je réfléchissais à ce que je pouvais lui dire.

- Moi et ma mère on s'est disputé.

Je ne donnais pas de détails comme je ne faisais pas confiance à Dana.

- Vraiment. J'ai cru que t'avais failli te faire tuer ! Qui flippe comme ça après une dispute avec ses parents ?!

Il avait l'air en colère. Je m'en foutais, il pouvait se moquer ou je ne sais quoi mais moi je savais pourquoi je pleurais.

- Ouais mais juste dépêche-toi.

Ma voix sonnait comme celle d'une petite fille faible qu'on avait brisée. Je détestais ça.

- Hey, courage reine de bal.

Il rit et j'entendis du bruit. Je levai la tête pour voir la voiture de Dana s'arrêter sur le bord du trottoir. Je me levai et marchai vers sa voiture. J'essayai d'ouvrir la portière mais elle était verrouillée. La vitre se baissa et je vis Dana me sourire.

- Combien la nuit ?

Je levai les yeux au ciel devant son air stupide.

- Déverrouille la porte trou du cul.

Il rigola et j'entendis le clic de déverrouillage de la porte. Aussitôt que je me suis assise sur le siège, il se rapprocha de moi pour me renifler.

- Je ne sais pas depuis combien de temps tu vis chez les humains mais on ne se renifle pas les uns les autres.

Il se recula et me regarda.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? T'es horrible et tu sens ce à quoi tu ressembles.

Je haussai les épaules, ne voulant pas lui expliquer.

- Contente toi de conduire.

Il me regarda un moment.

- Tu sais j'en ai vraiment marre de toi qui ne veut pas me raconter ce qu'il se passe et je vais arrêter de venir te sauver, lança-t-il.

Je levai les yeux au ciel et regardai parla fenêtre comme je le fais tout le temps. J'y vis mon reflet et fis une mine dégoûtée. J'avais du maquillage partout.

•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•

Quand j'entrai dans la maison, j'entendis de la musique très forte venant du salon et des gars rirent et parler.

Virginity Game (En correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant