Deux semaines, pas plus ...

CHAPITRE 29

PDV David

Comment dire que je suis la définition du seul et de l'unique imbécile qui existe sur cette terre. Non mais sérieux je suis vraiment trop con, pourquoi je l'ai laissé en plan, comme un déchet (oui je sais le mot est un peu fort). Je me sens tellement débile. Je revois encore son regard d'incompréhension qui se liait sur son visage quand je suis parti comme ça, sans aucunes raisons en plus et sans ne dire aucuns mots. Surtout que je ne vois pas pourquoi je l'ai laissé alors que j'ai adoré ce moment passé avec elle. Il était peut être court, mais pour moi, il m'a paru être une éternité mais une éternité de pure bonheur. Son baiser avait tellement de sensations que je ne pourrais les décrire. Cette fille est tout simplement un total mystère pour moi et c'est ça que j'aime chez elle ...

Putain de merde mais pourquoi j'ai fait ça?! Tout simplement parce qu'elle t'intéresse... Quoi?! Mais arrête de dire de la merde! Elle ne m'intéresse pas et ça j'en suis sûr. Si je réagis comme ça, c'est tout simplement pour parfaire mes plans... Ce qui m'intéresse pour le moment c'est ce foutu pari et rien d'autre. Une fois terminé, tout redeviendra comme avant. C'est plutôt ce que tu espères...

Me voilà retourné auprès de mes potes et après avoir reçu un verre bien rempli dans la face par Cassandre, je suis allé dans la salle de bain me mettre un peu d'eau fraîche sur le visage. Je n'aurais jamais cru dire ça un jour, mais ce verre je l'ai tout de même bien mérité. Je n'ai pas été le mec le plus cool avec Cassandre. Je l'ai insulté, embrassé, laissé... enfin bref j'ai fait que de la merde avec elle. Putain, mais je suis vraiment une belle enflure! Je fais vraiment tout est n'importe quoi en ce moment et encore plus avec elle. A part tout foutre en l'air dans ma vie ou faire du mal aux personnes qui m'entourent, je ne fais rien d'autre.

Après mettre remis les idées en place, histoire de ne pas péter un câble devant tout le monde, je décide de redescendre pour les rejoindre. Arrivé en bas, je tourne la tête de gauche à droite à la recherche de cette fille, Cassandre. Mais le problème c'est qu'elle n'est pas seule, et le pire c'est qu'elle embrasse Nate. Putain mais elle s'arrête jamais ou quoi avec les mecs, elle veut vraiment ma mort. Je commençais à peine à faire redescendre ma colère et là il faut bien évidemment qu'elle en rajoute une couche comme toujours.

Je marche droit devant moi en poussant tout le monde pour arriver le plus vite possible près d'eux et surtout pour mettre fin à ce baiser qui me rend complètement fou. Pour une fois, je ne cherche même pas à frapper Nate, chose qui est vraiment très rare. Non je me contente d'attraper Cassandre pour l'emmener à l'écart de toute ces personnes, ou plutôt des mecs qui veulent l'approcher. Bon pour être sûr d'être seul, je ne me dirige pas dehors cette fois.

Cassandre ne se débat pas, à ma plus grande surprise. Elle est dans mes bras comme si tout ce qu'il se passait été normal. A mon avis elle ne doit pas savoir que c'est moi qui la porte, car si elle le savait, je pense qu'elle m'aurait déjà explosé la tête. En même temps ça se comprendrait après ce que tu lui as fait.

Arrivé à l'étage, j'ouvre la porte d'une des chambres pour être en total intimité. J'entre à l'intérieur de la pièce et la referme derrière moi. Je m'adosse contre la porte tout en gardant Cassandre dans mes bras. Je la tiens fermement car je ne veux pas qu'elle parte, j'en ai marre de lui courir après pour essayer de la protéger. Mais la serrer encore plus ne change rien car elle ne bouge pas.

- David, je sais que c'est toi, alors est ce que tu peux me reposer à terre. Dit-elle d'une voix très basse.

Sa voix est très calme, ce qui me surprend un peu. Disons que je m'attendais plus à des insultes ou même pire mais pas à cette voix. La Cassandre que je connais n'a jamais été comme ça, enfin du moins avec moi. Je ne vais pas attendre plus longtemps au risque d'avoir vraiment des coups de la part de Cassandre et décide de la poser à terre. Elle se redresse pour se mettre face à moi. Me voilà encore face à ses magnifiques yeux verts qui me transpercent toujours autant.