Chasse Gardée {série Traqueuses}

Chapitre 4

Chalut à tous !
Ensuite, je m'excuse de l'attente entre les chapitres, mais comme j'aime si bien le dire, j'écris quand l'envie me prend. De plus, ce chapitre a été particulièrement difficile à écrire, enfin bon, j'espère que vous aimerez tout autant ^^

Rappelez vous, Athénaïs, après un voyage tumultueux, soldé par une magnifique arrivée sur le territoire de la Bête du Gévaudan, s'est affirmée face aux loups, malgré ses habitudes. Puisqu'Issac avait accepté l'ivitation à un buffet de leur hôte, elle s'y est rendu, même si elle était peu à l'aise.

La demeure de l'alpha était immense. Digne d'un palace. Et Il fallait avouer qu'il savait recevoir. Malgré les réprimandes d'Issac, je n'avais pas troquée ma tenue pour une robe de soirée, mais tous les loups dans le salon portaient eux des costards. Je n'avais jamais aimé les robes, et ne souhaitais pas dépenser des fortunes pour qu'elles soient ensuite gaspillée en disparaissant lors d'un changement. Issac partis saluer certains alphas ou loups de se connaissance, suivit de près par Bryan, tandis qu'Hinata et moi nous dirigions vers le buffet, en ignorant les regards que l'assemblée nous portait.

Tous avaient du sentir que je n'étais pas de la meute locale, et voir une femme à ce genre de réunion importante était assez rare. Surtout une protéger par un loup soumis. Ironie, quand tu nous tient !

Mes doigts se refermèrent sur la dague en argent que je portait à la cuisse. Je n'aimais pas être le centre d'attention. Vraiment pas.

Alors que je m'apprêtais à saisir un des plats du buffet et m'enfuir le plus loin possible, une voix forte couvrit toute les autres, et me fis m'arrêter.

- Je me disait bien que je connaissais une telle chevelure !

Je me tournais alors en direction de l'homme qui m'avait interpellé, et dont la voix chantante me calmait.

Bonne Lecture !!

~*~

J'aurais pu reconnaître cette voix tendre mais tenue d'un brin d'espièglerie sans me poser de questions, mais l'odeur de tilleul et de steppe qui me parvint finit de m'éclairer sur l'identité de mon interpelant.
Manuel Ortega n'avait pas changé d'un pouce. D'une carrure un peu frêle, il n'en était pas moins l'un des plus puissants alpha qu'il m'aie été donné de rencontrer. Sa peau halée, sa démarche svelte, ses cheveux bruns tenu en queue de cheval tombante dans sa nuque, son sourire aguicheur et taquin, ses yeux ravis couleur café... Oui, L'alpha de Cordoue m'avait bel et bien manqué.
J'avais réellement apprécier mon temps passé à ses côtés, nos chamailleries, et nos défis. Cela faisant bien 40 ans que j'avais quitté sa meute et m'étais rendu dans le nord de l'Europe, mais lorsque je le vis se diriger vers moi d'un pas souple et assuré avec ses deux loups à sa suite, j'en suis venue à me demander pourquoi j'étais partis.
Enfin non, je savais pourquoi. Une ancienne connaissance m'avait dirigé vers lui il y a un peu plus de 70 ans lorsqu'elle avait appris que je me dirigeais vers l'Espagne, m'assurant qu'il ne verrait aucun inconvénient à avoir une louve solitaire sur son territoire. Puis, j'avais peu à peu sympathisé avec la boule d'énergie que s'avérait être sa sœur, et avais finalement accepté le lien de meute qu'il m'avait proposé. C'était alors devenu l'une des personnes que j'appréciais et respectais le plus. Bien qu'il fasse tout pour me donner envie de l'écorcher vif. Mais c'était ce trait de caractère qui m'avait le plus séduit chez lui.

Tout chez lui respirait toujours autant le prédateur, même si aux premiers abords, il était loin d'y ressembler. Il n'était ni grand, si très fortement baraqué. Non. Manuel Ortega avait juste ce qu'il fallait. C'était son charisme qui faisait tout le reste. Sa puissance.