Chasse Gardée {série Traqueuses}

Chapitre 33

Coucou ! Bon alors ce chapitre aurait du arriver bien plus tôt, mais malheureusement, je n'ai plus internet depuis dimanche dernière. Ou sinon sur la 3g de mon téléphone. Et écrire sur mon téléphone, très peu pour moi.
Alors du coup vu que ça n'a pas l'air de s'arranger avant mercredi prochain (ce qui veut dire que ça sera régler dans uns semaine au mieux) j'ai décidé d'aller chez un copain.

Et du coup, voilà le nouveau nouveau chapitre de Chasse Gardée,fraichement pondu.

J'espère qu'il vous plaira !

Précédemment, Athénaïs est perturbée par le comportement d'Azazel avant de passer à l'assaut, et cela trouble sa concentration. Elle se lance tout de même dans la bataille et défait trois ennemis avant de parvenir au souterrain du domaine. Là, cherchant SA trace, elle tombe sur la salle de supplices, et ne peut que s'arrêter devant.

Je restais un instant interdite devant la porte, avant d'y pénétrer, ignorant les grognements du loup à mes côtés.
Les poteaux de fer se tenaient là, profondément enfoncé dans le sol, leurs chaines à leur pieds.

Fiers.

Droits.

Hautains.

A l'époque, il me semblait impossible de m'en défaire. Mais je me refusais d'être toujours cette enfant.

Me plaçant au milieu des deux, mes souvenirs et mes cris remontèrent alors bien plus puissants qu'avant. Mais cette fois, ce fut moi qui les envoyait promener, faisant flamber mes deux geôliers sans aucun remords. Le fer a chaud me brûlait les paumes, mais rien ne me plaisait autant que de les sentir dégouliner sous mes doigts.

Mais avant que le brasier ne consume tout, une voix s'éleva de dans mon dos, pour me murmurer à l'oreille :

- Bienvenu chez toi mon enfant.

Bonne Lecture !!

~*~

Je n'avais jamais compris pourquoi dans les films et les histoires, lors du moment crucial, les ''méchants" se mettaient alors toujours à déblatérer des annêries. A s'appesantir sur leur grandeur, et la petitesse du héros, pour l'heure au sol. Sur sa faiblesse. Sur comment ils allaient le faire rejoindre la mort. Mais on savait tous que ce temps servait au héros. A se remettre debout. Ou a attendre des renforts. Une fois de nouveau sur pied, il envoyait ses ennemis dans l'autre monde, et l'histoire finissait bien.
Comme toujours.

Seulement, dans la vraie vie, les choses étaient parfois quelques peu différentes. C'était pourquoi, lors de mes assassinats, je faisais toujours les choses rapidement.

Je trouvais.

Je pistais.

Je chassais.

Je tuais.

C'était aussi simple que ça.

Et les quelques fois où ma proie m'avait vu venir, nous nous étions effrontés. Comme j'étais toujours en vie aujourd'hui, on pouvait dire que j'avais presque toujours gagné. Et peu m'importait alors les suppliques qui suivaient. Les paroles vaines que mes victimes prononçaient.

"Arrêtes! aie pitié"

La pitié? On n'en avait pas eu pour moi. Tu n'en as pas eu pour ta victime.