Chapitre 26

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Précédemment, Athénaïs a été soule à cause d'un poison. Si soule qu'elle n'a pas vraiment fait grande chose dans le chapitre d'avant, à part déliré sur des lapins, et laisser voir à tous qu'elle n'avait plus rien contre leur alpha. Ce dernier, contrairement à ce qu'elle pensait, l'a bien sur récupéré et comme tout le reste de la meute, notamment Shana, est très inquiet pour ses blessures.

- Tu n'as pas peur que d'autres loups essaient de me monter? m'enquis-je.

Son regard se fit alors plus dur, et tous ses muscles se contractèrent avant qu'il ne ricane, mauvais :

- Ils savent tous que si je sens ne serait ce qu'une miette de leur odeur sur toi, je leur ferais à peau.

- Et si je sortais du territoire quand même?

- Même pas en rêve Athé, me prévint-il d'un ton sans appel.

- Mais si..., insistais-je.

- Je viendrais te chercher.

Sur.

Clair.

Sans l'ombre d'un doute.

Bon, et bah c'était peut être une bonne chose.
Surtout que maintenant, j'avais déjà un début de plan qui pointait dans ma tête. Ça me ressemblait déjà un peu plus.

Me décollant du mur, je passais à côté de lui, et lui murmurais un bonne nuit avant de m'enfermer dans ma chambre.


Bonne Lecture !!


~*~


Je n'en pouvais plus. Cela ne cesserait-il donc jamais? Comment pouvait-on faire face? Comment pouvait-on supporter ça des années durant?

Je ne savais plus depuis combien de temps j'étais ici. Dans ma cellule, déjà, j'avais perdu le fil. Je savais juste que mes cheveux avaient poussé, et que mon corps avait grandis. Et puis de toutes façons, à quoi bon compter?
Je n'en sortirais jamais vivante et je ne voyais même pas comment je pourrais m'échapper. Ces hommes ne m'aideraient pas. Non, ils étaient bien trop atteints pour ça. Ils aimaient me faire souffrir, se délectaient de mes larmes, et rigolaient de mes cris.

S'ils venaient me voir, c'était soit pour m'emmener à une sentence, et me rouer des coups, soit pour me prendre sans tenir compte de mes protestations. Je me souvins qu'au début, j'avais pensé que c'était peut être normal, même si tout mon être se révulsait à cette idée.

Mère m'avait toujours dis de me fier à mon instinct. Et de me méfier des hommes. Qu'ils étaient vils, pervertis, ne songeant qu'au plaisir et au pouvoir.
Je comprenais maintenant pourquoi. IL l'avait dis lors d'une sentence. "Souvenez vous du sentiment qui vous emplis lorsque vous détenez cette misérable vie entre vos mains".

Moi je ne comprenais pas. Et je n'aimais pas qu'on me touche. Même si je recevait plus de coups qu'autre chose. Apparemment, j'étais trop jeune pour que cela soit vraiment plaisant, même si cela ne semblait pas en gêner certains. Mais je préférais les coups.

Je préférais aussi ma cellule à cette chambre. Je n'arrivais pas à m'y faire. J'y étais pourtant depuis longtemps, mais tout ici me donnaient la nausée. Les parures aux murs. Les fauteuils ocres. Les meubles en bois. Les livres qu'ils me donnaient. Le lit. Les draps.

Rien que d'y songer, j'étais prise de hauts le cœur. J'étais mieux, dans mon petit coin, recroquevillée contre le mur. Mais je savais qu'ils ne devaient pas me trouver comme ça. La dernière fois, ils m'avaient amené à LUI, pour qu'il me punisse, et tout mon corps se souvenait encore de la morsure des coup de la lanière de cuir dans ma chair.

Chasse Gardée {série Traqueuses}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant