Chasse Gardée {série Traqueuses}

Chapitres 32

Précédemment, Athénaïs est complètement perturbée par son nouveau lien avec Azazel. Avec les discutions quelques peu musclées avec Gui, l'alpha du nord italien, concernant leur plan d'attaque de l'assaut contre les sorciers, cela sembla épuisée la jeune femme. S'était sans compté son compagnon bien décidé à ne pas la lâcher.

- Je viens avec toi, annonça -t-il de but en blanc.

Et j'étais censée comprendre de quoi il parlait?

Surement de l'assaut me direz vous, mais je ne voyais pas pourquoi il se sentait obligé de le préciser. Je n'allais pas laisser un pareil combattant sur la touche alors que je l'avais sous la main.

- Tu n'iras pas seule affronter leur gourou.

Oh. Ça.
Oui, je suppose qu'on pouvait L'appeler un gourou.

- D'accord, acquiesçais-je sans me poser plus de questions en me redressant, les pieds ballant a quelques centimètres du sol.

- Vraiment? Tu acceptes comme ça? Qu'est ce que ça cache?

- Pourquoi cette réaction? Je ne suis pas débile au point de te dire non aux vues de la situations.

- Ah bon? J'avais pourtant cru que tu voulais t'en charger seule...., ricana-t-il d'un ton cinglant.

J'allais en entendre parler pendant longtemps visiblement....

- Écoutes, on en a déjà parlé. Je t'ai déjà laissé de côté une fois, vu comme tu le prends, je ne vais pas le refaire de si tôt. Et puis, déjà qu'au meilleur de ma forme j'ai peu de chances de m'en sortir face à LUI, je n'ai aucune chance si j'y vais seule dans cet état.

Je sentis alors que mes paroles le blessaient dans une certaine mesure sans que je ne sache pourquoi. Mais avant que j'ai pu dire quoi que ce soit, l'alpha maugréa avant de sortir précipitamment en claquant la porte :

- Très bien.

Quoi? Qu'est ce que j'avais dis?

Je ne comprendrais décidément jamais les gens.

Bonne Lecture !!

~*~

Azazel était allé courir et ne m'avait après plus parlé de la soirée. Même le lendemain matin au petit déjeuner. La meute nous avait reçu comme seul les loups savent le faire avant une bataille (c'est à dire nourriture en abondance), ce qui aurait du tout deux nous mettre de bonne humeur mais rien. Je sentais son regard sur moi, mais jamais lorsque je le regardais. Je sentais sa présence mais il était à l'autre bout de la pièce.

Et nous ne nous étions pas dis deux mots.

Salut.

J'avais dis salut.

Pour désamorcer le conflit. Essayer de comprendre ce que j'avais bien pu dire. Alors que j'avais des putains d'autres préoccupations normalement. Mais je voulais comprendre. Je voulais toujours tout comprendre.

Mais rien. Pas de réponses.

Même lorsque Jacynthe était arrivé dans la soirée avec les infos et que j'avais mis au point le plan d'attaque. Rien.

Et à présent  qu'aux lueurs de l'aube nous étions face à la maison de nos ennemis cette foutu histoire me trottait toujours dans la tête.