Finalement je ne suis pas allé travailler aujourd'hui. En raison de l'absence de secrétaire, M.Jefferson nous a donné un jour de congé. Ce qui tombait à pic puisque le mercredi était également le jour de repos d'Émilie. Je me lève à huit heures et demi et ne prends pas la peine de m'habiller. Je vais dans la cuisine et prépare un bon petit-déjeuner pour l'emmener ensuite au lit.
-Bonjour mon amour, dis-je à Émilie en la réveillant avec un baiser sur le front.
-Bonjour.
-Regarde ce que je t'ai apporté.
Elle lève la tête encore endormie et me souris.
-Toi alors, tu me surprendra toujours.
Nous mangeons alors tranquillement et après avoir fini de manger, je lui fait l'amour pour se réveiller de bonne humeur. Nous avions du mal à s'habiller mais surtout à sortir du lit. Nous étions tellement bien, nus comme des vers, en train de passer une journée entière ensemble. À midi, je l'emmène dans notre restaurant préféré, cette journée devait être parfaite. J'avais mis un jean bleu foncé, presque noir, avec un t-shirt blanc et une chemise noire et des chaussures noires. J'étais chic mais pas trop. Émilie s'est vêtue d'une robe moulante blanche ainsi que des escarpins de la même couleur et avait rajouté des petits accessoires en argent pour uniformiser le tout. Nous commandons une assiette pour deux remplis de toutes sortes de sushis. Un vrai régal. Nous allons ensuite nous promener dans le parc, au bord de la rivière. C'était calme et tranquille. Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas eu de journée reposante comme celle-ci, j'avais même commencé à oublier ce que c'était. Nous venions souvent là avec Émilie, avant que je ne travaille autant c'était notre endroit quotidien. Nous nous baignions parfois dans la rivière, seuls, comme des gamins de cinq qui jouent en s'éclaboussant tout en riant.
-Tu te souviens quand on se baignait dans la rivière, tous les après-midi c'était la même chose, nous finissions trempés puis nous nous allongions l'un contre l'autre sur une serviette au soleil, parfois même nous nous endormions.
-C'est exactement ce à quoi je repensais.
Elle ouvre son sac à main et sors un maillot de bain deux pièces et un short de bain.
-Tu es partant pour que l'on recommence ?
Nous nous dirigeons sur la rive presque en courant. Nous mettons nos maillots de bain en vitesse et nous nous jetons à l'eau. Elle était bonne et cela faisait un bien fou, ça me décontractait. Émilie me rejoins et nous commençons notre fameuse bataille d'eau. Lorsque nous venions ici, nous étions en couple depuis peu et donc nous étions restés sobres. Aujourd'hui, j'allais visiter l'intérieur de son corps jusqu'à ce qu'elle devienne tellement chaude qu'elle sécherait quasi instantanément. Nous regagnions tranquillement le bord et Émilie s'allonge sur une serviette l'air de rien. J'arrive alors tel un prédateur fonçant sur sa proie et passe à l'attaque. Je ne la déshabille pas, je décale juste son petit bikini sur le côté pour me laisser la place pour rentrer. Je l'excite un maximum, je baisse un peu son haut et titille ses tétons frais à cause de l'eau. Je m'attaque ensuite à son sexe et entre sans plus attendre. C'était tellement bon, dans un lieu où quelqu'un pourrait peut-être nous surprendre. Mais je m'en foutais, je voulais juste l'instant présent, je voulais juste Émilie, je voulais juste moi en elle, je voulais juste l'entendre jouir mon nom jusqu'à l'agonie.
-Bordel...Émilie...
-Mathieu...
-Continue bébé, tu es tellement bonne putain...
-Mathieu...oh oui Mathieu...
-Tu aimes ça hein bébé ?
-Oui...oui Mathieu, ne t'arrêtes pas...
Et nous lâchons tout en même temps. Je m'effondre sur la serviette tellement j'étais épuisé.
-C'était magique mon amour.
-Et toi tu es magnifique ma chérie.
Après s'être reposés, il était temps de rentrer. Émilie avait préparé un petit repas convenable, juste assez pour cette petite soirée tranquille. Nous allons ensuite nous coucher mais je suis un homme et voir Émilie dans cette robe moulante me rend fou. Alors pour la troisième fois de la journée, je la comble mais cette fois en étant doux. Nous avons passé plus de temps à nous câliner, à nous exciter, à nous embrasser qu'à baiser à proprement parlé. Cette journée touchait tout de même à sa fin mais je ne me suis jamais autant amusé. Je me couche avec Émilie dans mes bras et m'endors en me demandant si j'allais reprendre le travail ou non, si la future secrétaire allait accepter ou non et donc me laisser ou non un jour de repos en plus.
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Affaires Littéraires
RomanceRose, jeune étudiante de vingt-quatre ans, est à l'université pour faire des études de lettres. Son père est l'homme le plus riche de la ville et est un des plus grands homme d'affaires du monde. Elle vit avec son petit-ami depuis trois ans et mène...