Bizarrement, le chemin jusqu'à l'université était très long et ennuyant. J'avais passé une excellente matinée avec ce Mathieu. Il était gentil, galant, beau...Il me dépassait d'une tête et c'est vrai que dans son costume de travail, il était plutôt sexy avec sa légère musculature. Mais c'est Jules que j'ai. J'arrive, après ce qui m'a semblé une éternité, à l'université. Je pousse les grilles et m'avance dans l'enceinte morose du campus et me dirige vers ma salle d'anglais. Tout était devenu si triste maintenant que je connaissais le monde du travail. On s'y sent beaucoup plus important. Ici nous sommes juste réduits au statut d'étudiants. Toute la journée, l'image de Mathieu m'est restée dans un coin de mon esprit. Je repensais à ses yeux bleus qui me fixaient parfois, à sa voix qui allait si bien avec son allure de gentleman, à son sourire éclatant. Je crois même avoir aperçu un soupçon de déception dans son regard lorsque je suis partie. Mais non, j'ai Jules et lui doit aussi avoir quelqu'un vu le charisme qu'il envoie. De plus il est beaucoup plus âgé. Jules est un peu plus vieux que moi, il a eu tout juste vingt-cinq ans. Il a les cheveux noirs de jais, les yeux noisettes. En taille il était tout juste plus grand que moi, lorsque je porte des talons, j'arrive à hauteur égale. Il est gentil et attentionné et trouve toujours le moyen d'être là pour moi, même s'il lui arrive parfois d'être aussi froid que du marbre. Mais c'est Jules, mon amour. Je l'aime, il m'aime, nous faisons notre vie à deux et nous sommes heureux comme ça. Mais aujourd'hui, j'ai l'impression qu'un nuage gris plane au-dessus de ma tête. Jules me remontera le moral ce soir. Il n'était même pas levé lorsque je suis partie travailler ce matin et je ne voulais pas le réveiller en lui disant au revoir. En attendant, les cours étaient d'un exceptionnel ennui. C'est bien la première fois qu'un cours de littérature me pompe le moral à ce point. La journée terminée, je m'empresse de rentrer à l'appartement. Jules était déjà rentré et m'attendait sur le canapé en cuir noir du salon.
-Bonjour ma Rose, s'exclame-t-il !
-Bonjour mon amour.
Il m'embrasse avec un entrain que je n'ai jamais vu, ce qui me fait rougir.
-Qu'est-ce qui te prend ?
-Tu m'as tellement manquée, ne pas t'avoir à côté de moi à mon réveil m'a chamboulé.
-Je suis là maintenant, toi aussi tu m'as manqué.
-Comment s'est passée ta journée ? Raconte-moi tout !
-Et bien je suis d'abord allée voir mon père qui m'a donné toutes les instructions nécessaires puis il m'a donné mon emploi du temps. Je devais donner à chaque employés leur programmes afin qu'ils sachent ce qu'ils devaient faire dans la journée et voilà.
Je n'évoque pas Mathieu car Jules est de nature jaloux et je n'ai pas envie qu'il croit qu'il y a quoi que ce soit entre nous.
-Et ça t'a plu ?
-Oui, je ne pensais pas mais oui.
-Je suis content pour toi ma chérie.
-Et toi alors ta journée ?
-Rien de bien spécial, la routine.
Je vais ensuite dans la cuisine pour commencer à préparer le dîner puis Jules dit en se collant derrière moi :
-Ça tombe bien, j'avais faim.
-Tu veux quoi pour assouvir ta faim ?
-Toi.
Je sens alors son érection dessous son jean contre mes fesses, ce qui me fait mouiller instantanément. Il me retourne brusquement pour que je lui fasse face et me regarde de ses yeux remplis de désir. Je l'embrasse tendrement et lui mords délicatement la lèvre pour le rendre fou. Je l'entends grogner de plaisir et cela me fait redoubler d'excitation. Je lui offre ensuite ma langue pour qu'elle puisse danser avec la sienne puis mes mains descendent au niveau de ses hanches. Ses mains à lui descendent sur mes fesses pour les malaxer. Je pousse un petit gémissement tellement c'était excitant. J'avais chaud et lui aussi, j'avais envie qu'il enlève un à un les vêtements que je portais. Sa main droite glisse le long de ma cuisse pour remonter sous ma jupe. Je respirer fort et vite tandis que lui jouissait de ma position d'infériorité. Il attrape un bout de mon string rouge à dentelle et l'enlève délicatement. J'avais du mal à tenir sur mes talons de douze centimètres du fait de mes jambes flageolantes.
-Tu mouilles déjà alors que je n'ai pas encore commencé.
-Tu me rends folle.
-Toi aussi Rose.
Sans plus attendre, je déboutonne son jean et défait sa fermeture éclair. Je glisse ma main dans son caleçon et sens à quel point il est dur. Je libère alors sa queue et commence à le caresser. Ses mâchoires se crispent sous l'intensité du plaisir et je décide alors de le lécher.
-Rose..., dit-il péniblement.
Je ne lui réponds pas car j'avais maintenant la bouche pleine.
-Rose, je vais...venir si tu continues comme ça.
Tant mieux ! Je continue alors mes va et viens mais Jules m'attraper par les cheveux et me force à arrêter en me tirant en arrière.
-À toi maintenant, me dit-il d'une voix grave.
J'allais payer pour ce que je venais de faire. Il me relève, remonte ma jupe et commence à jouer avec mon intimité. Il me pénètre avec ses doigts tout en m'embrassant, puis sans prévenir, rentre son sexe dans mon vagin. C'était tellement bon, je jouissais son nom dans toute la maison et lui poussait des grognements jusqu'à ce que le moment propice arrive. Nous nous rhabillons ensuite comme si de rien n'était, enfin façon de parler, et nous nous mettons réellement à table. Sachant que je me lève à trois heures demain matin, nous ne tardons pas à aller nous coucher, nus, tandis que moi je pensais à demain.
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Affaires Littéraires
RomanceRose, jeune étudiante de vingt-quatre ans, est à l'université pour faire des études de lettres. Son père est l'homme le plus riche de la ville et est un des plus grands homme d'affaires du monde. Elle vit avec son petit-ami depuis trois ans et mène...