Affaires Littéraires

XIII.Mathieu

Je regarde Rose partir avec un goût amer. Je ne voulais pas qu'elle parte mais je comprenais sa réaction, j'aurai sûrement mal interprété mon acte également. Je finis alors mon café et retourne lentement me remettre au travail. Je passe devant son bureau et je vois qu'elle y est. Elle est au téléphone et parle avec beaucoup d'entrain et de gestes. La voir comme ça me fait sourire. Lorsqu'elle me voit, elle m'affiche un sourire futile accompagné d'un geste de la main. Elle n'était donc pas en colère après que je l'ai essuyé. Je lui rends alors son geste et elle se concentre à nouveau sur la conversation téléphonique. Je repense alors au moment où j'étais en train de lui apprendre à se servir du logiciel. Je la regardais, mais c'était parce qu'elle m'attirait. Quand elle s'est retournée pour m'apostropher, j'avais peur qu'elle remarque que je bandais. Cette femme me rend fou, je ne sais plus quoi penser, je ne sais plus où j'en suis, ce que je dois faire...Certes j'ai Émilie, mais Rose dégage quelque chose qu'Émilie n'a pas. Je rentre ensuite dans mon bureau et me pose afin de m'aérer l'esprit. Seulement toute les vingt minutes, Rose entrait dans mon bureau pour me donner quelque chose à faire. Aller par-ci, par-là pendant trois heures je n'ai pas arrêté de parcourir les multiples couloirs. Sincèrement j'ai cru que la journée n'allait jamais se terminer. Puis, quand midi est enfin arrivé, je me précipite à la maison rejoindre Émilie. Lorsque j'arrive, je cours dans la chambre pour me changer et me mettre à l'aise. J'enfile un jogging et reste torse-nu. Je rejoins ensuite Émilie qui se trouvait dans le salon et m'assois sur le canapé.

-Oh ! Quelle charmante tenue, me dit Émilie en passant ses mains sur mon torse.

-Je ne sais pas, j'avais envie.

Bizarrement, rien de ce qu'elle me faisait ne m'excitait.

-Désolé, je crois qu'elle je suis un peu fatigué et elle aussi.

-Ce n'est pas grave j'ai de grands moyens de persuasions.

-Du genre ?

Elle descend alors sur mon entre jambe et commence à caresser ma queue par-dessus le survêtement. Elle plonge ensuite sa main dans mon caleçon et attrape ma hampe à pleine main. Je commence légèrement à entrer en érection, mais ce n'était pas encore ça. Elle m'enlève ensuite tout et je me retrouve nu. Elle vient ensuite me chevaucher et à faire des mouvements de bassin sur mon sexe. Elle retire un à un ses vêtements, m'offrant un fabuleux strip-tease mais toujours rien.

-Mon cœur, il t'arrive quoi ?

-J'ai eu une dure journée aujourd'hui mon amour, je veux juste passer un peu de temps avec toi avant que ne retourne travailler.

Ça m'étonne d'ailleurs qu'elle ait envie de sexe avant d'aller au travail. Nous nous embrassons et Émilie s'en va faire le repas. Alors que je restais allongé sur le canapé, je repensais au moment où j'ai dû essuyer le haut de la poitrine de Rose. Ses seins étaient un peu plus petit que ceux d'Émilie mais je ne sais pas, je les préfère comme ça. Je crois même avoir vu sa tête rougir lorsque le bout de tissu est entré en contact avec sa peau. Rose...Instantanément mon pénis devient aussi dur que du marbre. Émilie revient ensuite avec le repas et regarde ma verge avec des yeux ronds.

-Elle s'est réveillée ?

-Je l'ai aidée un peu, je mens.

Nous mangeons ensuite tranquillement notre collation pendant que moi je réfléchissais. Pourquoi je n'avais plus la trique lorsque je voyais Émilie nue ? Pourquoi dès que je pense à Rose, tout s'anime ? Il fallait que je me change les idées. À peine je pose mon regard sur Émilie, qu'elle aussi se met à me regarde avec des yeux remplis de plaisir. Je tapote ma sur ma cuisse pour lui dire de venir et elle se met à califourchon. Elle m'embrasse tout en faisant des mouvements de va et vient. Je pouvais sentir à quel point elle mouillait. Là, c'est seulement l'envie de sexe qui a prit possession de mon corps. J'avais envie de la fourrer. Je chope alors ses fesses et les malaxe pour ensuite soulever Émilie afin de positionner son vagin sur mon égo. Je la fais rebondir en lui donnant de puissants coups de hanches. Je la voyais fermer petit à petit les yeux et rouler la tête en arrière en ouvrant légèrement la bouche afin de laisser s'échapper un soupir de plaisir. L'orgasme arrive ensuite et Émilie vient se cramponner à moi pour ne pas tomber à la renverse sous l'effet du plaisir. Elle se rhabille ensuite tandis que moi j'enfilais juste mon caleçon et mon jogging que je portais toute à l'heure.

-Merci mon chéri.

-De rien Bébé.

-Bon je vais te laisser je dois aller bosser. Je t'aime mon homme à ce soir.

-À ce soir.

Elle me sourit et sort de la maison. Je m'écroule ensuite sur le canapé et tente de trouver une occupation. Finalement, je me suis endormi sur le canapé jusqu'à ce qu'Émilie rentre du travail.

-Mon amour réveille-toi.

J'ouvre alors péniblement les yeux et vais mettre un pull car je m'étais refroidi durant ma longue et agréable sieste. Nous dînons et allons prendre une douche avant d'aller tranquillement nous coucher.

-Je ne t'ai pas dit mon amour, mais je suis passée sous-chef de l'agence immobilière.

-C'est génial mon ange ! Et ça se passe bien ?

-Super le patron m'a offert une SUPER offre.

-Je vois ça.

Elle me donne ensuite un câlin et m'embrasse pour ensuite s'endormir, ce que j'ai fait peu de temps après.