XXV.Mathieu

11.2K 523 22
                                    

Je voyais le regard de Rose devenir de plus en plus étincelant au fur et à mesure que je la regardais. Nous n'étions plus très loin l'un de l'autre et je sentais cette vague de chaleur que je connaissais bien, grandir si bien qu'elle commençait à devenir insupportable. La respiration de Rose se faisait plus haletante, augmentant mon excitation. Je me recule et la contemple. Ses cheveux en chignon laissaient sa nuque nue, son chemisier blanc un peu ouvert montrant la raie de ses seins, sa jupe faisant voir ses magnifiques jambes et ses escarpins que les affinaient. Elle avait les jambes croisées, ce qui faisait qu'on pouvait voir le commencement de ses fesses. Mais ce qui était le plus beau c'était son visage, rayonnant, ses yeux qui brillaient aux éclats comme sa bouche qui était recouverte d'une fine couche de gloss rose. Après l'avoir examinée pendant plusieurs minutes, c'est avec vivacité que je l'embrasse. Elle répond à mon baiser en passant ses mains autour de mon cou. Sa peau douce contre la mienne provoquait en moi une décharge électrique réveillant mon atout masculin. Je la lève et la pousse contre le bureau avant de lever sa jupe afin de baisser son string l'arrachant presque de ses cuisses.

-Math ?

-Tourne-toi, dis-je d'un ton ferme.

Elle se met alors dos à moi timidement et je lui plaque le buste contre le bureau. Je ne savais pas pourquoi je faisais ça mais j'en avais la folle envie. La voir comme ça, le cul à l'air et tendu vers moi, me donnait encore plus envie de la prendre par derrière contre ce foutu bureau. Je ne pouvais plus attendre, je sors mon sexe qui commençait à étouffer, coincé entre toutes ses couches de vêtements, et m'introduis progressivement en elle.

-S'il te plaît chérie, évite de faire du bruit je ne voudrais pas que quelqu'un m'interrompe pendant que je te refais le derrière.

-Ou...oui.

Je commence alors à faire mes va et viens de manière progressive  car n'ayant pas fait les préliminaires, mademoiselle était plus que serrée. Sentant alors que j'avais assez d'espace pour faire ce bon il me semblait, je décide d'accélérer le rythme. Je voyais également que Rose avait de plus en plus de mal à retenir ses petits gémissements et l'heure de la réunion n'allait pas tarder à sonner. Afin de finir plus vite, ce sont de violents coups que je lui envoie. J'arrive ensuite au meilleur moment de l'acte et me retire lentement de Rose, qui est venue m'embrasser.

-Je n'aurais jamais cru dire ça un jour, mais...j'aime bien lorsque tu es imprévisible et violent comme ça, me dit-elle avant de tenir fermement mes bijoux dans sa main, m'arrachant un gémissement.

Cette fille me rendait fou et la relation que nous avions était plutôt ambiguë mais je laissais le destin décider de l'avenir, pour l'heure nous devions nous rendre à une réunion d'une haute importance. Nous arrivons avec cinq minutes d'avance et je vois que Rose avait toujours les joues rosies par notre rapport, ce qui me fait sourire. Après cinq minutes d'attente, M.Jefferson arrive avec derrière lui une dizaine d'autres personnes. Je vois qu'il y avait la Chine, le Japon, la Russie, l'Espagne, l'Angleterre, le Brésil, l'Italie, l'Allemagne, l'Australie et le Canada, chacun accompagné d'une personne. Ça faisait quand même du monde. M.Jefferson s'arrête devant Rose et lui dit :

-Rose, voici nos invités, je vous conseille de bien prendre en note tous ce que ces jeunes gens nous diront.

-Vous pouvez compter sur moi.

-Bien, alors mesdames messieurs, si vous voulez bien me suivre.

Puis il adresse un clin d'œil à Rose qui lui répond avec un sourire. Je ne sais pas pourquoi mais quelque chose se tramait entre eux. Mais je devais me concentrer sur la réunion et faire mon boulot afin d'assurer l'avenir de notre établissement. Nous nous installons tous en cercle autour de l'immense table noire ronde qui trônait au centre de la pièce. Rose était à la droite de M.Jefferson tandis que moi j'étais à sa gauche. Mon supérieur se lève lorsque tout le monde était enfin installé et dit :

-Bienvenue à tous, j'espère que le voyage jusqu'ici s'est bien passé et que vous n'avez pas eu d'ennuis.

Tout le monde répond non et M.Jefferson continue ce qu'il avait à dire :

-Comme vous le savez, ces derniers temps sont durs. La vie mondaine devient plus chère et les classes modestes sont de plus en plus dépourvues et ça à l'échelle mondiale ainsi les banques perdent de plus en plus d'argent afin de rembourser les dettes de notre État respectif. Je fais alors appel à vous, que pensez-vous faire fasse à cette situation ?

-Il faudrrrait fairrre en sorrrte que les banques puissent garrder une rrresèrve perrrsonnelle afin d'assurrrer son continue, propose l'espagnol.

-Che pense aussi que nous defrions faire des économies, moins donner à tort et à trafers des crédits que les chens ne remboursent pas ou du moins pas entièrement, réplique l'allemand.

-Non ça ne ferait qu'empirer les choses, ce qui faut surtout c'est éviter de faire de nouveaux contrats avec des banques d'autres pays qui ne sont pas stables dans leurs relations économiques, enchaîne le chinois.

-Ou alors il faut parler au gouvernement et faire changer le système, poursuit le japonais.

-Le gouverrrnement ne ferrra rrrien, ce n'est pas leurrr prrroblème, coupe l'italien.

-Le gouvernement entre dans le jeu dans le sens à ce qu'il ouvre plus d'emplois pour que l'argent rentre mieux, enchaîne le russe.

-Le gouvernement ne fera jamais une chose pareille car il ne pourra pas assurer financièrement les nouveaux emplois, argumente l'anglais.

-Le problème surtout est que la population mondiale est trop élevée par rapport à nos ressources, explique le canadien.

-Au final tout ça ne mène à rien, si nous n'arrivons même pas à garantir nos propres besoins, comment peut-on assurer ceux des autres, conclut  l'australien.

-Je suis d'accorrrd avec vous, mais nos besoins nous les avons grrrâce aux autrrres, répond le brésilien.

-Je vois, et bien je ne vois qu'une seule solution, reprend M.Jefferson, nous devons contacter tout le monde.

-Non monsieur, ça n'instaurerait que la panique, imaginez les populations des quatre coins du monde qui apprennent que leurs banques ne peuvent plus les assurer, quelle réaction pensez-vous qu'ils adopteront ?

-Vous avez raison Mathieu, nous mettrons alors simplement nos gouvernements respectifs au courant afin de peut-être améliorer la situation.

Je laisse un peu tomber la conversation pour me concentrer sur Rose, elle griffonnait sur un calepin à l'aide d'un crayon à papier et lorsqu'elle relevait la tête pour suivre le reste de la discussion, elle plissait les yeux afin de bien cerner ce que tout le monde disait. Elle avait l'air d'avoir beaucoup plus de potentiel qu'elle ne le laisse paraître, on dirait même qu'elle comprend lorsque chacun parle dans sa langue natale. Que me caches-tu Rose ?

Affaires LittérairesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant