XI.Mathieu

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Bizarrement, revenir au travail était plutôt triste. Lorsque Rose est partie, c'est comme si tout était devenu gris. C'était une personne fort attachante et charmante. Mais c'était Émilie que j'aimais. La fin de journée est passée d'une lenteur jamais vue et j'essayais d'effacer l'image de Rose, en vain. Je sors enfin du travail et rentre à la maison. Émilie était bien évidemment au boulot et je décide alors de prendre une douche afin de me vider les esprits. Je sors de la salle de bain seulement vêtu d'une serviette blanche autour de la taille. Je me fais un café tout en allant chercher un livre pour m'asseoir confortablement sur le canapé en cuir noir du salon. Je lisais Le Diable s'habille en Prada de Weisberger. J'adorais cette histoire, une fille qui part de rien et qui finit par tout avoir. Alors que j'étais plongé dans ma lecture, j'entends la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer aussitôt.

-Bonsoir mon chéri !

-Bonsoir mon amour.

-Alors ta journée, comment s'est-elle passée avec ta nouvelle secrétaire ?

-Je ne l'ai pas beaucoup aperçue, elle est allée dans mon bureau seulement pour me donner mon emploi du temps.

Je ne voulais pas évoquer le moment du déjeuné car je n'avais pas envie qu'Émilie me fasse une crise de jalousie.

-Et toi ma chérie, ta journée ?

-La routine.

Émilie portait une robe rouge qui lui arrivait en-dessous des genoux ainsi que des escarpins noirs semblables à ceux de Rose. Elle se lève et je remarque que, malgré qu'Émilie adopte une allure naturelle, Rose marchait mieux avec des talons. Émilie commence à s'éloigner mais je la rattrape par le bras, la rassoit pour l'allonger sur le canapé et la chevauche.

-Mathieu ?

-S'il te plaît Bébé, laisse-toi faire j'ai tellement envie de toi.

Je l'embrasse et elle me tend sa langue pour que la mienne puisse s'y entremêler. Je retire délicatement son string noir et commence à jouer avec son intimité. Je caresse son clitoris puis ses lèvres secrètes avant d'y passer ma langue. Émilie gémissait de plus en plus fort et, voyant qu'elle était prête à venir, je m'arrête. J'avais envie qu'elle me supplie, qu'elle me dise qu'elle voulait que je la pénètre. Elle me regarde frustrée et m'allonge. Elle retire la serviette qui cachait mon organe génital et commence à jouer avec ce dernier déjà dur. Elle caresse ma queue puis la lèche avant de la sucer. Putain c'était tellement bon. Elle s'arrête ensuite mais je ne flanche pas. Je veux qu'elle me le dise et elle me le dira.

-Qu'est-ce qui te prend mon amour ?

-Rien pourquoi ?

-Pourquoi t'es-tu arrêté ?

-Tu voulais que je continue ?

-Oui, je veux que tu continues, j'ai envie de toi, que tu me prennes sauvagement, je veux...

Je ne la laisse pas finir, l'entendre dire des choses cochonnes m'excite plus que tout. Je lui enlève sa robe et défais son soutien-gorge avant de la mettre à quatre pattes et de la prendre violemment par derrière. À chaque coup de hanches c'était un pas de plus vers le magnifique orgasme qui nous attendait tous les deux. Émilie jouissait mon nom et moi le sien, tout n'était qu'une symphonie de cris et de plaisir. J'étais comblé et elle aussi, il n'y avait que nous en cet instant précis. Je ne pensais même plus à Rose, je voulais profiter de ce moment ardent. Mes mouvements de bassins ralentissent pour laisser place à cette vague de chaleur, prenant possession de tout mon corps. À la fin, nous n'avons même pas pris le temps de nous revêtir. Émilie a préparé le repas nue, nous avons dîné nus, nous sommes allés nous coucher nus et moi je pensais à demain.

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