Rose était devant moi, contre le mur, la respiration haletante, toute tremblante et en train de rougir. Elle était si désirable, elle me mettait hors de contrôle. Cette fille je la voulais pour moi et moi seul. Nos visages ne sont maintenant plus qu'à quelque centimètre, je pouvais sentir son souffle chaud contre mon visage et ma queue commençait à étouffer dans mon caleçon. Je pose alors mon entre jambe contre son bas ventre et Rose laisse échapper un petit gémissement.
-Sens comment tu me fais bander Rose, personne ne m'a rendu aussi dur que toi.
-Arrêtez, dit-elle gênée.
-Rose, je pense que nous pouvons nous tutoyer à ce stade, tu ne trouves pas ?
-Ou...oui.
-J'aime tellement quand tu es hésitante.
Je continuais de parler pour éviter de m'emballer, je ne voulais pas précipiter les choses. Après tout, je n'ai toujours pas demandé à Émilie si cette histoire avec Jules était vraie. Je m'écarte avant que ça ne dégénère et Rose reprend peu à peu son souffle. Nous sommes sortis de la petite rue pour revenir sur la principale, l'air de rien. Je sentais que Rose me regardait avec autant d'insistance que toute à l'heure mais avec une plus grosse vague de désir et en se mordant la lèvre. Nous avons ensuite installé un jeu de regard très amusant. Nous sommes allés déjeuner puis nous avons continué à nous balader jusqu'à ce qu'à quinze heures, le téléphone de Rose sonne.
-Allô...Je suis en ville...Tout de suite ?...D'accord j'arrive, à tout de suite.
Elle raccroche.
-Désolée, c'est mon père. Il a besoin de moi à la maison.
-Ce n'est pas grave, j'ai tout de même passé une bonne journée.
Elle sort ensuite de son sac un stylo et un bout de papier. Elle griffonne dessus puis se passe une légère couche de rouge à lèvre qu'elle dépose sur ce dernier avant de me le tendre.
-Tiens, c'est le baiser que je ne peux encore t'offrir.
Puis elle s'en va. Je regarde alors ce qu'elle avait écrit et vois que c'était son numéro de téléphone. Je souris en repensant à ce qu'elle venait de me dire et je retourne à la maison. Lorsque j'arrive, Émilie n'était pas encore rentrée. Le dimanche elle ne travaille que jusqu'à seize heures et il est quinze heures trente. J'ai donc assez de temps pour mettre au point mon plan pour lui faire avouer. À seize heures cinq, Émilie rentre dans la maison.
-Bonsoir, dit Émilie.
-Bonsoir mon petit ange.
-Tu vas bien ?
-Très bien même et toi mon petit cœur ?
-Qu'est-ce que tu as à être comme ça ?
-Je ne sais pas, j'avais envie de te faire plaisir pour marquer la fin de ta semaine chargée.
-Tu es adorable !
-Pas autant que toi.
-Arrête, tu sais que je perds tous mes moyens...
-Justement, j'adore ça.
Je plonge alors mon regard dans le sien mais Émilie le détourne.
-Qui y a-t-il mon Bébé ?
-Rien, je suis simplement fatiguée.
-Tu es sûre ? Tu sais si tu as un quelconque problème tu peux m'en parler. Je serais toujours là pour toi.
J'y étais presque, je suis bientôt prêt à lui faire cracher le morceau.
-Non Mathieu, il ne vaut mieux pas que tu saches...
-Pourquoi ?
-Parce que...je n'en suis pas fière.
-Dis-le-moi, je t'en prie, dis-je avec des yeux de chat battu.
-Je...
-Tu quoi ?
-Je t'ai trompé...
Nous y sommes ! Je ne sais pourquoi mais je me sens rassuré. Qu'aurais-je fait de Rose si ça n'avait pas été elle ? Je n'aurais jamais eu l'occasion de pouvoir l'aborder et de construire quelque chose avec elle. Mais je continue de jouer mon rôle et fais semblant d'être affecté par son acte.
-Répète ?
-Je t'en prie ne t'énerves pas...
Je pousse un rictus et dis :
-Tu ne veux pas que je m'énerve ? Mais tu te rends compte au moins de ce que tu as fais ?! Et tu ne veux pas que je m'énerve ?! Tu me déçois beaucoup Émilie, moi qui pensais que nous allions vivre le restant de notre vie ensemble, il faut croire qu'il faut que j'y renonce ! Et tu m'as trompé avec qui d'abord ?
-Avec...avec mon directeur..., dit-elle les yeux pleins de larmes.
-Je comprends mieux pourquoi tu es passée sous-chef ! Tout s'explique !
-Mathieu je t'en prie, dit-elle en pleurant.
-Tu vas faire quoi ? Me sucer ? Me baiser comme avec l'autre pour que j'aie pitié de toi et que je te pardonne ? Tu es bien naïve ma petite !
-Mathieu...je t'aime...
-Non, pas de ça avec moi. Si tu m'aimais vraiment tu ne te serais pas donnée en public à ce point.
Tout d'un coup elle s'arrête de pleurer et me dit :
-Tu as raison, je vais arrêter de te mentir, je suis restée avec toi seulement pour l'argent. J'ai trouvé mieux maintenant.
-Je suis content pour toi, au moins je suis débarrassé d'une salope qui ne veut que du fric pour se faire baiser. Ah ! Finalement je me suis trompé de terme, chez moi on appelle ça une pute, lui dis-je avec un clin d'œil, tu as une heure pour faire tes affaires.
Au bout d'une heure, elle finit enfin par partir. Je ne pensais pas que je penserais ça un jour, mais depuis que je connais Rose, tout à changer. Je prends alors mon téléphone ainsi que le bout de papier sur lequel était inscrit son numéro de téléphone avant de le composer et de lui envoyer :
Demain, six heures, je viens te chercher à l'université.
VOUS LISEZ
Affaires Littéraires
RomanceRose, jeune étudiante de vingt-quatre ans, est à l'université pour faire des études de lettres. Son père est l'homme le plus riche de la ville et est un des plus grands homme d'affaires du monde. Elle vit avec son petit-ami depuis trois ans et mène...