Chapitre 36.

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Cela fait vingt minutes que j'attends seule. Lily continue de dormir dans mon lit. J'ai une tasse de café à la main et fixe le mur blanc face à moi depuis tout ce temps. Je suis épuisée. Il est drôlement tôt.
J'ai le portable de Thomas dans la poche mais ce n'est pas pour cette raison que je suis venue à l'aéroport ce matin.
Je veux lui dire au revoir avant qu'il ne parte pour trois mois. De toute évidence je serai venue, Thomas est mon ami, depuis cette fois où il m'a invitée au restaurant la première fois.
Je souris niaisement à cette pensée. Depuis le début je l'aime et je m'en rend compte un mois plus tard.
Le mur blanc abrite maintenant plusieurs silhouettes, dont celle de Thomas.
Il est vêtu d'un jogging gris et d'un simple t shirt noir. Ses cheveux sont sans dessus sans dessous tandis qu'il passe sa main dedans pour se les recoiffer. Il traine derrière lui sa valise. Il a l'air fatigué, deux grosses cernes sont formées sous ses yeux. Il reste sexy. Je suis presque sûre de reconnaître Kaya scodelario à sa droite.
Je m'avance timidement, il tire une tête de trois mètres de long, puis je rentre dans son champ de vision.
Dès qu'il m'aperçoit, il écarquille les yeux tout en haussant les sourcils un léger coup, comme sous le choc, sa bouche entrouverte. J'avance doucement jusqu'à lui et lui tend son téléphone. Il le saisit sans pour autant me quitter du regard.

- Je ne suis pas venue que pour te rendre ton téléphone, je tiens à le préciser.
- Tu fais bien j'aurai pu croire.. Dit-il en murmurant presque, toujours surprit. Je n'arrive pas à croire que tu sois venue.
- Je suis venue pour te dire un truc avant que tu partes.
- Je t'écoute.
- Ok seulement maintenant c'est à moi de prononcer un monologue interminable et tu n'as pas intérêt à me couper la parole, clair ? Dis-je en rigolant.
- Je ne dirai rien, dit-il un sourire en coin et en croisant ses bras sur sa poitrine.
- Je suis terriblement désolée de t'avoir fait tourner en bourrique depuis le début. T'es juste incroyablement sexy.. À ce moment même il laisse échapper un petit rire, ses yeux brillants et son regard toujours posé sur moi avec ce magnifique sourire niais. Et je ne peux pas m'empêcher de penser à toi depuis le début. Le truc c'est que je suis une putain de trouillarde, en amour comme partout ailleurs. J'avais juste peur que tu te foute de moi, alors j'ai tenté en vain de ne pas m'attacher à toi, et c'est juste impossible, je peux pas, toi aussi tu trotte tout le temps dans ma tête. J'ai passé les meilleurs moments de ma vie avec toi, vraiment, je ne dis pas ça pour te faire plaisir, c'est vrai. Hum.. C'est tout en fait, je pense que tu comprends..
- Dis le quand même.
- Je t'aime.

Il sourit à pleine dents et attrape mes deux joues entre ses mains avant de m'embrasser passionnément. Ses mains descendent et s'enroulent autour de ma taille, me collant encore plus à lui. Il finit par déposer une multitude de petits baisés chastes sur mes lèvres et se décale de moi avant d'enfouir sa tête dans ma nuque et de murmurer.

- Je t'aime tellement Evanna.

Je frissone. Dieu que m'arrive t-il ?
Tu es amoureuse.
Merci de me répondre.

Thomas prend une grande inspiration, que je sens dans ma nuque, et se défait de moi. Une main caressant mon bras, l'autre ma joue.

- Tu vas vraiment m'attendre ?
- Oui, trois mois ça va passer vite.
- Merci.
- Je sais que Kaya est super belle mais évite de tomber amoureux d'elle s'il te plait.
- Tu rêves, je n'aime que toi.

Je souris niaisement.

- Cool.
- Cool.
- Ok.
- Ok.
- Tu pars dans combien de temps ?
- Deux minutes.
- Au fait il est sympa ton fond d'écran.

Il rougit.

- Ouais, t'es magnifique dessus.

Maintenant c'est moi qui rougit.

- Moi pour toi j'ai qu'à prendre une photo de toi qui traine sur internet, tu es trop connu.
- Oh prend en une de nous deux à Los Angeles, on s'est fait mitraillés par les paparazzis.
- Bah voilà. Ils ne servent pas à rien, je dis en le taquinant.
- Je suis désolé moi aussi, de ne pas toujours avoir été cool avec toi, vraiment, j'ai agis comme un con.
- Ça va t'es un homme, tous les hommes sont cons.
- Hé !

Son vol l'appelle et il me prend à nouveau dans ses bras.

- Tu vas trop me manquer. Merci infiniment d'être venue.
- Je serai venu de toute évidence. J'avais envie de te voir.
- J'ai passé ma nuit à me demander pourquoi tu n'étais pas passé me voir.
- Tu n'as pas dormi ?
- Pas une seconde.

Je rougis de plus belle et tente de dissimuler un sourire.
Dans le fond, il est vraiment trop adorable.

- La prochaine fois ne te fais pas autant de soucis.
- Maintenant que je suis officiellement avec toi il n'y a plus de raison.

Ses lèvres viennent se plaquer aux miennes et sa main se détache lentement de la mienne. Il marche aux cotés de Kaya en trainant sa valise derrière lui. Il tire à nouveau une mine triste en partant. Moi aussi étrangement. Je n'avais finalement pas envie qu'il parte. Pourquoi faut-il que je sache ce que je veux au moment où il part ?! Il se retourne avant d'avancer sur la piste. Il me crit au loin.

- À DANS 3 MOIS !
- JE T'ATTENDS !
- JE T'AIME.

Moi aussi je t'aime Thomas.
Je le regarde marcher sur la piste d'attérissage. Il monte les marches, se retourne une dernière fois et disparaît dans l'avion.

Je m'apprête à partir de l'aéroport et reçoit un texto.

De : Thomas

Tu me manques déjà.

À : Thomas

Toi aussi, c'est fou.

De : Thomas

C'est fou l'amour pas vrai ?

Je ris toute seule en lisant ce message.

À : Thomas

Éteins ton téléphone dans l'avion !

De : Thomas

T'es mignonne.

À : Thomas

C'était pas une blague !

De : Thomas

Je sais, mais je te vois à la fenêtre et t'es mignonne.

À : Thomas

Oh..

De : Thomas

Je t'aime

À : Thomas

Je t'aime

Son avion décolle. Je n'ai plus qu'à attendre trois mois qu'il revienne. Je n'ai plus qu'à t'attendre trois mois. Finalement, j'ai bien fait d'y aller, à cette stupide soirée, Thomas Brodie-Sangster.

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Et voilà la fin de la fiction !!! C'était le tout dernier chapitre. Au moins une fiction qui se finit bien ! (Qui lit toutes mes fictions comprend)
Merci infiniment d'avoir lu jusqu'ici pour celles qui l'ont fait !
J'ai adoré écrire cette fiction, sincèrement. Merci à nouveau, et à dieu sur cette fiction ! ❤

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