Chapitre 7 : Réveille inatendu.

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" La naïveté est le visage de la vérité. " - Victor Hugo.

PDV SERENA COSTELLO
3 Août 2016, 10h35, Palace, Trapani, Sicile, Italie.

J'ouvrais petit à petit mes yeux. Je m'étirais.

j'ai dormis comme un bébé. Je me tournais et vis Aiden entrain de dormir juste à coter de moi. Attendez pause. Aiden ? Il fou quoi ici ? A côté de moi en plus de ça !

Je ne me demandais pas vraiment comment j'étais arrivé ici, ça semblais évident.

Je sursautais de surprise et m'éloigna le plus loin possible de lui. Sauf que je me retrouvais rapidement au sol embarquant avec moi la couverture.

J'entendis quelqu'un grogner. Merde merde merde j'ai du le réveiller.

Fait la morte me souffla ma conscience.

Je fermais les yeux et m'allongeais au sols.
J'entendis quelqu'un bouger du lit. Je me sentais épié.

«- Serena ? Dit une voix rauque. »

Continue de faire la morte.

«- Je sais que t'es réveillée.»

Garde les yeux fermées, n'oublie pas tu es morte.

Il ne parlait plus. Il a dû lâcher l'affaire. Ouf. Pourquoi fallait-il que je me mette toujours dans des situations plus ridicule les unes que les autres ?

Bon retournons à nos moutons, tant  que je suis sous la couverture il ne me risque rien. J'entendis le lit grincer comme ci on venait de ce lever de celui-ci.

Puis plus rien.

Quelque seconde plus tard je sentis des bras passer autour de mon buste. Il me portait quelques instant avant de me reposer sur le lit.

Je n'osais pas ouvrir les yeux car mes joues devaient sûrement être écarlate en raison de notre soudaine proximité.

Une fois dans le lit je sentis son torse chaud se plaquer contre moi. Je crois rêver; est-ce que celui qui était froid comme la glace depuis quelques jours devenait tactile avec moi.

L'espace d'un instant je ne réfléchissais plus. Je faisais le vide au sein de mon être, car même si je ne voulais pas me l'avouer sa présence m'apaisait. Et je ne pouvais pas nier qu'être dans ses bras me faisait quelques chose.

J'oubliais ma tenue vestimentaire, et me laissais emporter par la situation. J'avais besoin de ça, ce petit moment de tendresse me faisait chaud au coeur.

Comment imaginer que celui qui est la cause de tout mes maux arrive à me les soigner ?

« – Je sais que tu ne dors pas dit-il. »

Je ne répondais rien et faisais encore mine de dormir. Je n'assumerai pas qu'il me voit éveiller et profiter de cet instant.

Cependant en une fraction de seconde ses mains se placèrent sur mes hanches et je me retrouvais allonger contre lui.

Son regard brûlant me déstabilisait. Je détournais immédiatement le regard.

Mafia Love  :  Arrange Wedding [Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant