Chapitre 18 : Welcome Home

29.4K 1.5K 126
                                    

" Il n'y a pas d'amour sans peur de l'amour. " -Françoise Sagan.

PDV SERENA COSTELLO
1 Novembre 2016, 18h30, Balcon, chambre d'Aiden, Trapani, Sicile,Italie.

Assise sur un des sièges du balcon je réfléchissais ses derniers événements.  Je voulais me retrouver seul.

Je n'avais pas eu le temps de me remémorer comme  il fallait les évènements précédents. Je ressentais le besoin de me confronter à la réalité.

Nous étions rentrés ce matin et depuis je n'avais pas adressé la parole à Aiden. J'étais directement monter dans la chambre après avoir pris une douche ( avec beaucoup de mal ) et m'être changé je me suis directement dirigé ici.

FLASHBACK

Avachis sur mon siège au côté d'Aiden. Une main posée sur mon ventre craignant que ma plaie s'ouvre. Aiden lui était comme d'habitude entrain de pianoter sur son portable. 

Je voulais savoir à qui en ce moment il était entrain de parler. Même si ma raison me disais de ne pas succomber à mes Demons ma nature prit le dessus.

Je fis mine que je commençais à m'endormir et penchais légèrement la tête en direction de son portable espérant ne pas me faire repérer. Au bout de quelques seconde je réussis à lire « Catherine ».

La lecture du prénom féminin me fit un pincement au cœur. Je ne désirais pas connaître la nature de leurs échanges. Peut-être était-ce la femme de l'autre jours ? Sa voudrait dire qu'il a encore contacte avec elle... Après tout pour quelle raison aurait-il perdu contacte avec elle.

Je détournais discrètement le visage en direction du hublot et admira la magnifique vue qui se proposait à moi. Le ciel était légèrement bleu, il y avait très peu de nuage. Il commençait à faire nuit, et à en déduire par les lumières déjà apparentes de la ville. Nous étions assez proche du sol.

~~~

Nous étions dans la voiture qui nous ramenait jusqu'à la maison. Il était assis à l'arrière en face de moi. Il ne me prêtait pas la moindre attention. Nous nous étions presque pas parlé depuis notre atterrissage, sauf pour quelques banalités. Un silence régnait dans la voiture. Mais le téléphone d'Aiden y mit fin. Lorsqu'il répondit je porta mon attention sur lui.

«- Allo ?
- ...
- Oui.
-...
- T'es avec lui au hangar ?
- ...
- Bien. Flavio est arrivé aux États-Unis ?
-...
- Parfait. Je m'en chargerais. Occupe toi du reste.»

Des qu'il décolla le portable de son oreille je tourna immédiatement la tête.

«- T'as l'intention de m'ignorer encore longtemps ? Dit-il.»

Comment peut-il affirmer qu'il m'ignore alors que c'est lui qui est sur son portable depuis tout à l'heure ?

«- Je ne vois pas de quoi tu parles. Lui répondais-je.»

Il soupira et tourna la tête en reprenant ses activités sur son portable.

FIN DU FLASHBACK

J'admet avoir été de mauvaise humeur toute la journée mais je pense avoir mes raisons. Toutes ses choses qui m'étaient arrivé avait refait surface, je savais que depuis que j'étais à l'hôpital je mettais toute ses choses dans un coin de ma tête. J'avais réussis à soulever un poids, mais qui venait littéralement de me retomber dessus.

Je n'arrivais pas à réaliser tout ce qui m'étais arrivé. Je ne doutais pas de l'ampleur des événements.

La gravité de la chose me mettait les larmes au yeux mais les larmes ne coulaient pas. J'avais cette sensation de profonde tristesse que je ne pouvais libérée. Bien que je sois quelqu'un de très expressif, j'ai l'impression que même mon côté émotionnel n'encaissait pas la situation.

Mafia Love  :  Arrange Wedding [Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant