Chapitre 3 : Départ imprévu.

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" Ne regrette jamais rien car il fut un temps où c'est exactement ce que tu voulais. "

PDV Serena Alvarèz
16 juillet 2016, 11h00, Maison de Rafael, Santa Clara, Cuba.

J'ouvrais difficilement les yeux en sentant que l'on secouait mon bras. Je soupirais avant de difficilement les ouvrir pour voir André paniquer à côté de moi.

Immédiatement j'étais frappé par la lumière du jour. Merde, je me suis endormie sur la pelouse et en plus de ça une bonne partie de la nuit.

À cet instant je ne pensais qu'à une chose, ou plutôt une personne : John.

Je suis dans la merde. Je me relevais légèrement mais André n'arrêtait pas de me secouer le bras.

Je me tournais vers lui agacé, souhaitant qu'il arrête cependant son regard était rivé sur la maison.

Je posais donc mes yeux sur ce qu'il regardait, et mon visage perdait le peu de couleur qu'il avait.

Ce n'était pas moins de trois hommes, tous vêtues de noir qui avançaient vers nous un pat déterminé.

Je ne m'attendais pas à ça commençait-il quand tu m'as dis que tu faisais le mur.
– Je ne m'y attendais pas non plus répondais-je la voix tremblante.

J'ignore pourquoi mais instinctivement je me levais. Je déposais un baiser sur la joue d'André lui disant que c'était un plaisir d'avoir fait sa connaissance avant de partir en courant.

Je me remerciais intérieurement d'avoir mis des baskets, car il y avait une trotte jusqu'à la maison.

Même si ma course était sûrement inutile je n'arrivais pas à m'arrêter. J'entendais les hommes derrières mois mais je n'y prêtais pas attention.

J'en ignorais même mon mal de tête actuel. Je voulais juste m'en aller. C'était la seule chose qui m'animait actuellement.

Je faisais ce que j'aurai rêvé faire depuis le début. Partir sans me retourner, ignorer ce que l'on avait décidé pour moi. Juste fuir loin de tout. 

J'empruntais un chemin que je savais exclusif au piéton me doutant bien que les hommes continuerait la course en voiture.

Le vent frais claquait contre ma peau, et une chaude douleur s'installait dans mes bronches. Je savais que je n'allais pas pouvoir continuer longtemps comme ça, mais je gardais espoir en remarquant que je me rapprochais de chez moi.

Est-ce que je comptais sincèrement y trouver refuge ? Non. Mais c'est le seul endroit où j'avais pensé à aller.

En arrivant dans ma rue je ralentissais le pat. J'analysais les lieux mais je ne remarquais rien de différent. Aucune voiture, ou personne n'était dehors.

J'avançais donc doucement jusqu'à l'arrière de la maison en espérant ne pas me faire repérer.

Par chance la fenêtre était encore ouverte, j'escaladais facilement le mur grâce au tuyau et me retrouva en quelques minutes à ma chambre.

Je n'avais qu'une envie c'était de m'enfermer à double tour et m'épargner des serments de John.

Je fermais directement la fenêtre derrière moi.

Mafia Love  :  Arrange Wedding [Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant