Round Of Deserving Tome 1 {Terminé }

Chapitre 7 : Le jour J

Je sens tout d'abord de l'air frais me frôler le visage puis le bruit des insectes qui viennent bourdonner dans près de mes oreilles.
J'ouvre les paupières délicatement et observe de l'herbe verte. Dans un premier temps, je me crus près de la rivière non loin de chez moi, en train de somnoler, bercée par le bruit des cours d'eau. Justement, où est passé le bruit de l'eau ? J'entends uniquement..du silence. J'agrandis les yeux et me redresse rapidement.

Je suis dans un petit coin d'herbe qui bordait à au moins 5 mètres de là, une forêt qui s'étend à perte de vue. Perdue, je tourne sur moi même pour me repérer. À part la forêt et la partie d'herbe qui l'entoure, il n'y a nulle part où aller. Si on souhaiter partir de cette zone, une grande faille nous barrerait la route. Impossible d'aller plus loin, impossible de passer de l'autre côté et rejoindre la grande plaine pour s'enfuir. Autrement dit, je suis séquestrée.

Soudain, un petit « bip » venu de mon poigné attire mon attention, je regarde et remarque un bracelet accroché à mon bras et dessus une indication « 20 ». Je reviens de suite à la réalité, je me suis retrouvée dans le R.O.D. L'angoisse me prends, automatiquement je vérifie les alentours, j'étais seule. Il se pourrait qu'ils nous aient dispatché aux quatre coins de la« ligne de départ » qui se trouve être la forêt. C'est alors que je réalise qu'il n'y a plus de temps à perdre, le« bip » de la montre m'a annoncé le début des R.O.D, ils nous ont réveillés simultanément.

Je me lève et observe la forêt, il fait assez tard et elle commence à devenir sombre. À l'intérieur de celle-ci, les arbres sont nombreux, hauts et les troncs assez lisses, malheureusement ça va être plus difficile d'y monter que chez moi.

Aller, pas de temps à perdre, je remarque mon sac de fournitures et le fouille la plus vite possible. J'en sors une corde, une veste, un bout de métal saillant. Je remarquai l'inutilité de ce dernier mais le garde tout de même. Il y a aussi un feux de détresse au fond, qu'est-ce que cela fait la ? Ils ont bien dit aucun secours ? C'est sûrement un simple moyen d'éclairage, mais autant allumer un feu. Justement, je trouve ensuite, un briquet, ça, ça pourrait m'être utile et pour finir une seringue. J'ignore le contenu, une substance transparente et étrange y est contenue. C'est tout.. On peut dire que je n'ai pas été gâtée, on m'a donné du tout et du n'importe quoi comme on dit.. On m'a refilé les restes ou bien? Je commence mal pour le coup.

Je remballe tout et commence à m'avancer vers la masse d'arbres. Je repère un chemin assez accessible et y commence ma course. Plus je vais vite, mieux c'est.

Durant un long moment, je parcoure les sentiers, marche dans les feuilles, dévale les pentes et escalade les montées. Il faut que je m'économise, je n'ai pas eu la chance d'avoir de l'eau. Les paysages défilent devant mes yeux et il n'y a jamais d'étang ?!

Je trouve à cet forêt des airs tropicaux, des lianes traversent le ciel, reliant les arbres. Les alentours sont très verdoyant. Des fougères, des buissons, de grands arbres sans arrêt. Cela rajoute de la difficulté pour se déplacer efficacement, on est ralenti sans arrêt.

Je poursuis mon chemin mais au fur et à mesure, la nuit commence à se propager, les lieux se font toujours plus obscures et plus froids. Je la trouve très vite arrivée, on a sûrement dû arriver en fin d'après-midi. Le temps aussi se refroidit, je me couvre avec la veste qui été accrochée autour de ma taille. Je suis contente au moins d'avoir eu ça.

Ne connaissant pas encore l'étendu du danger ici étant donné que c'est le premier jour, je ne devrais pas avoir de problèmes. Dans le doute, je me mets au défi de monter aux arbres avant d'y dormir à son sommet. J'enfile le sac sur mon dos et grimpe. Le tronc est assez plat, je mis peine à arriver au bout à cause du manque de prises. Néanmoins, une fois en haut, je m'accroche avec la corde et attends. C'était silencieux.. Je ne sais pas vraiment combien nous sommes mais nous sommes visiblement bien répartis. Personne dans les alentours.

C'est assez effrayant pour le coup, rester seule dans une grande forêt et surtout dans le silence. Je n'avais pas l'habitude de ça chez moi, les bruit de la nature m'entouraient, tandis qu'ici rien.. Le calme absolu.
Je ferme les yeux et tente de m'endormir. Ce que je réussi finalement à faire grâce à ma dernière nuit blanche.

* * *

Je suis réveillée en sursaut par des grondements et des cris, je me redresse et observe les horizons, terrifiée. C'était non loin. Collée au tronc j'essaye de passer inaperçu et observe autour de moi .

Je vois une masse énorme qui se dirige dans ma direction. Je me serre autant que possible au tronc et mets ma capuche puis ferme mon sweat pour masquer le plus ma silhouette qui apparaît au clair de lune. Je ne bouge plus, mon souffle est court et j'essaye de me faire la plus discrète possible.
En bas, quelque chose se déplace,c'est gros, velu et costaud. Je me pétrifie, je m'empresse de stopper mon souffle. Je ne connais pas cette bête, son ouï est peut être super développée ou un truc du genre, comme dans les films. Dans le doute je prends mes précautions et fait en sorte de ne pas me faire remarquer.

La bestiole traverse lentement, fait des haltes et observe autour d'elle. Je baisse la tête pour l'observer, c'est quelque chose d'irréel. Cette chose, je ne sais pas ce que c'est mais c'est énorme, poilue, musclé, blanc et ça marche à quatres pattes! C'est tout ce que je vois de là où je suis mais je ne tiens pas à être plus proche de ça. La bête reste immobile, semblant patienter puis finit par continuer sa route, alors je reprends ma respiration. Mon dieu ! Qu'est-ce que c'était que cette chose ?! C'était pas humain, c'était même pas animal ! Cela n'existe pas !
Je me force à reprendre mon calme. A cause de cette apparition, je passe de nouveau le reste de la nuit éveillée à guetter les moindres mouvements.