Round Of Deserving Tome 1 {Terminé }

Chapitre 8 : Un nouveau jour de calvaire

Arrive enfin le jour... Les rayons de soleils commencent à peine à recouvrir la forêt. Les oiseaux me réveille doucement. Je me détache et enfile mon sac sur le dos. Accrochée au tronc je me laisse glisser jusqu'à la terre ferme.

Une fois en bas, je m'installe et décide de me faire une arme de secours, au cas ou.. Après ce que j'ai vu ce soir, cela me rassurera.
Je pris le métal saillant qu'ils m'avaient laissé dans le sac et me mis à tailler le bout d'un morceau de bois. Je fis en sorte d'obtenir une pointe, ceci me permis d'obtenir une lance vite fait, bien fait. On sait jamais cela pourrait m'être utile. D'un autre côté, si je venait à rencontrer la créature d'hier soir, je ne sais pas si c'est un bout de bois de se genre qui va m'aider.
Je me relève, observe mon boulot réussi, fière de mon travail, je l'empoigne et me remets en course.

Pas de temps à perdre, les autres doivent faire leurs maximum pour arriver et je dois en faire autant alors je me mets à marcher.
En m'avanceant, je me rappelle de l'avertissement du Walter. Pourquoi il m'a aidé? Il m'a "conseillé", juste avant de m'endormir.. Il a l'air de vouloir que je réussisse. Qu'est-ce que deviennent les gens qui réussissent d'ailleurs ? Cette personne était étrange. Je n'ai jamais eu à faire avec les Walters mais ils sont tous aussi.. duplice ? Non mais sans rire, il pouvait passer d'un grand serieux à un sourire narquois et viceversa. Ils sont tous comme ça ? L'image de cet homme me fait froid dans le dos. Je préfere me concentrer sur le présent. De toute manière, il y a peu de chance pour que je le recroise un jour alors.. Pourquoi y penser ?

Je m'oriente grâce au levé du soleil et espère trouver une source d'eau sur ma route. La forêt est tellement grande !
Je suis les moindres signes qui peuvent m'annoncer une rivière ou quoi que ce soit comme de la boue, les zones de verdures. Si je trouve un fleuve, je pourrais sûrement trouver des animaux dans le coin aussi, car mine de rien je n'ai encore rien avalé depuis le début des R.O.D. Je cherche activement dans chaque recoins de mon chemin.

Quand mes espoirs commencent à m'abandonner je remarque des lueurs brillantes au loin. Le soleil m'a sauvé ! Je me rempli d'espoir en voyant les rayons miroiter sur l'eau.
Empressée, je me mets, pleine d'entrain, à courir vers lui ! Je vais pourvoir enfin boire!
Ma joie baissa ma surveillance car momentanément, le sol se dérobe sous mes pieds. Je tombe alors dans un énorme trou.

Non..Ce n'est pas possible.. A deux pas de mon salut je me retrouve coincée ! Coincée entre quatres murs! Ou plutôt au milieu de la terre. Quelle bande de sadiques..
Il ont vu le coup venir! Un coureur tellement assoiffé qu'il baisse sa garde et se précipite dans le gouffre, je les déteste.. Et moi je suis tombée dans le piège la tête la première! Lttéralement...

Je leve la tête, je suis à au moins 7m de la surface du sol. Me redressant, j'essaye de grimper la paroi, sans succès, je retombe immédiatement sur la terre. Bien sur, mon bout de bois n'est pas tombé avec moi tu parles ! Il aurait sûrement pu m'aider ! Quelle poisse ! Je ne peux pas rester là, je perds du temps ! En plus de cela, ma gorge et déshydratée je n'en peux plus.

Je suis maintenant bloquée sans aucun moyen de sortir et ne pouvant même plus me protéger. Je m'efforce néanmoins par tout les moyens de m'échapper, mais rien ne réussi. Il faut pourtant que j'y parvienne si je veux m'en tirer.
Après de multiples tentatives, je m'assoie, fatiguée, et fait travailler mes méninges pour trouver une solution, il doit bien y en avoir une je ne peux pas finir comme ça.

Au bout d'un certains temps, j'entendis des bruits au dessus de moi. Ceux-ci s'approchent et je vis Riley montrer le bout de sa tête au dessus de moi. Quelle chance !

« Riley ! Au dieu soit loué ! Je t'en supplie sors moi de la ou je risque d'y passer. »

Elle m'observa, passive. Je l'observe, suppliante.

« Désolé, j'ai déjà pris assez de risque pour toi, débrouille toi cette fois. » Elle se retourne et fait chemin inverse. Mon espoir s'envole.

« Quoi ?! Mais non, pitié, je ne veux pas rester là ! Riley ! »

Ma voix retentis mais aucune réponse ne vient, elle est partie, elle m'a abandonnée. Je hurle de rage:

«Oui et bien j'espère que tu vas creuver dans ce parcours ! »

Je m'assois contre la paroi, essoufflée, encore et toujours fatiguée, assoiffée, désespérée.. Je ferme les yeux.

* * *

Je me réveille plus tard. Il commence à faire nuit, je n'ai plus beaucoup d'espoir.

Soudain j'entendis un bruit dans le feuillage, une nouvelle personne se montra, c'était une jeune fille de 13 ans aux longs cheveux blonds. Je me releva, la scrutant, qu'est-ce qu'elle va faire ? Elle fait de même. Je lui parle la première :

« Salut..Je crois que tu as remarquée que je suis coincée.. Tu peux m'aider ?

- Pourquoi ?

- Eh bien, parce que ce serai sympa et que je te serai très reconnaissante..»

Je ne remarque aucune réaction, elle n'a pas l'air convaincue.. Je passe au plan B:
« ... En plus, j'ai 3 ans de plus que toi et je suis plutôt grande pour mon âge alors.. je pourrais t'aider , d'autant plus que tu n'es pas très en avance.. et.. je sais chasser..au couteau.. »

Sur ce point là j'exagère, je ne suis pas une pro.. mais je ne mens pas totalement et il fallait que je me montre la plus persuasive possible. Cela me réussi, ces yeux s'éclaircirent à l'évocation de la nourriture. Elle réfléchit.

" D'accord, mais tu me promets, pas d'entourloupe ?"

Cette fille à de la chance d'être tombée sur moi, elle est très facile à convaincre. Si elle était tombée sur quelqu'un de mal attentionné, elle n'aurait pas fait long feu.

"Promis."

Elle recule et me lance une corde sortie de son sac qu'elle accroche ensuite à un arbre. Je m'y accroche et remonte à la surface à la force des bras. Le mur est glissant, j'ai du mal à avoir des appuis mais parvient tout de même à avancer. Une fois en haut je me laisse rouler sur le sol.

Je me traîne automatiquement vers le ruisseau et bois. Enfin ! Je me passe une giclée sur le visage et souffle de bonheur. Je me retourne vers elle.

" Merci "

Elle ne bouge pas, muette. Son visage est serieux et ses yeux bleus sont grand ouverts.

" Ne t'inquiète pas, tu as fait le bon choix, tu peux me faire confiance. Je m'appelle Amelia et toi ?

- Mïa "

Je lui souris.