Une journée ensoleillée s'annonce, pour la première fois depuis ce qui me semble un éternité, j'ai vraiment bien dormi. Déjà, la présence de l'horrible bète d'hier ne me hantait plus et à ma surprise, je surmonte assez bien les évenements passés. Je me découvre un caractère de battante, ce qui me rappelle mon père, je suis contente de lui ressembler. En plus d'être enfin confiante, je n' étais plus seule et ça, ça aide vraiment, ça va tout changer.
Je me détache et rejoins le sol pour enfin me préoccuper de la nourriture. De toute manière tout les coureurs ont du perdre du temps et on a pas le choix, si on veut survivre ça commence par là.
« Attends ! Je viens avec toi ! »Mïa descend de son perchoir à la quatrième vitesse.
- Non c'est bon tu peux rester là, je vais me débrouiller.
- Ça je le sais, après ce que j'ai appris de toi hier, je vois maintenant de quoi tu es capable mais je veux pas rester là à rien faire.
- Je préférerai que tu restes la.
Je n'ai pas vraiment envie qu'elle voit que je lui ai un peu menti. Contrairement à ce que je lui ai dit, je ne suis pas tellement une as du couteau, je me débrouille comme je peux.
- Mais pourquoi ? De toute façon, t'auras peut être besoin d'un instrument pour chasser non ? »
Ça c'est vrai je n'y avais même pas pensé. C'est alors qu'elle sorti un couteau de son sac. Elle en a eu un ! C'est bon à savoir. Mais il est assez petit, il ne m'aurait été d'aucun secours hier, pour chasser par contre.. Elle sourit car elle voit que ça m'interesse :
« T'auras besoin de ça. Alors tu me prends ? T'inquiètes pas je me ferai discrète !
- Tu me fais confiance maintenant ?
- De toute façon, je ne sortirai pas d'ici vivante si je décide de ne pas te faire confiance et de poursuivre mon chemin seule alors.. Autant miser sur la confiance.
- Bon ok, contente de le savoir, tu viens ?
- Sûr que je viens ! »
Elle me donne le couteau et me suis en sautillant, je me retourne en rigolant :
« Discrète ?
- Désolée, c'est ce que je fais quand je suis contente.
- Oui bah n'exprime pas ta joie trop fort s'il te plait, on dirait que tu as oublié où tu es.
- Je ne suis plus inquiète, je sens que tu ne me laisseras pas tomber...Généralement j'ai un bon instinct et la il me dit que je peux me fier à toi. Mais par contre..Ce qui m'inquiète... Imagine qu'il ne reste qu'une place. Les gens vont commencer à arriver et si ça se trouve une de nous deux seulement pourra vivre.
- Ne soit pas pessimiste ! Certes nous sommes un peu en retard mais on a un avantage qu'ils n'ont pas. On sait que la bète ne cours plus la forêt ce qui veut dire que l'on pourra même voyager la nuit ! Et je te jures que tu traverseras la ligne, je ne te laisserai pas tomber !
- Pourquoi tu es si gentille avec moi ?.. Je ne te connais pas et tu ne me connaît pas non plus.
- Parce que premièrement tu m'as aidée pendant que d'autres se sont défilés. Ensuite, j'ai une sœur, je n'aurai pas aimé qu'elle se retrouve ici et que j'apprenne sa mort et c'est pareil pour toute famille qui s'aime. T'as famille aussi doit se faire un sang d'encre j'imagine.Tu n'as pas eu de chance mais tu en aura assez pour sortir d'ici à mes côtés! Aller allons chasser !
- Merci
- Pourquoi ?
- Pour tous.
- Ne me remercie pas.
Apres m'être retournée, je m'avance et elle me suit. On cherche pendant un long moment un gibier, dans les arbres, les buissons, partout. Je n'ai pas dit à Mïa que je ne suis pas une pro au couteau, je ne suis pas sûre de ramener quelque chose.
Un hibou m'interpelle soudainement, on se stoppe immédiatement. Positionné sur une branche haute, je me place au dessous de lui. Il est gros, si je venais à l'avoir on aurait plus de problèmes de nourriture pendant un bon bout de temps.Je m'empresse de placer le couteau derrière ma tête, vise et le jete directement. Le coup passe sur l'arbre d'a coté. Je le regarde s'éloigner, déçue. Le hibou s'envole et Mïa rigole, elle me dit en ricanant :
« T'as vu comment tu trembles en tenant le couteau ? Comment tu veux viser comme cela? » Elle était prise d'un fou rire, je ne sais pas pourquoi, c'était si ridicule ??
- Eh bien comment tu veux que je fasse, je sais pas viser je sais pas viser. Et puis arrête de rigoler je te rappelle que notre quatre-heure vient de s'envoler..
- Tu m'as dit que tu savais chasser.
- Oui, enfin.. Je m'entraîne au lancer de couteau a vrai dire..
- Ce n'est pas viser le problème, ça tu te débrouilles bien pour quelqu'un qui tire en tremblant comme une feuille. Si tu veux tirer sans trembler, t'as qu'a retenir ta respiration, c'est comme ça que je fais quand je veux être précise.
- Ah ouai ?
Je vais chercher mon couteau et remarque l' hibou qui s'est posé non loin de moi, sur une branche plus basse, c'est l'occasion. Je me remets en position, décide de retenir ma respiration, après tout ça ne coûte rien d'essayer. Concentrée, je ferme un œil pour plus de précision. Un mouvement de bras et je lance le couteau, j'arrive à lui entailler l'aile. Il tombe et se débat, ne pouvant pas voler , il fuit sur ses deux pattes. Je me dépèche et le rattrape. Je me penche, le sors de sous les feuilles où il s'était empressé de se cacher puis l'achève.
« Tu sais que tu es perspicace ! » dis-je encourageante, elle me sourit.
- Tu sais que tu es douée.
- Attends, je me suis entrainée pendant 2ans mine de rien.
- Ah... Dans ce cas tu te débrouille.. »
Elle dit cela d'un ton ironique, ça me fait rire et je lui rends son sourire.
« Merci bien ! Sinon, ça te dirai de faire la pose casse-croûte ? Je vais faire un feu, ne perdons pas de temps. »
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** Salut à tous! :) N'hésitez pas à laisser un commentaire pour me donner un retour sur mon histoire, elle vous a plus ?.. Ou pas ? Votez si vous en avez envie, ça fait toujours plaisir ;) Pour information, j'essaye de publier au minimum 1 chapitre par semaine, voilà et merci de m'avoir lu ! A la prochaine pour la suite de l'histoire !
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Round Of Deserving Tome 1 {Terminé }
FanfictionLa société exige que le pays doit pouvoir être en mesure de riposter suite à un litige, une guerre. Pour cela, il ne doit alors rester que les plus forts, tous les autres seront considérés comme nuisibles à la perte du pays, ils ne doivent donc pas...