Chapitre 24 : La tant attendue arrivée traversée

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A genoux, j'observe ce braisier bruler tout ce qui restait de vivant dans ce parcours. A moitié dans les vapes, je m'efforce de réaliser ce qu'il s'est passé durant ces dernières minutes.

Je l'ai vue, je suis sure de l'avoir vu. Elle était vivante, incroyable mais vrai. Est-ce que c'était encore un coup des juris, ils voulaient m'achever. Ils ont réussi.. Je suis dépossédée de toutes mes forces, j'observe seulement, silencieuse.

Un bruit se fait entendre de loin, un transport volant s'installe derrière moi. Une porte souvre, des personnes en déscendent, je les entends s'approcher.

Sous l'effet du choc que j'ai prit et peut être du médicament qui m'a permis de rester vivante, une rage me prend. Les pas arrivent au plus près, lorsque l'un d'entre eux pose la main sur moi, je me releve et donne un coup de dague au premier homme que je vois.
La lame glissant contre la cuirace que l'homme portait, ils se mirent tous d'accord et foncèrent sur moi. Je me débat pour les éloigner en espérant betement blesser l'un d'entre eux.

« Vous l'avez fait exprès ! Vous l'avez tué exprès ! »

Me maintenant de leurs bras, ils me controlent très facilement. Continuant néanmoins de taper de toutes pars et resusant de grimper dans leur engin volant, on me stoppa en me plantant une aiguille dans le coup. Je sombre sur le champ..

*   *   *

J'émerge doucement et constate que je suis dans un lieu gris et étrange. Retrouvant peu à peu mes esprits, je peux oberver que je suis dans une pièce métallique. Une chambre plus précisement, car je suis en ce moment même allongée et enveloppée dans des draps. Scrutant les alentours, une fenetre m'apparait, derrière celle-ci, un défilé de nuages me fait comprendre que nous sommes en altitude. Une voie m'interpelle.

«Bonjour »

Je me retourne en sursautant, cherchant mon couteau accroché a ma ceinture mais ne le trouve pas. Je remarque alors que l'on m'a vétu d'une tenue bleue foncée... d'un pantalon et d'un tee-shirt plus précisement. Intriguée, je relève les yeux vers la voix et identifie une femme de la trentaine, gardant ces distances pour le moment.

«Désolée de vous avoir fait peur. Ne vous inquietez pas, cous êtes actuellement dans le Wost-513. Vous venez tout juste de quitter le R.O.D, il y a de cela 1h. Félicitation soit disant passant. »

Je regarde par la fenetre, des images me reviennent, notamment ce dernier moment où je me suis écroulée en voyant Mïa mourir pour de bon. Je la croyais morte, je l'ai laissée.. Si ça se trouve, elle ne l'était pas à ce moment la. J'ai terminé le parcours sans elle, j'ai failli encore a ma promesse..

« Nous nous dirigeons vers les Alisées, là bas vous pourez bien vous reposer. Mais vous avez l'air quelque peu perturbé, je peux vous donner quelque chose en attende...»

Je lui coupe la parole en lui lancant un regard des plus noirs.

« ... Ou pas.. C'est comme vous voulez. Je vais vous laissez j'ai comme l'impression que je ne vous serez aucune aide pour l'instant. Si vous avez besoin de quelque chose, appuyez sur le bouton a votre droite. Sinon, si vous vous sentez en état, vous pouvez rejoindre les autres coureurs quelques salles à votre droite en sortant de votre chambre. Aurevoir »

Elle s'empresse de sortir, ne se sentant visiblement pas en sécurité avec moi.
Les autres coureurs sont ici? Je suis pourtant la dernière a être sortie, ils ne devraient pas être déjà arrivés aux Alisée ?

J'essaye de me lever, je sens que quelque chose est scotché a mon bras, il s'agit de deux tubes contenant des liquides divers reliés à une aiguille directement plantée dans mon bras. Ceci explique que pour le moment, je ne ressent aucune douleur. Je regarde ma jambe et remarque qu'elle a été préalablement pensée. Ils prennent soin de nous maintenant qu'ils sont surs qu'on mérite de vivre. C'est ironique.
Me dressant sur mes pieds, je titube légèrement en me dirigeant vers la fenêtre.

Je me penche et observe dehors, il fait beau et le ciel est dégagé. C'est en voyant le sol à plusieurs kilomètres de nous que des vertiges me prennent. Je recule et tombe sur les fesses. La nausée m'emplit le corps, qu'est-ce que c'est que ce sentiment ? J'ai le vertige? Je ne me connaissais même pas cette peur du vide. Je n'ai en même temps pas souvent eu l'occasion de me retrouver aussi haut du sol. Je m'éloigne de cette vue de l'exterieur et me reprends.
C'est bon .. Cet engin ne fonctionne sans aucun tremblement ni bruit de moteur, tu n'a qu'a t'imaginer sur la terre ferme.
Me dis-je

Je me remet debout, quelques peu tremblante. Cette sensation est toute nouvelle mais je ne peux pas la laisser m'envahir, je dois la controler. En particulier dans ces moments là où tout le monde m'observe car je suis officiellement l'une des coureuses gagnantes. Je prends sur moi et décide de rejoindre tous les autres qui ont d'ailleurs "mérités" ce titre.

Je m'approche de la porte, celle-ci s'ouvre dés que je me trouve en face d'elle. Surprise, je passe rapidement dans l'entrebâillement de la porte, crayant qu'elle ne se referme. Une fois passée, c'est ce qu'elle fait. Je pars sur la droite.

Mes pieds nus arpentent les couloirs, je jette un coup d'oeil dans toutes les salles. Je passe devant le cockpit et vois la grande allée vitrée, je passe très vite mon chemin. En avançant, j'entends de nombreux marmonnements derrière une porte. Ils sont tellement indiscrets que je me doute que cela doit provenir de ceux que je cherche.
Je me positionne devant la porte, elle s'ouvre. Tout les papotements s'arrêtent et les regards se posent sur moi.

Ils portent tous une tenue identique à la mienne. Il y a des femmes, des hommes qui semblent de quelques années de différences. Je reste figée ne sachant quoi dire. Une voie brise le silence:

- Tiens v'la la dernière, tu t'es faite attendre.

- Tu peux rentrer tu sais. Remarqua un homme

Je m'execute et viens m'assoir à coté d'une femme. Certains sont très à l'aise mais ils ne le sont pas tous, d'autres sont pétrifiés sur leurs chaise, surement encore un peu sous le choc.

- Tu n'as pas de prénom ? M'interpella le même homme.

- Amelia

- Quel âge as-tu ?

- 16 ans

- Eh bien j'ai l'honneur de t'annoncer que cette année tu es la plus jeune d'entre nous.

Les regards me scrutent de plus belle.

- Dommage pour toi Vlad, ce n'est plus ton cas. Elle a un an de moins que toi. Plaisante t-il

Le destinataire de cette phrase rigole moins quant à lui.

- Bienvenu parmi nous

Je lui fait un hochement de tête en signe de remerciement. Après cela, les discussions reprennent.

Round Of Deserving                                        Tome 1 {Terminé }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant