Je rejoins a présent la salle d'entrainement. J'ai vraiment besoin de me changer les idées. Je viens de voir mon père actuellement mort, vivant durant un court instant de ma vie. J'ai fais tous ce qu'il fallait pas, j'ai abandonné ma famille et je ne pourrai jamais avoir l'occasion de pardonner a ma mère. Etant donné que je suis coincée ici.
Je rentre dans la salle et m'arme de bon gros gants de boxe, puis vais taper dans un sac avec une rage démesuré. Un homme baraqué me regarde de loin. Je tourne l'oeil vers lui, encore un qui se donne de grand airs, il va falloir que je m'habitue a cet environnement au plus vite. Les gens sont tous arrogants ici, évidemment, pour remporter les épreuves, il faut avoir un minimum de caractère. Il va falloir que je m'y fasse. Je me tourne vers lui.
«Bon je peux savoir ce que tu me veux ?
- Rien j'étais en train de me demander comment tu as pu gagner les R.O.D. Regardes toi, tu es fine comme pas possible, tu n'as pas ta place ici. On dirait un petit oisillon.
- Il n'y a pas que le physique qui compte. J'ai très bien pu battre un mec de ton genre dans le parcours.
Mes nerfs se tendent, j'essaye de contrôler mon impulsivité.
- Attention, l'oisillon montre les dents, c'est improbable.
- Tu n'as aucun droit de juger si ma place est ici ou pas. Le parcours l'a déjà fait, cela suffit.
- Dans ce cas prouve le moi. Si tu n'es pas une dégonflée, montre le.
Je sers les poings. L'homme se présente devant moi et me pousse violemment. J'atterris parmi les haltères. Je me relève néanmoins et rejoins la porte.
- Je n'ai rien a prouver.
- C'est bien ce qui me semblait. Tu n'es pas la fille de ton père.
Je me stoppe net et lui refait face.
-Qu'est-ce qu'il vient faire dans l'histoire?
- On sait tous que Leyers avait des filles et que l'une d'entre elles était parmis nous. Quand j'ai découvert que c'était toi, j'ai été quelque peu surpris.
Les deux ou trois personnes présentent dans la salle me fixe, interloqués. Je ne savais pas qu'il était si connu.. Qu'est-ce qu'il a pu bien faire? Peu importe, je ne permets pas a cet énergumène de me parler de la sorte! Quelques coureurs ainsi que deux Walters se présentent devant la salle, attirés par le bruit,je vais montrer a tous ce que je vaut. Qu'ils arrêtent de me prendre pour une faible
Je me ru sur lui sans hésiter. Préparé, il me renvoi d'où je viens avec un coup de talon dans le ventre. Mon souffle se coupe net et je me roule par terre. Quel choc! Je m'appui sur ma main et me redresse, la main sur le ventre. Je ne dois pas laisser ma colère me mener par le bout du nez.
Je ralenti ma respiration et me rapproche de lui. Voulant m'humilier, un nouveau coup de pied s'avance vers moi, cette fois-ci, je lui attrape la jambe un tape d'un coup de genou dans le sien. Un craquement ce fait entendre, il m'attrape par les épaules et écrase son front contre mon visage. On finit tous les deux par terre. Mon nez coule a flot, je vois flou. Je me lève en me maintenant au mur, et tente d'ouvrir les yeux et d'y voir plus clair. Je le distingue a peine, je crois qu'il rampe vers moi. Avant même qu'il parvienne jusqu'a moi, ma tête se met a virevolter, le tournis me prend, je n'ai plus aucun repère. En une demi-seconde, je m'écroule sur le sol. Un rire se fait entendre avant que je sombre.
* * *
J'ouvre les paupières et ne distingue tout d'abord pas grand chose. Une lumière s'agite devant mes yeux et une voix s'exprime. Je ne la comprend pas de suite. Elle se répète et je
commence à distinguer mon environnement. Une lampe apparait devant mes yeux ainsi qu'un visage. Il s'agit d'une femme vétue d'une blouse blanche, je dois être dans l'infirmerie.« Vous m'entendez ?» Entendis-je d'une voix claire cette fois. Je hoche la tête et tente de m'assoir.
« Allez-y doucement » Elle éteinds sa lampe et me prend la main pour m'aider, je m'y cramponne. Une fois assise elle m'observe et enleve des cotons qui étaient dans mes narines.
« Il semblerait que ça ai arrêté de couler. Comment vous sentez-vous?
- Ca tourne un peu.
- C'est normal, vous avez pris un grand coup,il faut laisser le temps a votre cerveau de se remettre du choc. Mais ne vous inquiétez pas, cela ne lui a causé aucun dégâts. »
Elle se tourne vers la porte et me regarde de nouveau.
« Bon, on m'a dit que quand vous vous réveillerez, si tous va bien, on vous fasse escorter vers le bureau du président. »
Je redresse la tète a la prononciation de ce mot. Qu'est-ce qu'il veut me dire, ça a un rapport avec ce qu'il vient de se passer?
« Un Walters vous attends devant la porte »
Je lève les yeux et constate effectivement qu'une armure blanche est dressé au dehors de la salle. Je me relève, aidée de l'infirmière et nous dirigeons vers la porte. Le Walters se tourne vers nous, et bien sur, il s'agit encore de cet homme, Oliver.
« Faites attention. Elle est encore convalescente.
- Très bien je prends la relève. Le président nous attends»
Il tend la main vers moi, je le regarde d'un air méprisant.
« J'ai pas besoin d'aide»
L'infirmière me lâche et je m'avance dans le couloir, ayant l'air tout a fait à l'aise alors qu'en réalité ce n'est pas encore ça. Le bruit des talons de l'homme s'avancent et il m'emboite le pas, il se retrouve rapidement a coté de moi. Son sourire le reprends, je n'aime pas quand il fait ça, je ne sait jamais ce que cela signifie.
« Ca a l'air d'aller mieux. Tu étais salement amoché hier.
- Pourquoi ? Tu étais la ?
Je soupire et je reprends.
- Pourquoi ça m'étonne, t'es toujours dans les parages de toute façon.
- Il va falloir t'y habituer, je fais parti des quelques Walters chargé de la nouvel section de soldats.
- Pourquoi? Les autres coureurs de cette année sont repartis? Il ne reste que nous?
- Vous et les autres coureurs élus des nombreuses années avant la votre.
J'ai du mal a mettre un pied devant l'autre. Je pense qu'il l'a remarqué car je le sens m'observer du coin de l'oeil.
Lorsque nous prenons un virage, je perds mon équilibre. Me voyant dégringoler, il s'empresse de me rattraper. On se relève et il me représente sa main.« Aller, tu vois bien que tu tiens pas debout. »
Je m'exaspère et m'agrippe a son bras. Nous nous remettons en chemin.
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Round Of Deserving Tome 1 {Terminé }
FanfictionLa société exige que le pays doit pouvoir être en mesure de riposter suite à un litige, une guerre. Pour cela, il ne doit alors rester que les plus forts, tous les autres seront considérés comme nuisibles à la perte du pays, ils ne doivent donc pas...