Chapitre 30 : Avertissement

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« Ne fais ma maligne. Tiens toi bien et ne reponds pas. Ils t'ont déjà dans le collimateur » Me dit-il avant de rentrer dans le bureau.
Je passe le seuil de la porte et pénetre dans une salle vitrée, elle ressemble beaucoup a la salle des entretiens. Mais en beaucoup plus chic, bien évidement.

«Bonjour Mme Leyers»

Un bureau noir se présente a 5metres de moi. Le président est assis sur un siège en cuir derrière celui-ci, il y range minutieusement ces feuilles dans des tiroirs. Sa main se tend vers un fauteuil en face de lui, je m'avance et m'assis.

« Vous arrivez a vous habituer a votre nouvel environnement? Me questionne t-il. Il doit etre au courant de ce qui s'est passé.

- Disons que je fais comme je peux.

- Il va falloir faire mieux dans ce cas.
Il me regarde a présent durement
J'ai appris ce qu'il s'est passé hier. Vous avez attaqué un de vos collègue a ce qu'on m'a communiqué.

- Excusez mon insolence mais il n'y étais pas pour rien dans cette histoire.

- Des sources fiables présentent sur les lieux m'ont pourtant désigné la coupable. C'est vous qui avez porté les premiers coups. »

Non.. Est-ce que ce serai... Je jette discrètement un oeil vers Oliver, qui, me remarquant, dévi son regard ailleurs. Je m'exaspère. Je reponds calmement.

« Il m'a provoqué ..

- Il va falloir rapidement apprendre a vous contrôler. Je ne peux pas tolérer  vos petites crises de gamine. Prenez sur vous ou je m'occuperai de choisir les mesures nécessaires. Vos entrainements commencent dans deux jours, il faudra avoir changé d'ici la.

- Bien. »

Son regard se replonge dans sa paperasse. Je brise le silence:

« Excusez-moi, je peux vous poser une question?

Ces yeux se posent sur moi et pénètrent les miens.

- Je .. Qu'est-ce que mon père a fait?

- Vous n'avez pas a le savoir. répondit-il sèchement

- Donc il a bien fait quelque chose. Etait-ce si grave?

Il se releve brusquement.

- Cessez avec vos questions! Je vous préviens, pour votre intérêt, de vous tenir a carreau ! Je vous ai choisi pour mon élite car je pense que vous avez le potentiel et le mental pour le métier. Tout ce qu'il vous faut c'est de la discipline et du respect pour les règles!Mais laisser pleinement votre caractère s'exprimer pourrait vous attirer des ennuies, c'est un avertissement. Sortez d'ici ! »

Je reste stupéfaite de sa réaction sur ma chaise. Oliver me tire par le bras et me jette hors de la salle, il referme la porte derrière lui puis approche son visage du mien.

« Tu as recommencé ! Tu n'écoutes rien ? Tu vas t'attirer des ennuies!

- Je n'ai pas le droit de m'exprimer.

- Si tu continues ils vont ...

- Mais qu'est-ce que ça peut bien te faire ? Grondai-je. Ses yeux s'écarquillent.

- Je peux savoir pourquoi tu es sans arret apres moi?! Non, avant cela, raconte moi pourquoi tu lui as dit que j'étais la fautive du combat d'hier ?

- Parce que c'était vrai.

- Tu savais très bien ce qui m'attendait. A présent, ils me surveillent de près c'est sur. Tu etais obligé de leurs cafter ?!

- Je leurs ai dit ce qu'il s'est passé c'est tout. Je fais mon boulot. Ce n'est pas ma faute si tu ne sais pas te tenir!

- Je ne te comprends pas. Parfois tu m'aides et d'autres fois tu vas me lancer un couteau dans le dos soit disant parce que tu fais ton boulot?Choisis l'un ou l'autre car je ne peux pas supporter de côtoyer quelqu'un dont je ne sais pas si il va m'aider ou me trahir. Arrête de me suivre partout, je n'ai pas besoin d'un baby-sitter!

- Et ! Pas besoin de t'énerver sur moi, je n'ai pas a endosser la faute de ton passage chez Alexer.

- Je ne veux plus que tu m'approches d'accord? Je n'ai pas besoin d'un mouchard qui me suis et raconte tout ce que je fais. Vas t-en.

- Comme tu voudras. » Il tourne des talons et s'en va.

Je l'observe s'éloigner avec un certain air contrarié. J'espère que c'est un bon choix que j'ai fait la. Je ne sais pas exactement pourquoi il fait le peau de colle mais avec lui au moins, j'étais a l'abris . Le fait qu'il soit dans les parages devait faire réfléchir a deux fois ceux qui en veulent a mon père ou a moi.
Cela me faisait un allié.

D'un autre coté, ce n'est pas comme si il m'avait aidé hier, quand je me prenais une dérouillée. Avec lui sur mon dos, le moindre de mes faits et gestes auraient été contrôlés, et ce n'est pas concevable.
De toute manière, ce qui est fait est fait alors passons à autre chose.

Je me lance dans la direction opposée. Je n'ose plus me balader dans les couloirs, tout les regards se rivant sur moi. Je me dirige donc vers la chambre commune afin de m'y reposer. J'ai un énorme mal de crâné.
En arrivant je trouve un papier déposé sur ma couette, je le ramasse et voit du texte écrit en rouge vif : Va mourir, tu n'as pas ta place ici !

Mes mains se crispent sur le papier, je le dechire et m'allonge sur le lit. Pourquoi tout le monde m'en veut a se point. Je ne crois pas avoir fait quelque chose d'assez grave pour recolter toute cette haine. D'abord Chris dans les R.O.D, puis le mec d'hier maintenant ça. Ils sont nombreux a avoir une dent contre moi. Une voix me sors de mes pensées.

« A en croire ta tête, j'imagine que ce n'etait pas un petit mot de bienvenue »

Je me retourne et voit un homme, perché sur un lit a double etages. Assit sur le bord, il m'observe. En m'attardant plus sur son visage, je reconnais le premier coureur a qui j'ai parlé en sortant tout juste du parcours, celui qui m'a accueillis parmis les autres.
Je lui souris.

« Non, il sembrerait que je ne soit pas la bienvenue ici justement.

- Il faut pas que tu fasses attention a eux tu sais. Si ça te rassures moi je t'aime bien.  Plaisanta t-il

- Tu ne me connais pas.

- Oh j'entends assez parler de toi pour me faire une image de qui tu es.

- Oui justement, tout le monde semble savoir des choses sur moi dont moi même, étant la concernée, j'ignore. Comme la raison pour laquelle pas mal de gens semblent vouloir ma peau. Je ne comprends pas»

Il se tait momentanement. Je m'assit au bord de mon lit et le fixe.

« Toi tu sais ?

- Tout le monde sait qui tu es a vrai dire.

- C'est notamment ça que je ne comprends pas. C'est au sujet de mon père c'est ca? C'est ce que le type d'hier a dit

- Ton pere, oui.

- Raconte moi.

Round Of Deserving                                        Tome 1 {Terminé }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant