Au petit matin, je commence très vite à sentir la faim et la soif qui continuait à empirer de jour en jour. J'ouvre les yeux. . Mïa a déjà quitté sa branche et j'en fais de même. Je ne lui ai toujours pas annoncé la nouvelle de mon escapade d'hier. Enthousiaste, je me précipite mais glisse sur le tronc et me réceptionne mal à l'arrivé, je finis sur les fesses ! Sacré choc ! Je me frotte le dos et relève la tête. Là je vois Mïa debout devant moi. Elle se retiens de pouffer de rire.
« Ca va ? Dit-elle d'un ton amusé
- Mais oui ca va merci ! dis-je honteuse et me relevant
On va aller chasser un peu et tenter de trouver de l'eau rabachai-je d'un ton agacé- T'énerve pas, ca peut arriver dit-elle en ricanant
- Tu as l'air d'aller bien toi aujourd'hui.
- Non pas vraiment mais je suis ton conseille et pense à autre chose en particulier à sortir d'ici »
Je me relève, sors son couteau et lui donne. Elle le prend l'air étonné. Je lui montre le nouveau :
« J'ai le mien à présent, aller, allons trouver quelque chose à nous mettre sous la dent »
Elle a un sourire de satisfaction. On se lance.
Nous nous retrouvons à farfouiller tout les recoins de la forêts en faisant attention à ne pas perdre le Nord. Je fais en sorte de faire du bruits en marchant avec des pas lourds afin de débusquer les animaux, Mïa fait de même est cela l'amuse, c'est elle qui m'a donné la technique. Malgré ces attitudes enfantines, il se trouve qu'elle connaît énormément de choses et est très intelligente pour son âge.
Une branche craqua soudainement non loin de nous. Je m'arrête et stoppe Mïa.
« Pourquoi tu n'avances plus, il va s'échapper !
- Ce n'est pas un animal... »
Son visage prend un air d'éffroi et elle fixe immédiatement le buisson. Des pas se déplacent, plusieurs pas.. Nous prenons de la distance, ce sont des coureurs. J'avais fini par oublier que l'on n'est pas toutes seules...
« Sortez de la ! » Hurlai-je
Ils sortirent du buisson en ricanant. Il s'agissait de deux hommes qui devaient approcher les 20 ans. L'un été plutôt maigre tandis que l'autre était au contraire très charismatique. Celui de gauche prit la parole :
« Bravo tu as l'œil ! Me félicita t-il
- Je t'avais dit d'être plus discret ! Lui cracha l'autre
- Qu'est-ce que ça peut faire ! On a seulement perdu l'élément de surprise.
- Ça aurait été plus drôle, voilà ce que ça change ! »
Je les regarde offusquée, le costaud tient dans sa main une dague tandis que l'autre à les poings fermés.
« Qu'est-ce que vous voulez ?!
- Je t'ai dit, nous amuser. Si on se fait bien voir par les géreurs du parcours ça ne peut être que gratifiant.
- En vous en prenant à des filles plus jeunes que vous, bravo le courage.
- Il s'est fait entendre que tu leurs avait tapé dans l'œil lors des entretiens. Ils aiment ta façon d'être visiblement et, moi, je n'aime pas me faire voler la vedette.» Poursuivis le costaud
Comment ? Je leurs ai tapé dans l'oeil ? Qu'est-ce que l'homme de la dernière fois a bien pu leurs raconter ? Je ne me suis pas bien comporté ils n'auraient pas du penser cela de moi. Le plus maigre repris :« Enfin bref ! Arrêtons de perdre du temps finissons ça Chris tu veux.»
Ils tournèrent leurs visages vers nous et s'approchèrent. Je les pointes sur le champ de mon couteau, cela les fait sourire.
Mïa se met à foncer sur le maigre, qu'est-ce qui lui prends ?! Je réagis au quart de tour et me mets entre les deux hommes pour repousser le costaud en espérant que Mïa sera se débrouiller. Celui-ci, recule et souri. Il se donne de grands airs parce que fâce à lui je suis une crevette mais son imposance pourrait le nuire.
Il donna un coup de couteau, je recule à la hâte. Une très courte distance nous sépare, je m'avance en donnant des coups à l'aveugle dans sa direction. Il les esquivent comme il peut, mais je réussi à lui lacérer le bras. Il recule immédiatement et son visage change immédiatement d'expression.
Du sang coulait le long de son bras. La colère lui prend, il charge et me bloque les poignets. Immobilisée, il me percute l'estomac avec sa jambe, ma respiration se coupe, mon couteau atteris à mes pieds. Je lui donne sur le champ un coup derrière ses genoux qui le force à tomber. Il m'emporte aussitôt avec lui et me plaque sur le sol. Le souffle court je retiens comme je peux ces bras qui étaient près à me transpercer le cou. Je sentais sa dague m'effleurer la peau, j'utilise toute ma force pour le repousser.
Ce type à beau être costaud il n'est pas rapide. J'eus le temps de donner un énorme coup de pied entre ces jambes. Il hurla sur le champs, je le repousse, me relève et lui donne des coups puissants dans le ventre. Je récupère mon arme, la pointe vers lui et entendis sur ce moment Mïa hurler.
Je me retourne et la vois à terre en train de se faire battre. Je laisse alors mon agresseur par terre et fonce sur le deuxième. Je le pousse violamment, il atterris plus loin et eu du mal à se relever. J'empoigne illico mon couteau et le lance sur lui tant quil est encore temps. Il se stoppe net et retombe sur ces genoux en hurlant.
Je m'approche de Mïa pour la relever, l'autre homme va pendant ce temps soulever son ami et s'enfuit avec lui en boitant. Ah non pas question ! Je me relève :
« Reste la » dis-je à Mïa
Avec son ami bléssé ils sont désavantagés et je veux être sûre qu'ils ne nous causerons plus d'ennuis.
À leurs recherche, je parcours leurs traces laissées dans les herbes et je finis par voir un type allongé sous un arbre. Armée de mon couteau je m'avance et une fois dans les environs je m'approche discrètement, il ne bouge pas. Je sors de ma cachette et constate que le plus jeune est mort.Je reste postrée devant lui. Appuyée contre un tronc d'arbre je reprends ma respiration encore difficile et l'observe intensément. Mon dieu c'est moi qui l'ai tué ?! Je voulais seulement les blesser pour ne plus les croiser. Devoir tuer un homme est ce que je redoutait le plus en arrivant et ça n'a pas manqué .. Je ne me reconnais plus je dois l'avouer.
Je réalise que le deuxieme manque toujours à l'appel, il est parti, une vague de frayeur me submerge :
« Mïa ! »
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Round Of Deserving Tome 1 {Terminé }
FanfictionLa société exige que le pays doit pouvoir être en mesure de riposter suite à un litige, une guerre. Pour cela, il ne doit alors rester que les plus forts, tous les autres seront considérés comme nuisibles à la perte du pays, ils ne doivent donc pas...