13 JANVIER 2011

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Cela fait déjà plus d'une heure et demi que mes mains sont suspendus à cette corde qui m'entaille la peau. L'horloge au « tic-tac » incessant semble me narguer. Étrangement ,le temps s'écoule à une lenteur insoutenable quand tu espère qu'il tourne plus vite . Mais bon,cela ne changera rien à la situation. Je les entends hurler de rire dans la chambre d'à côté sans omettre les bouteilles de verres se brisaient de temps en temps. Ma voix est éraillé d'avoir trop crier. Mes bras sont lourds à porter depuis que je me suis débattu .Mon dos est meurtri et ensanglanté .Mes joues sont humides de larmes alors que mes yeux ,eux , ne peuvent même plus libérer de l'eau tant j'en ai dépensé pour mes sanglots. L'effroi m'étreigne et me serre le cœur .La panique me submerge quand j'entends la porte s'ouvrir. J'ai la tête baissé mais j'entends des pas se rapprocher, je sens une main froide me frôler la joue puis me débarrasser de mes mèches rebelles.

− Celle là ,je la veux , graille cette voix masculine et râpeuse aux autres gars .

Son haleine alcoolisé me soulève le cœur et je suis à deux doigt de dégueuler mon déjeuner que j'ai l'impression ,n'avoir jamais avalé un jour.

− Ça te plairait,hein ? Qu'on le fasse toi et moi ?

Je n'ai que treize ans mais je sais très bien ce que ce pervers me demande de faire. Qu'il crève ,l'enfoiré ! Tous autant qu'ils sont ! C'est tout ce que je veux lui hurler mais il resserre l'étreinte des cordes qui serrent mes poignées au grand supplice de mes lèvres que je ronge jusqu'au sang pour éviter de rugir.

− Tu t'en ai déjà tapé une ,laisse là pour nous ,gros con ! Remballe un autre gars d'une voix plus grave .

Les lamentations d'une femme battu dans la chambre d'à côté m'atteigne et j'enfonce un peu plus mes dents dans mes lèvres rouge de sang.

− Non ,elle est à moi. Elle me plaît alors t'es pas intérêt de la toucher à ma place,réplique le mec qui me caresse encore la joue.

La femme d'à côté supplie le mec qui la bats de la libérer mais cela redouble la colère de son agresseur et intensifie la lassitude du mec à la voix grave.

− Diego ,maîtrise là ! Je vais encore m'en servir ! Lui crie-t-il à travers la porte.

Aussitôt un coup résonne à mes oreilles comme une brutalisation et on entends plus aucun bruit des pleures de la femme .Jusqu'à que le mec à la voix grave y retourne et là ,j'entends ce que je n'aurai jamais dût entendre à mon jeune âge : des gémissements sexuels forcés et le ricanement de ces deux monstres qui la violent un par un.

Le mec qui me caressait la joue s'éloigne de moi avant de revenir avec un couteau. J'aurai dut le supplier de ne pas me tuer mais je sais que je vais mourir alors autant mourir dignement. Cependant ,il ne me touche pas avec sa pointe tranchante ,il coupe juste la corde. Je respire de nouveau quand je suis libérée,la souffrance était si forte que je ne ressentais même plus cette foutu douleur mais putain quel mal de chien m'a -t- elle fait ! Ma courte béatitude se transforme en peur. Le mec que je ne vois pas clairement dut à l'obscurité du lieu me soulève de force et m'emmène à l'étage du dessus. Dans une chambre. Une chambre propre et ordonné où les draps du lit sont parfaitement plié ,les CD rangé par ordre alphabétique, la bibliothèque alignant plusieurs classiques scrupuleusement alignés linéairement et enfin un bureau où tout dessus est à sa place ...comme la boule de neige d'un petit papa noël placé stratégiquement sous la lampe de bureau pour voir les paillettes de la boule s'illuminaient sous le reflet de la lumière. Je me tourne vers la silhouette qui est encore derrière moi à m'observer. Son visage est camouflé par la capuche de son sweat noir mais je peux apercevoir son sourire malicieux s'étendre .

− Je réserve ma chambre à celles qui me donnent le plus envie. Considère toi comme l'une des rares meufs qui sont rentré dans ma chambre et donc qui n'ont pas subi les méthodes de ces deux connards en bas. J'utilise des méthodes beaucoup plus douces à mes favorites alors tu n'a rien à craindre. Enfin ,sauf si tu te débat ou me désobéit.

− Fils de pute, je lâche sans pouvoir m'en empêcher.

Il semble apprécier mon courage car il me dévoile son sourire extrêmement blanchâtre.

− Je ne peut pas te contredire sur ce point ,ricane-t-il.

Destiny written in stars of sky,tome 1 :Never Give Up...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant