Chapitre 4

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S'écartant au maximum de l'homme malgré l'espace agréable de la voiture, Rosalie avait croisé les bras sans un mot, mais être dans l'ignorance d'une telle vengeance et de ne pas en savoir les raisons, même si elle se savait sans fautes, la ronger de l'intérieur.

– je peux savoir de quoi je suis accusée au juste. Lança-t-elle en tournant légèrement la tête.

Il semblait au bord de l'explosion et Rosalie regrettait à présent de ne pas cette réduite au silence.

– ne me pousser pas à bout. Conseilla-t-il entre ses dents. Vous savez parfaitement pourquoi vous êtes là.

Inutile d'en rajouter, après tout Rosalie préférait rester dans l'ignorance.

Tout ce qui comptait c'était sa mère.

– vous avez, vous et votre mère escroqué mon père en lui faisant croire que vous étiez sa fille, il me semble qu'une chose pareil ne s'oublie pas. Lâcha-t-il froidement.

Rosalie tourna sa tête vers la vitre pour cacher sa stupéfaction.

Voilà la raison pour laquelle cette femme refuser de lui dire la vérité.

– vous me devez bien plus qu'un mariage mademoiselle. Reprit-il en l'extirpant à ses réflexions.

– je pense que vous épouser et déjà bien suffisant monsieur. Rétorqua-t-elle en essayant de prendre l'intonation d'Emilie. Oh d'ailleurs ! À quand le divorce ?

Refermant enfin son journal pour lui adresser enfin un regard, Rosalie aurait préféré qu'il continue à le lire.

– quand j'en aurai assez très chère Emilie. Répondit-il d'un sourire sardonique.

– vous me devez un demi-million de dollars ne l'oublier pas. Rajouta ce dernier.

Rosalie toussota sous la surprise.

Un demi millions de dollars !

Décidément cette famille ne reculer devant rien.

Comment allait–elle se sortir de cette impasse.

– je suppose que vous n'avait pas l'intention de vendre vos voitures de luxe garée dans votre allée ? Reprit-il en ouvrant son journal sèchement.

Cherchant un moyen de répondre digne de l'héritière claherdfild, Rosalie se redressa fièrement en levant le menton.

– j'y tiens trop ! S'écria-t-elle.

Et la seconde suivante, Rosalie s'affaissa sous le regard interloqué et inquiet de l'homme.

Une fois de plus elle venait de se ridiculiser.

– vous souffrez ? Vous souffrez d'un mal que je devrais savoir ? Un trouble de comportement ? Vous prenez un traitement ? Déblatéra le souverain en la laissant rouge de honte.

– c'est vous qui me rendez comme ça ! Vous me stresser ! Protesta Rosalie avec violence.

– et c'est pour cette raison que vous criez en.... imitant des voix ? Avança Dakhir en cherchant à éluder son comportant très troublant.

– c'est exactement ça !

– et bien je vous serrez grès d'arrêter ça immédiatement ou je vais devoir songer à vous enfermer dans un hôpital spécialisé pour les fous.

Cette remarque l'avait blessée, mais Rosalie avait préféré ne pas la relever. Tout ça n'était qu'une simple comédie se dit-elle pour se rassurer.

– j'espère que vous n'avez pas l'intention de m'emmener chez vous dans votre pays car je ne vous suivrez pas. Déclara Rosalie pour mettre d'entrée les choses aux claires.

Il silence tomba dans la voiture et pendant un moment Rosalie redoutait le pire.

– si cela peut vous rassurez je suis là pour affaire pendant au moins un bon mois.

Rosalie ferma les yeux en laissant retomber son inquiétude.

– et après ? Demanda-t-elle en se retournant.

En un quart de seconde, il s'était glissé près d'elle.

– après ? Répéta le souverain en levant un sourcil.

– vous ne comptez tout de même pas faire durer ce mariage des années !

– ça c'est moi seul qui en jugerai. Dit-il d'un ton ferme

Effarée, Rosalie se recula sur son siège pour échapper à l'étau qui se resserrer autour d'elle.

– vous seriez prêt à perdre des mois de votre vie tout ça pour une vengeance ?

– vous n'imaginez pas de quoi je suis capable Emilie. Dit-il dangereusement.

Rosalie s'efforça de rester calme en écoutant ce prénom qui n'était guère le sien, sortir de sa bouche avec mépris.

– vous ne pouvez pas agir comme une personne normale ? Insista-t-elle alors qu'il regardait par la fenêtre.

– comme ?

– comme la....me déposséder de mes biens pour rembourser cette dette. Proposa Rosalie en lui arrachant un rire amer.

– si vous croyez que je vais me contenter de ça....en effet les dires étaient vrais, vous êtes une petite fille gâté et écervelée.

Si ses mots ne lui étaient destinés, Rosalie n'avait pas pu les ignoraient, son cœur c'était fendu en deux en se réduisant au silence jusqu'à la fin du trajet.

Elle avait en possession un mois entier pour stopper ce mariage, et un mois pour rassembler l'argent nécessaire afin de prolonger la guérison de sa mère auprès de spécialiste.

Tout ce qu'elle avait à faire, c'est de jouer l'héritière insupportable, en essayant de se rappeler les nombreuses fois où elle avait entreprit une discutions avec Emilie pour travailler sur sa façon de parler, afin d'arrêter de passer pour une folle.

6Z

La vengeance du souverainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant