Chapitre 14

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- c'est hors de question ! Cria Joëlle. Vous pensez pouvoir vous en réchapper sans qu'il vous prenne pour une usurpatrice ?

Rosalie resta pétrifié.

- je veux arrêter sa suffit tout ceci va trop loin ! Protesta Rosalie en se levant du canapé. Votre fille m'a dit ce que vous aviez l'intention de faire et ceci est grotesque et mal !

- en quoi cela vous regarde ! S'interposa Emilie.

- il finira par découvrir vos petites maintenance a toute les deux ! Gronda Rosalie. Ce contrat de mariage n'est qu'une vengeance personnelle pour te tenir en laisse Emilie. Articula Rosalie pour lui faire passer le message. Et quand il va apprendre la vérité, ta douce nuit d'hier avec lui va virer au cauchemar.

Les deux femmes avaient blanchis.

Rosalie en fut satisfaite.

- il ne découvrira rien ! Assura Joëlle.

- cet homme à des armes à la place des yeux. Il souffre il viens de perdre son père cessez immédiatement !

Rosalie toucha ses lèvres en ressentant un sentiment de peine.

- pourquoi tenez vous tant à le protéger?

Rosalie senti son cœur battre à tout rompre.

- Parce que il ne mérite pas ça ! N'avez vous pas de cœur !

- oh mais si j'en ai un ! Chantonna Emilie en se rapprochant d'elle.

- vous êtes complètement folles toutes les deux.

Rosalie s'élança vers la porte avant de s'arrêter pour les considérer une à une.

- j'ignore comment les crimes et les mensonges sont punis dans son pays mais j'espère que se sera douloureux.

A ses mots Rosalie claqua la porte en s'en allant avec un pincement au cœur. Ces deux pestes n'avaient donc aucun cœur !

Rosalie avait décidé de mettre ce problème de côté pour profiter de sa vrai mère, la voir lui avait pris réchauffé le cœur assez pour oublier l'expression impatiente de la réceptionniste de l'hôpital quand elle lui avait donné à peine de quoi couvrir une semaine. Ce mensonge devenait trop compliqué les choses n'allaient pas dans le sens qu'elle voulait, elle n'était qu'un pion dans ce jeu dangereux, un jeu qu'elle était bien décidé à stopper, mais lorsqu'elle avait franchis les portes de la villa, le souverain ne s'y trouvait pas comme volatilisé elle ne l'avait pas revu de toute la journée, ni même dans la nuit, jusqu'au lendemain ou il lui avait expressément demandé de préparer son sac. Terriblement angoissée Rosalie avait pu voir dans ses yeux des regrets.

Sûrement de l'avoir embrassé.

A ce moment-là Rosalie avait vu la situation lui échapper, dans une atmosphère sombre et pénible, le trajet en voiture lui avait donné un mauvais pressentiment, elle avait cherché son regard à plusieurs reprise mais il semblait la fuir.

Le cœur battant à tout rompre, la voiture avait fini sa course devant la maison des Claherfild et d'innombrables gardes du corps s'y trouvé.

- descendez maintenant.

Rosalie n'avait d'autre choix que de s' exécuter.

- je m'en vais. Lâcha ce dernier après l'avoir raccompagné dans l'allée.

- quoi. Souffla Rosalie.

- ce petit jeu est fini, je dois rentrer chez moi.

La gorge serrée, Rosalie avait vu une lueur de colère traverser ses yeux, mais prise de folie elle n'avait pas envie qu'il parte.

La vengeance du souverainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant