La vengeance du souverain

Chapitre 13

Il releva les yeux vers elle lentement.

- et bien vous Emilie vous étiez pressé de me retrouver ?

Sa question était bien légitime.

La manière dont elle était rentrée dans la cuisine, porter à croire qu'elle n'avait qu'une envie.

Le revoir.

- non je pensais être en retard voilà tout ! Fit-elle en cherchant Emilie partout mais il 'y avait aucune trace d'elle.

- avez-vous perdu quelque chose Emilie ?

Sa voix était beaucoup trop calme à son goût, Rosalie préféra ne pas répondre.

Prenant place en face de lui, l'employé de maison c'était empressé de lui servir son déjeuner.

- vous avez bien dormi Emilie ?

Entendre se prénom la révoltée !

- oui je vous remercie et vous ?

- Au début oui mais ensuite j'ai cru devoir dormir par terre ! lança-t-il en la foudroyant du regard. Bon sang ! Vous pouvez me dire pourquoi vous avez bougé comme ça toute la nuit ?

Rosalie se figea en essayant de se rappeler.

- pardonnez-moi je ne me suis pas rendu compte. Dit-elle simplement en marquant cette excuse avec un ton polis.

Il n'était visiblement pas satisfait, son regard diffusait des éclats sombres de mécontentement.

- je vous demande pardon. Répéta Rosalie avec encore plus de douceur.

Dakhir se radouci face à la jeune femme qui c'était montrée être une véritable tornade toute la nuit, mais ses courbes hors des draps lui revenait soudainement en tête des courbes sensuelles et délicates assez pour passer outre cette nuit agitée.

Bien décidé à l'approcher pour adoucir ses pulsions, Dakhir prit sa cravate sur la table en se levant sans pour autant s'approcher d'elle.

- pouvez-vous me mettre ma cravate. Exigea Dakhir.

Il s'attendait à un refus de sa part savait-elle mettre une cravate au moins ?

Les yeux de la jeune femme c'étaient un instant baladés dans la vaste cuisine sans s'arrêter sur lui.

- oh bien sûr ! S'écria-t-elle comme si elle revenait d'un long rêve.

Elle le rejoignit rapidement assez pour l'obliger à cligner des yeux pour se reprendre.

- donner la moi j'aime mettre les cravates ! dit-elle impatiente.

Complètement abasourdi, Dakhir laissa la jeune femme se saisir de la cravate, serrant la mâchoire quand ses mains entoura sa nuque, elle semblait prendre plaisir d'accomplir cette tâche.

- alors quand allez-vous prendre femme pour de vrai ? lança-t-elle.

Déstabilisé Dakhir promena son regard sur son visage pâle.

- je vous demande pardon ?

Rosalie leva enfin ses yeux vers lui, et elle s'était fondue dans la profondeur de ses yeux bleus.

- j'ai vu dans la presse que votre trône vous attends et un mariage aussi. Expliqua Rosalie en feintant comment elle l'avait découvert.

- et bien vous êtes bien plus informée que moi. Commenta-t-il agacé.

- pourquoi dites-vous cela ? Ce que raconte la presse n'est pas vrai ?

- bien sûr que si !

Rosalie baissa les yeux pour se concentrer sur son nœud de cravate.