Chapitre 39

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- tu crois que je m'en étais pas aperçu ? pendant notre nuit d'amour ?

Incrédule Rosalie avait froncés des sourcils.

- que j'étais le premier. Rajouta-t-il sérieusement.

Rouge de la tête aux pieds, Rosalie avait ouvert la bouche avant de la refermer.

Que répondre à cela.

C'est vrai elle ne lui avait rien dit par peur d'être jugé, elle voulait être simplement dans ses bras sans qu'il est peur de lui faire du mal.

Elle voulait exister entre ses bras certes elle avait eu une liaison avec Mark mais elle n'avait jamais réussi à sauter le pas.

Avec Dakhir c'était différent elle avait appris à prendre confiance en elle.

- pourquoi tu ne m'as rien dit ? De quoi tu avais peur ?

- peur d'être trop différente de ce que tu as pu connaître je voulais....

- leur ressembler ? Hasarda Dakhir. Tu te trompe au contraire tu es unique tu aurais du me le dire.

Dakhir voyait une moue se dessiner sur ses lèvres lisses.

- pardonne moi...

- je ne veux plus que tu me mente Rosalie promet le moi.

Enroulant ses mains autours de son cou, elle s'était lové contre lui.

- je te le promet

Son corps avait tremblé entre ses bras comme si elle était soulagée d'un poids.

- tu veux toujours m'épouser ?

- plus que tout au monde mon amour.

Rosalie sentait des larmes de joie lui piquer les yeux.

- ma mère va faire une crise cardiaque en apprenant ça. Ironisa la jeune femme en levant la tête.

- plus rien ne la retient à New-York, ici elle sera heureuse mon ange rassure toi.

Esquissant un sourire en ouvrant la bouche, elle avait laissé un soupire s'échapper de ses lèvres.

Mais Dakhir ne pouvait pas passer à coter de son visage abîmé.

Il se sentait coupable de sa blessure, pour la première fois il avait perdu la vigilance qu'il faisait preuve depuis la mort de son père, il aurait du la redoubler pour elle.

Déposant un baiser sur sa joue, elle semblait ne pas prendre compte sa douleur, pour se concentrer uniquement sur la chaleur de son baiser. 

Détachant ses lèvres des siennes Rosalie avait basculé sa tête, pour plonger son regard dans le siens. 

- je ne regrette pas d'avoir joué ce rôle, mais je regrette de ne pas t'avoir dit ma véritable identité plus tôt.

Rosalie marqua une pause.

- imagine si tu n'étais pas revenu ? Nous serions peut-être....

Il avait posé un doigt sur sa bouche pour la faire taire.

- je serais revenu habibti quoi qu'il arrive je serais revenu....

Dans son cœur, les coups redoublaient d'intensités.

Des larmes perlaient sur son visage.

- jamais je n'aurais cru vivre ce sentiment un jour Rosalie. Dit-il en l'obligeant à poser sa main sur son cœur.

Rosalie pouvait les sentir entre ses doigts.

- tu es la plus belle chose qu'il me soit arrivé, je ne laisserai personne te faire du mal, je t'aime.

A ses mots, Rosalie n'avait pu empêcher les larmes de couler et quand il s'était saisi de ses lèvres, elle s'était noyé dans se feu intense qui chaque jour l'emprisonner un peu plus dans cet amour indéfinissable. 

La vengeance du souverainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant