Levant le pied pour le rattraper, Rosalie se résigna il fallait déjà qu'elle reprenne toute sa tête pour envisager une autre confrontation.
Rosalie était passée du rêve au cauchemar en l'espace d'un instant, la brûlure de ses lèvres était encore inscrit sur sa bouche.
Rosalie se laissa tomber sur le lit le cœur battant.
Elle aurait dû se jeter dans ses bras, se lover contre lui en acceptant ses mots jusqu'à se fondre en lui, mais Rosalie avait terriblement peur de souffrir.
Ce sentiment était justifié et elle voulait maintenant s'interdire de sombrer dans se tourbillon qui la poussait vers lui.
Lorsqu'elle l'avait rejoint dans l'une des salle à manger pour dîner, Rosalie sentait une étrange atmosphère traverser la pièce.
- pardonne moi pour tout à l'heure. Débuta l'homme en la laissant stupéfaite. Je me suis montré pressant et je regrette, oublie s'il te plaît.
Incrédule, elle l'avait suivi dans yeux quand sa silhouette c'était déplacé vers la table.
- c'est tout ? Demanda Rosalie stupéfaite qu'il lâche aussi vite.
Dakhir inclina sa tête pour lui répondre, naturellement il n'avait pas l'intention de baisser les bras mais il préférait garder ses plans pour lui seul.
- vient par ici....
Elle s'exécuta timidement, tandis qu'il lui avait tiré la chaise. Ses lèvres sucrés lui manquaient déjà.
Tendu à l'extrême jusqu'à sentir son corps se tordre, Dakhir n'avait d'autre choix que de l'aimer lentement, l'aimer au rythme qu'elle lui donnerait.
Si c'était le sacrifice à faire pour arriver à son but Dakhir était prêt.
Même si la torture était à son comble.
- tu as joint ta mère ?
- oui elle va bien, très bien même.
Il aurait voulu se placer au plus loin d'elle, pour faire dissiper ce feu en lui, mais Dakhir opta pour la tentation en s'asseyant au plus près d'elle, assez pour voir une lueur d'inquiétude dans ses yeux.
- je suis heureux qu'elle aille bien je ferais en sorte que son opération se fasse au plus vite.
La jeune femme avait souris en le considérant surprise.
- j'étais persuadé que tu ferais en sorte de la retarder.
- jamais je ferais souffrir ta mère pour obtenir ce que je veux.
Dakhir se rembruni devant la rougeur de la jeune femme.
- j'ai d'autre moyen en mains pour te garder auprès de moi Rosalie.
Dakhir préféra mettre les choses aux clairs au plus vite, il s'était juré de la conquérir et il avait bien l'intention de prendre tout le temps nécessaire.
- Dakhir je....
- mange. Coupa Dakhir avec calme.
Rosalie était frappé par la détermination de l'homme. Une flamme dansait dans ses yeux, alors qu'il jouait l'hôte parfait en lui servant de la nourriture gracieusement dans son assiette.
Rosalie réprima l'envie de lui dire tant de chose. Sa détermination à la garder auprès de lui ne manquait pas de la rendre inquiète, non pour elle, mais pour son cœur aux palpitations irrégulières depuis qu'elle était dans ses lieux aussi magique que dangereux.
Plongeant ses doigts dans la préparation épicés, Rosalie se sentait observer avec la profondeur de ses yeux clair sous la sombre lueur qui lui faisait clairement comprendre qu'il la désirait.
- Dakhir tu devrais peut-être manger. Conseilla-t-elle avec prudence.
- je n'ai pas faim, je préfère te regarder.
- je n'y arrive pas tu me déconcentre !
- tu n'as pas besoin de concentration pour manger habibti seulement d'agilité. Riposta l'homme rapidement du fond de sa gorge.
Rosalie ne manqua pas de s'étrangler.
- mais enfin à quoi tu joue !
- À rien du tout pourquoi ?
Rosalie plissa les yeux.
- j'ai l'impression que je suis une biche prise dans les filets d'un chasseur.
Au lieu de la rassurer, il avait souri dangereusement.
- quelle belle image Rosalie.....
Rosalie rougissait jusqu'à la racine de ses cheveux, une vague de chaleur c'était logé derrière sa nuque.
- notre baiser est....
- notre baiser était voulu. Coupa-t-il sans lui laisser le temps d'aller plus loin.
Mais elle n'avait pas l'intention de se défiler.
- et le premier ?
Sa mine se renfrogna avant de répondre.
- le premier je l'ai voulu aussi fort que le deuxième.
- mais tu pensais que j'étais Emilie ne l'oublie pas Dakhir.
Une boule se formait dans sa gorge.
- et malgré ça, je t'ai embrassé avec fougue maintenant je sais pourquoi. Rétorqua ce dernier posément.
Le regardant droit dans le yeux, Rosalie se savait déjà dans la défaite. Il n'était visiblement pas prêt à lui donner du répit, pourtant il l'avait laissé rejoindre sa chambre sans tenter quoi que ce sois, plongée dans une spirale infernal Rosalie cherchait la force de lui résister.
Mais ses efforts jusque là étaient faible une faiblesse qu'elle ne cherchait même pas à rafistoler.
VOUS LISEZ
La vengeance du souverain
RomanceRosalie est prête à tout pour rassembler l'argent qui lui manque pour les soins de sa mère, aussi quand sa patronne lui demande de se faire passer pour sa fille devant le souverain en quête de vengeance auprès de l'héritière en question à qui il sem...