Dakhir se redressa vivement en oubliant presque de la gronder d'être partie comme une voleuse.
Vêtu de soie et trempée, il ne mit pas longtemps à comprendre qu'elle sortait tout juste de la douche. Ses cheveux s'égouttaient le long de ses longues pointes, et des mèches rebelles logés contre le col en v de son peignoir, laissaient des gouttes descendre le long du creux de cette peau claire entre ses seins, Dakhir se mordit cruellement la joue en s'attardant sur la finesse de ses jambes nue et un désir irrépressible venait de naître pour la énième fois encore plus fort jusqu'à faire battre son cœur d'une façon irrégulière.
Rosalie poussa la porte pour cacher sa tenu le cœur en souffrance à force de battre à tout rompre.
Une main se posa sur la porte en l'obligeant à la rouvrir en grand.
- ai-je l'air d'un homme qui se contente d'un petit mot de remerciement ? Dit-il de sa belle voix grave.
Rosalie demeura immobile sous l'effet de la surprise, pourquoi continuait-il à venir perturber son esprit. Bien sûr qu'il n'avait pas l'air d'un homme se contentant d'un petit mot d'adieu.
- je peux entrer ?
Sans attendre sa réponse, il poussa la porte pour pénétrer à l'intérieur.
- pourquoi me demander si vous n'attendait pas d'y être invité ? Protesta Rosalie en refermant la porte.
Baissant les yeux sur son peignoir, Rosalie le referma le plus possible pour cacher la moindre parcelle de son corps tandis qu'il étudiait son appartement.
Une fois chose faites, il s'avança lentement de façon à se tenir près d'elle, ses yeux se plissèrent de façon dangereuse et Rosalie ne put réprimer un frisson.
- ainsi c'est ici que vit mon.... petit chromosome 16 ? Fit-il avec un demi sourire.
Rosalie ne l'avait pas volé celle-là et se contenta de ne pas soulever se petit surnom.
- oui c'est ici et si vous pouviez vous abstenir de commentaires, je vous en serais reconnaissante c'est tout ce que je peux m'offrir.
- et moi je peux vous donner plus. Répliqua l'homme avec sérieux.
Rosalie ne répondit pas, elle savait qu'il ne tarderait pas à reprendre.
- venez avec moi à Jubhayradi laisser moi mettre votre mère dans la clinique la plus réputée de mon pays.
Le choc fut si brutal, qu'elle vacilla tout en essayant de déterminer s'il était sérieux.
- elle sera en sécurité et pourra avoir tout les soins nécessaire pour sa guérison. Reprit-il sérieusement.
Rosalie se retrouva bouleversé par cette proposition irréel et se doutait pourquoi il voulait faire ça.
Passant à côté de lui pour rejoindre la cuisine ouverte sur le petit salon, le souverain la suivi en abaissant son corps pour passer la poutre, son imposant corps l'obligeait en parcourir l'étroit passage sans faire de dégâts.
- écouter c'est très généreux de votre part mais je sais pourquoi vous faites ça et je vous l'ai dit je m'en suis remise et...
- pas moi ! Trancha-t-il en s'emparant de son poignet.
Rosalie redressa la tête en essayant d'ignorer le contacte de sa peau contre la sienne.
- j'ai déjà payé les frais d'hospitalisation et je ne compte pas m'arrêter là. Reprit-il implacablement.
Rosalie en resta bouche bée les mots se mélangeaient dans sa gorge.
- vous n'aviez pas le droit de faire ça !
- bien sûr que si et c'est loin d'être fini. Riposta l'homme avec autorité. Votre mère sera entourée des meilleurs chirurgiens pour l'opération de sa jambe, je ferai en sorte que tout ce passe au mieux.
Rosalie voulait lui demander comment il savait pour la dernière opération de sa mère, mais il ne lui avait pas fallut beaucoup de temps pour savoir comment avait il eu cette information.
- accepter mon aide.
- qui me dit que ce n'est pas un piège ?
Sa remarque semblait l'avoir blessé.
- jamais j'userai d'une telle situation pour vous piéger Rosalie.
Il semblait sincère, elle avait pu l'entendre dans sa voix et d'un effort surhumain elle avait réussi à reprendre son poignet.
Se frayant un passage entre lui et le mur il suivait sa trajectoire des yeux.
- je vais m'habiller tout en réfléchissant à votre... proposition.
Ouvrant la petite porte pour s'enfermer dans la salle de bain.
Rosalie ouvra les pans de son peignoir pour agiter le tissu devant elle pour se faire de l'air.
C'était de la folie !
Cette proposition était irréel et une vague chaleur se repensait dans son corps au fur et à mesure qu'elle tentait de s'habiller.
Mais soudainement la violence de la réalité la frappa de plein fouet, sa mère avait besoin de ces soins et de cette opération. Que risquait-elle à le laisser se racheter ?
- mademoiselle Landrio j'espère que vous n'êtes pas en train de vous enfuir? Lança-t-il en cognant à la porte. Rosalie se colla à la porte en fermant les yeux.
- il n'y a pas de fenêtre si cela peut vous rassurer.
- ouvrer s'il vous plaît.
- c'est un ordre ?
- oui ouvrez maintenant.
Sa voix se contenait pour cacher son impatience, et Rosalie préféra ouvrir pour le découvrir presque collé à la porte.
- alors votre décision ? Fit-il impatient.
- doucement ! Vous vous rendez compte de ce que vous me demandait de faire ?
S'écartant de lui en rejoignant le canapé, Rosalie se mit derrière pour mettre de la distance. Une distance qu'il avait brisé en deux enjambées.
- je vous demande ni union forcé, ni chantage seulement la santé de votre mère que je veux tenir entre mes mains afin qu'elle se rétablisse. Répliqua-t-il.
Naturellement il faisait référence à toutes les folies qu'elle avait fait ou à deux doigts de faire pour sa mère
Rosalie posa une main sur sa tête en la secouant. Mais il s'en était saisi en lui procurant cette chaleur qu'elle tentait en vain de faire disparaître.
- accepter Rosalie. Insista-t-il en avançant au maximum qu'il ne le pouvait.
Et son visage avait de la difficulté de ne pas le trahir, en quelques secondes elle vit passer dessus de l'impatience, de l'irritation et enfin de la colère.
- et moi dans tout ça où vais-je dormir ? Demanda-t-elle à deux doigts d'accepter.
- chez moi bien sûr.
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La vengeance du souverain
RomanceRosalie est prête à tout pour rassembler l'argent qui lui manque pour les soins de sa mère, aussi quand sa patronne lui demande de se faire passer pour sa fille devant le souverain en quête de vengeance auprès de l'héritière en question à qui il sem...