Chapitre 18

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Rosalie aurait bien voulu prendre cette invitation avec romantisme, mais ce n'était pas une demande mais plutôt un ordre. Une force intérieur à deux doigts de céder la poussai à accepter.

- votre mère ne veut pas vous voir ici le jour de votre anniversaire venez dîner avec moi. Insista-t-il.

Se mordant la lèvre en tournant sa tête vers le couloir, Rosalie hésitait à accepter.

- laissez moi me faire pardonner Rosalie.

Fermant les yeux en l'écoutant dire enfin son prénom en s'adressant enfin à elle, Rosalie tourna la tête pour lever les yeux vers lui.

Ses indéchiffrable yeux se montraient impatient.

- très bien. Céda-t-elle en passant devant lui.

Soudain Rosalie ouvrit les pans de son manteau en s'arrêtant.

- tout compte fait non je ne suis pas habillée pour....

- venez !

Cet homme n'était visiblement pas accoutumé à ce qu'on conteste ses dires, et Rosalie l'avait suivi sans protester ses propres jambes voulaient le suivre, alors que sa raison lui disait de faire demi tour ses trois jours passés avec lui n'étaient pas suffisant pour savoir qu'il était dangereux ?

- où sont les Claherfild ? Demanda-t-elle une fois dans la voiture.

- en prison... Chez moi.

Rosalie s'affaissa sur le siège en cuir.

- moi aussi vous allez.....

- non bien sûr que non pourquoi dîtes vous une chose pareille ? Coupa Dakhir en lâchant la route des yeux.

- parce que moi j'ai fait partie de ce jeu.... sordide.

Sans même le regarder, la jeune femme blanchissait un peu plus jusqu'à en devenir transparente.

- on vous a forcé c'est vous la plus touchée dans cette histoire. S'empressa de dire Dakhir pour qu'elle cesse de s'inquiétait.

Dakhir reprit le contrôle sur la route de façon à faire de se trajet le plus cours possible, appuyant sur l'accélérateur, il sentait le moteur gronder peut-être à la hauteur des siens naturellement qu'elle était la plus touché dans cette histoire, et c'est elle qui en avait perdu le plus important.

Devait-il blâmer cette jeune femme d'avoir voulu sauver sa mère en tombant dans le piège de sa patronne, Dakhir réprima son envie de gronder dans le petit habitacle.

Tout était devant ses yeux, est pourtant il s'était laissé aveugler par sa colère en fautant à de nombreuse reprise.

Guidant la jeune femme à l'intérieur de sa villa, Dakhir s'empressa de remettre le chauffage. La villa abandonnée depuis des jours émanait le froid, et les tremblements de cette dernière en étaient la preuve. Découvrir la vérité lui avait pris moin de cinq minutes, si sa colère était indéchiffrable à ce moment là, sa seule préoccupation était de savoir qui avait pris la place d'Emilie Claherfild, qui avait il injustement accusé, le savoir fut un déchirement à l'évocation de son vrai prénom. 

- tenez. Dit-il en retirant sa veste pour lui mettre autour de ses épaules.

Elle avait accepté sa veste en la serrant contre elle.

- pourquoi nous sommes chez vous ? Je pensais que l'on irait au restaurent.

Dakhir voyait de la peur dans ses yeux.

- je vais commander il doit bien avoir un traiteur ouvert dans le coin.

Ses grands yeux de bronze toucha enfin les siens.

- vous n'êtes pas obligé de faire ça vous savez.

Dakhir s'écarta d'elle pour pouvoir l'admirait de loin, entourée dans sa veste noir la rousseur de ses cheveux ressortait suffisamment pour y voir l'éclat du vert dans ses yeux.

La vérité était devant lui depuis le début, si son charme ne pouvait être nié elle était doté d'une forte intelligence et d'une moralité douce.

Dakhir se demandait depuis quand il n'avait pas vu une femme rassembler autant de qualité.

- laissez moi cinq petite minute aller donc vous asseoir. Finit-il par dire en reprenant ses esprits. 

La vengeance du souverainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant