Chapitre 19

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- vous n'auriez pas dût faire ça. Lança-t-il de nouveau.

Rosalie leva les yeux au ciel.

- cela va faire dix fois que vous répéter ça.

- vous auriez du me dire que vous n'étiez pas elle au lieu de me laisser vous mépriser.

Malgré son ton accusateur, Rosalie avait senti dans sa voix de la culpabilité, et le peu de distance qui les séparé était peut être les moyens de trouver une manière amical à tenir envers lui sans se troubler elle-même.

- j'avais peur et puis ses mots ne m'étaient pas destiné. Dit-elle en posant sa main sur son poing fermé.

Baissant les yeux sur son geste, il avait effleuré sa main de son pouce, et Rosalie la retira aussitôt en reprenant sa fourchette.

- j'ai collé sur votre visage toute la haine que je ressentais pour elle et vous m'avez laissé faire, même si c'était pour votre mère vous auriez du tenter de me le dire.

Rosalie frotta sa nuque en se retenant de répliquer. Il avait raison dans un sens, peut-être que si elle avait descendu ses escaliers le jour où elle avait accepter cette folie, et qu'elle lui aurait dit la vérité tout cela ne serait pas arrivé.

Et peut-être qu'il ne l'aurait pas remarqué ni même embrassé.

Rosalie avait inconsciemment souhaité tout ça.

- c'est mon anniversaire on...

- vous avez raison cessons de parler de ça pour l'instant. Je vais chercher le gâteau.

Rosalie écarquilla de grand yeux rond en rougissant.

- le gâteau ? Mais quel gâteau ? S'affola Rosalie en serrant sa serviette.

La surprise fut à son comble quand il lui avait déposé un gâteau bien trop gros pour deux, et Rosalie s'était rien qu'une fois portée par la chaleur de l'ambiance un peu moins tendu.

La villa était calme et paisible, le maître des lieux était moins dure si on oubliait les traits de son visage.

Rosalie accepta son invitation à dormir chez lui, mais maintenant elle avait la place d'invité seulement, une situation que lui tira le cœur, elle savait que les chances de le revoir après ce soir était mince, il avait des obligations, elle en avait presque oublier qui il était, depuis le début elle essayait de n'y prêter aucune attention, mais le flux de domination qu'il déversait à chaque passage était bien réel.

Avait-elle conscience de la chance qu'elle avait d'être dans la maison du futur roi de jubayradi ? Une vague de chaleur l'avait obligé à se relevé du lit de l'homme, qui lui avait proposé pour la nuit en se repassant les images de cette nuit passé à ses côtés.

Un petit frisson parcouru son ventre, et Rosalie avait du le frotter pour effacer rapidement cette trace de sentiment qui ne devait pas s'introduire maintenant.

Au petit matin, Rosalie avait préféré partir avant son réveil en prenant le soin de lui laisser un mot pour le remercier, Rosalie ne voulait pas s'attarder il fallait effacer tout ça de son esprit et revenir à la réalité.

De retour chez elle Rosalie s'était attardée sous douche pour se réveiller de se long périple à la fois agréable et difficile, il était grand temps de se remettre dans la dure réalité, et en première lieu trouver un travail.

Fixant son reflet dans le miroir de la salle de bain, Rosalie avait serré son peignoir en soie en cherchant à mettre un frein à la douleur qui l'empêcher de réfléchir et trouver la bonne solution pour sa mère.

La vielle sonnette de son appartement avait retentit en l'obligeant à remettre ces réflexions à plus tard, égouttant ses cheveux en les balançant sur le côté, Rosalie sursauta quand les cognement à la porte se fit plus insistant en l'obligeant à ouvrir rapidement.

Retirant le verrou, Rosalie ouvrit la porte pour faire face au souverain appuyé contre le mur. 

La vengeance du souverainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant